La mémoire en images Approfondissez votre connaissance du passé en parcourant notre vaste collection de vidéos, disponibles pour tous à tout moment. Retrouvez l’ensemble de nos vidéos sur notre chaîne YouTube: youtube.com/@souvenir74. Cluses — "Quand on n'a que l'Amour", concert caritatif à ClusesDétail L’Orchestre d’harmonie de Cluses proposera un voyage dans le temps, en parcourant les conflits qui ont secoué notre histoire, ce samedi 16 novembre à 20 heures au théâtre des Allos, à l’occasion d’une soirée organisée par le Souvenir français, en partenariat avec l’Union nationale des combattants. “Musique de guerre et de paix de 1870 à 1962”, c’est le thème choisi pour cette soirée organisée par le Souvenir français, en partenariat avec l’Union nationale des combattants (UNC-74) Cluses. C’est la troisième édition d’un événement concerté entre les présidents des deux associations organisatrices précitées : Jean-François Bocquet et Georges Cretin. Après une pièce de théâtre et un concert de la fanfare du 27e BCA, le spectacle de cette année fait appel à l’Orchestre d’harmonie de Cluses. C’est à un voyage dans le temps que les spectateurs seront invités, en parcourant les conflits qui ont secoué notre histoire : les guerres de 1870, 14-18, 39-45, l'Indochine et l’Algérie. « Pendant seize siècles, la France a pratiquement toujours été en guerre, qu’il s’agisse de guerre à l’intérieur du royaume ou avec d’autres pays, rappelle Jean-François Bocquet. Il y a rarement eu des temps de paix. » Et notre époque ne fait pas vraiment exception si l’on songe à son engagement dans les conflits extérieurs (Afrique, Liban, Tchad, etc.).Viuz-en-Sallaz — Commémoration du 11 novembre 2024Détail Viuz-en-Sallaz — Commémoration 11 novembre 2024 avec monument aux morts rénové par la commune avecle soutien du Département de la Haute-Savoie. Ce moment de recueillement et de mémoire est l’occasion pour les habitants de Viuz-en-Sallaz de se rassembler afin de rendre hommage aux soldats Mort pour le France qui ont donné leur vie pour la liberté et la paix. En ce jour symbolique, les discours et les hommages rappelleront l’importance de cette date dans l’histoire nationale et le devoir de mémoire qui unit les générations. La cérémonie sera également l’occasion de transmettre aux jeunes l’importance de cette commémoration, en perpétuant les valeurs de respect, de courage et de sacrifice des soldats qui se sont battus pour défendre leur patrie.Laurent MOLLIEX premier clusien mort lors de la 1ere guerre mondialeDétail La ville de Cluses a récemment rendu hommage à Laurent Molliex, premier soldat clusien tombé au combat le 20 août 1914, peu après la déclaration de guerre de l’Allemagne à la France, le 3 août de la même année. Âgé de seulement 20 ans, Laurent Molliex a sacrifié sa vie pour son pays dès les premiers jours du conflit. Une plaque commémorative à son nom a été dévoilée lors d’une cérémonie émouvante, en présence d’un membre de sa famille et du maire de Cluses. Cette plaque, désormais installée sur la façade de l’école construite en 1895, rappelle que Laurent Molliex faisait partie des premiers jeunes clusiens accueillis dans cet établissement. En honorant sa mémoire, la Ville témoigne de sa reconnaissance éternelle envers les sacrifices des soldats qui ont défendu la France.Bonneville, dépot d'une gerbe par les enfants des écoles lors de la cérémonie du 11 novembre 2024.Détail Le dimanche 10 novembre 2024, la ville de Bonneville a vécu un moment chargé d’émotion lors de la commémoration de l’Armistice. Les enfants des écoles, symboles des générations futures, ont pris part à la cérémonie en déposant une gerbe au pied du monument aux Morts, en hommage aux soldats qui ont donné leur vie pour la France. Ce geste simple et solennel, réalisé sous le regard bienveillant des habitants et des autorités locales, marque l’importance de transmettre le devoir de mémoire aux plus jeunes. À travers ce dépôt de gerbe, Bonneville réaffirme son attachement aux valeurs de paix et de respect, unissant les générations autour du souvenir et de la reconnaissance.L'incroyable histoire de Roger ASTIER, instituteur résistant à Talloires (74)Détail L'incroyable histoire de Roger ASTIER, institeur résistant à Talloires (74) Poursuivi par la police de Vichy, Roger Astier est révoqué de ses fonctions d’instituteur, malgré les protestations unanimes des habitants de Talloires, où il est apprécié et respecté. Contraint de quitter son poste, il devient cultivateur, vigneron et secrétaire du syndicat agricole de Talloires-Montmin. En parallèle, avec le soutien de son épouse, il s’engage activement dans l’organisation de la résistance armée. Ensemble, ils participent au ravitaillement des maquis, assurent les liaisons clandestines, organisent des émissions radio secrètes et coordonnent des opérations de parachutage. Leur engagement sans faille a joué un rôle déterminant dans la lutte pour la liberté.Dépôt de gerbe lors de la cérémonie des 80 ans de la libération des HouchesDétail Dépôt de gerbe lors de la cérémonie des 80 ans de la libération des Houches à la stèle des Trabets. En hommage aux combattants et à toutes les victimes de la Seconde Guerre mondiale, une cérémonie solennelle s’est tenue à l’occasion des 80 ans de la libération des Houches. Le moment fort de cette commémoration fut le dépôt de gerbe, marquant le souvenir des sacrifices consentis pour la liberté. Cet événement rassemble les générations, unies dans le devoir de mémoire et la reconnaissance envers ceux qui ont lutté pour notre paix actuelle.Mission interalliée MUSC, réseau MarksmanDétail Fin septembre 1943 se termine sur un événement qui aura bientôt de profondes répercussions sur l'évolution des maquis de l'Ain. Près de Pont-de-Vaux, sur le terrain "JUNOT" un appareil bimoteur HUDSON dépose dans la nuit du 21/22 septembre deux hommes chargés d'étudier les possibilités potentielles des maquis dans les départements de la Région R1. Il s'agit du Capitaine Jean ROSENTHAL (CANTINIER) du B.C.R.A. (Bureau Central de Renseignements et d'Action) et du Capitaine Richard HESLOP (XAVIER), agent de la French section du S.O.E. (Secret Opération Executive) dirigée par le Colonel Maurice BUCKMASTER. Le Special Operations Executive (S.O.E.- est né en juillet 1940 de la fusion de trois sections ultra-secrètes; deux du FOREIGN OFFICE et une du WAR OFFICE. Ces sections créées dès l'invasion de l'Autriche (11 mars 1938) avaient pour objectif, en cas de conflit, d'engager des actions subversives politiques en Allemagne. En juillet 1940, lors de la création du Special Operations Executive (S.O.E)., les directives données par Sir Winston CHURCHILL au nouvel organisme furent brèves :"Et maintenant mettez le feu à l'Europe". Cette phrase clé fixait la mission du S.O.E. La venue de ces deux officiers britannique et français est la suite logique des différents appels lancés par les Mouvements de Résistance et en particulier de Jean MOULIN et du Général Charles DELESTRAINT. Ces hommes repartirent vers Londres dans la nuit du 16/17 octobre par le terrain "AIGLE" près de Manziat. Le rapport établi étant positif, une mission interalliée est immédiatement constituée et expédiée sur la France. Cette mission est dirigée par l'officier britannique Richard HESLOP avec : comme officier radio Owen Denis JOHNSON, membre de l'OSS, Jean ROSENTHAL, officier de la France Libre, représentant le B.C.R.A. et enfin Elizabeth Devereux-Rochester (ROCHESTER), agent de liaison de Richard HESLOP. Ils se poseront dans la nuit du 18/19 octobre sur le terrain "Orion", près de Bletterans (Jura). Jean ROSENTHAL (CANTINIER) couvrira les maquis de Savoie Richard HESLOP (XAVIER), Denis Johnson (PAUL) et Elizabeth Devereux-Rochester, après trois mois passés en Haute Savoie, viendront se fixer au PC des maquis de l'Ain, impressionnés par le travail et l'organisation déjà réalisés. Une excellente entente va régner entre les membres du PC ROMANS et cette mission S.O.E. Peu après, toute une série de parachutages sera envisagée. Malheureusement un temps exécrable annulera provisoirement toutes opérations. Nuit et brouillard par la chorale collège Geneviève Anthonioz de GaulleDétail Chant "Nuit et et brouillard" de Jean Ferrat,émouvant hommage aux déportés de la Seconde Guerre mondiale, interprété par la la chorale du collège Geneviève Antonioz-de-Gaulle de Cluses, lors de la remise des prix du concours départemental de la résistance et de la déportation à Cluses Ce moment poignant a rappelé l’importance du devoir de mémoire, particulièrement auprès des jeunes générations, engagées à perpétuer le souvenir de ces sombres périodes de l’Histoire.Le Maquis des Confins à La Clusaz — Résistance plateau des Glières (74)Détail Le maquis des Confins est situé au cœur de la chaîne des Aravis, non loin de La Clusaz (74). Le point de rassemblement des maquisards est un chalet nommé « Lanchette », situé sur le chemin menant aux alpages de Paccaly. Le groupe de maquisards est né de la fusion des rescapés du maquis de la Montagne aux Princes et des résistants venus du plateau de Beauregard. Au printemps 1943, Ernest Neyrinck, chef de l'A.S. du secteur d'Annecy, confie la direction du maquis à Dino Bennamias (Ben) et Marcel Zanarolli (Zanzi). À ses débuts, en mai 1943, le maquis compte une dizaine de résistants. Au bout de quelques mois, de nombreux jeunes réfractaires rejoignent le réseau et intègrent le maquis. En août 1943, le groupe de maquisards atteint 62 personnes. Les réfractaires arrivent des quatre coins de la France. Beaucoup viennent d’Annecy mais aussi de Paris, Marseille, Lyon, Avignon, Limoges, Strasbourg… Ils viennent d’horizons sociaux variés : étudiants, cultivateurs, maçons, meuniers, pâtissiers, carrossiers, teinturiers… Tous transitent par Annecy en utilisant des boîtes aux lettres secrètes comme celle du Pasteur Paul Chapal. Paul Chapal prend de gros risques : il achemine les jeunes volontaires vers les responsables du maquis, reçoit de nombreuses familles juives et organise leur passage clandestin en Suisse. Paul Chapal collabore avec Monsieur Picollet, un chauffeur de bus parfaitement au courant de ces mouvements, qui reste muet comme une tombe. Avant de rejoindre le maquis, les nouvelles recrues sont hébergées à Annecy, dans un chalet à proximité de l'hôtel du Lion d'Or. Après quelques jours d'attente, les jeunes sont confiés aux responsables des Confins, venus en ville pour se ravitailler.Les habitants du Mont-Saxonnex perpétuent le devoir de mémoireDétail Le 3 janvier 1944, un événement tragique a profondément marqué les mémoires des habitants du Mont-Saxonnex. 80 ans après ce drame, une cérémonie a été organisée ce mercredi soir. Menée par les jeunes élèves de l’école primaire Roger Guillermin, un hommage aux victimes a été rendu, retraçant les événements de cette sombre journée. Ce moment a été pour eux l’occasion de transmettre la mémoire et d’honorer le devoir de souvenir. Kézia Poudou était présente à cette cérémonie. Reportage 8 Mont-Blanc. Charles N'TchoréréDétail Réalisée à l’occasion du 100e anniversaire de la Première Guerre mondiale et du 70e anniversaire de la Libération, cette série dresse le portrait de combattants et combattantes venus du monde entier pour participer aux diverses opérations de l’Armée française, tant en Europe qu’à l’étranger. Né au Gabon, Charles N’TCHORÉRÉ s’engage en 1916 dans un régiment de tirailleurs. En 1940, alors capitaine, Charles N’TCHORÉRÉ et ses hommes sont faits prisonniers près d’Amiens. Il est abattu pour avoir osé réclamer un traitement égal à celui des officiers français.Célébration du 80e anniversaire des combats du plateau des GlièresDétail Le président de la République a lancé ce dimanche 7 avril 2024 les commémorations du 80e anniversaire de la Libération en se rendant sur le plateau des Glières, en Haute-Savoie. Après avoir passé en revue les troupes sur le plateau des Glières (Haute-Savoie), Emmanuel Macron a rendu hommage aux 105 résistants inhumés à Nécropole militaire nationale de Morette, à Thônes, ces “héros” qui ont défendu “9 000 hectares de France libre au creux des cimes. À 1 400 mètres d’altitude, au-dessus d’elle-même, la France s’élevait. Elle vivait telle qu’elle n’aurait jamais dû cesser de vivre, telle qu’elle ne devrait jamais cesser d’exister”, a-t-il déclaré en présence de trois sections de chasseurs alpins et de près de 600 enfants. Le Président a également salué la diversité des 465 maquisards qui se sont regroupés sur le plateau entre janvier et mars 1944 pour recevoir des parachutages d’armes des Alliés, en préparation du Débarquement de Provence en août 1944.Chant des partisans lors de la cérémonie d’hommage au lieutenant Tom MorelDétail Le Chant des Partisans interprété à l’occasion du 80e anniversaire de la mort de Tom Morel. ”Tom Morel”, de son vrai nom Théodose Morel, incarne à lui seul le sacrifice de dizaines d’autres combattants. Surnommé « l’âme de la Résistance du Plateau », cette formule sera reprise dans le texte de sa citation pour la Croix de la Libération, que le général de Gaulle lui décernera à titre posthume en novembre 1944. En effet, la vie de Tom Morel s’est tragiquement achevée dans la nuit du 9 au 10 mars 1944… Les femmes guillotinées en 1939 1945 — Marie CristianiDétail Le 6 mars dernier, Marie Cristiani a donné une conférence au siège du Souvenir Français - Officiel, sur les résistantes guillotinées entre 1939 et 1945. En France, les femmes condamnées à mort ne sont pas exécutées sur place ; elles sont transférées dans les prisons allemandes. Neuf d’entre elles ont été guillotinées : Olga Bancic, France Bloch, Marie-Louise Birgy, Suzanne Cointe, Renée Lévy, Suzanne Masson, Émilienne Mopty, Simone Schloss et Gertrud Weisler. Parmi elles, sept étaient communistes, tandis que Renée Lévy appartenait au réseau Hector. La dernière, Suzanne Cointe, faisait partie de l’Orchestre Rouge, un réseau de renseignement soviétique.Guerre de Corée : l'engagement du bataillon français sous le drapeau de l'ONUDétail Le 25 juin 1950 éclate la guerre de Corée, un conflit majeur de la guerre froide et l’un des plus meurtriers de la seconde moitié du XXe siècle. Cette guerre représente un premier test pour l’Organisation des Nations unies (ONU), qui fait appel à une force militaire internationale composée de contingents des États membres pour restaurer le droit. L’engagement de la France, avec la participation d’un bataillon de volontaires qui s’illustra à de nombreuses reprises, marque le début des opérations extérieures (OPEX) et scelle notre partenariat avec la Corée du Sud.Clip hommage aux harkis et aux autres membres des formations supplétivesDétail Clip hommage diffusé lors de la cérémonie du 25 septembre 2021, en hommage aux harkis et aux autres membres des formations supplétives qui ont combattu aux côtés de l’armée française pendant la guerre d’Algérie, de 1954 à 1962. Ce moment fort a permis de rendre hommage à ceux qui ont sacrifié leur vie et leur liberté pour défendre des valeurs de liberté et de justice. Les images de ce clip proviennent des fonds d’archives de l’ECPAD et sont ponctuées de témoignages poignants d’un historien, d’un ancien membre des SAS (Sections Administratives Spécialisées) et d’un harki. Ces interventions enrichissent la narration en offrant des perspectives historiques et personnelles sur le parcours de ces hommes et femmes, souvent oubliés, qui ont joué un rôle crucial dans ce conflit. Le clip vise à sensibiliser le public à leur contribution et à leur histoire, tout en promouvant un message de réconciliation et de reconnaissance. Récit de l'arrestation de Jean Monin le 24 janvier 1944 et de sa déportationDétail Récit de l’arrestation de Jean Monin lors des événements du 24 janvier 1944 à Saint-Martin-Bellevue et de sa déportation au camp de Mauthausen. Jean Monin s’est éteint dans la nuit du 1er au 2 juillet 2019. Entré en résistance à l’âge de 16 ans en tant qu’agent de liaison, il a assuré de nombreuses missions pour le maquis des Glières, contribuant activement à la lutte contre l’occupant. Arrêté le 24 janvier 1944 à Saint-Martin-Bellevue, il fut d’abord emprisonné à Annecy, puis transféré à la prison de Montluc à Lyon. Par la suite, il passa par le camp de transit de Royallieu-Compiègne avant d’être déporté au camp de Mauthausen en mars 1944. Là, il endura les pires traitements et la maladie, mais il forgea des amitiés indéfectibles avec des compagnons de détention, comme Georges Séguy, futur secrétaire général de la CGT de 1967 à 1982, et José Cerceda, un communiste espagnol. Ces liens d’amitié, nés dans l’adversité, témoignent de la solidarité et du courage des hommes et des femmes qui ont partagé ces épreuves. Le parcours de Jean Monin illustre non seulement les horreurs de la déportation, mais aussi la résilience de l’esprit humain face à l’oppression.Centième anniversaire du monument aux morts de MaglandDétail Centième anniversaire du monument aux morts de Magland et inauguration de la devise de la République “Liberté, Égalité, Fraternité”. C’est en présence du député Roseren, du sénateur Hervé, du maire Johan Ravailler, du maire honoraire René Pouchot, ainsi que de représentants des associations locales, que la population a célébré les 100 ans du monument aux Morts, vendredi 14 juillet. Les écoliers ont appelé un à un les noms des Maglanchards morts pour la France : 75 lors de la Première Guerre mondiale, 7 pendant la Seconde Guerre mondiale, 1 en Indochine et 1 en Algérie. Cette émouvante célébration a été suivie de l’inauguration des mots “Liberté, Égalité, Fraternité” sur le fronton de la mairie, symbole fort des valeurs républicaines et de l’engagement de la commune envers la mémoire de ses héros. René Hardy, dénonciateur de Jean Moulin ?Détail Le 21 juin 1943, la Gestapo décapite la Résistance à Caluire, en banlieue lyonnaise. Réunis dans la maison du docteur Dugoujon, Jean Moulin et les cadres de l’“armée des ombres” ont été trahis. Depuis plusieurs mois, les services allemands multiplient les coups de filet, mais ce jour-là, la prise est de taille. Alors que Jean Moulin et ses six compagnons sont embarqués dans les Traction des nazis, René Hardy, alias “Didot”, parvient à s’échapper. Il est le seul à ne pas avoir été menotté par les hommes de Klaus Barbie, et les balles tirées à son encontre le frôlent à peine. Capturé peu après par la police française, il est remis à la Gestapo, mais réussit à s’évader de façon spectaculaire, malgré un bras dans le plâtre. Cette audace et cet esprit de résistance témoignent de la détermination de ceux qui luttaient contre l’occupation allemande, illustrant le courage et la résilience des membres de la Résistance française en ces temps sombres. EJP74 - Formation jeunes porte-drapeaux du SNU de Contamine-sur-ArveDétail EJP74 — Cérémonie fictive lors de la formation des SNU par l’école des jeunes porte-drapeaux à Contamine-sur-Arve (74). Cette école a pour objectif de permettre à de jeunes volontaires, âgés de 12 à 20 ans, de découvrir le rôle de porte-drapeau au sein des cérémonies mémorielles. Les participants vivent une véritable expérience d’engagement civique, axée sur la transmission de la mémoire, notamment locale, ainsi que sur les valeurs fondamentales de la République. À travers cette initiative, les jeunes sont encouragés à soutenir les associations d’anciens combattants tout en développant un goût pour l’engagement. La journée est conçue comme un moment de cohésion, renforçant les liens entre les participants et les incitant à s’investir activement dans la vie de leur communauté.EJP74 — Formation jeunes porte-drapeaux Jeunes sapeurs-pompiers de DouvaineDétail EJP74 — Formation des jeunes porte-drapeaux avec les Jeunes Sapeurs-Pompiers de Douvaine. Cette formation a été organisée pour initier les jeunes sapeurs-pompiers aux rituels et à l’importance du rôle de porte-drapeau lors des cérémonies officielles. Les participants, âgés de 12 à 18 ans, apprennent non seulement à porter le drapeau avec dignité, mais aussi à comprendre la symbolique qui l’entoure. Au cours de cette journée, ils reçoivent des instructions sur la bonne posture, le respect des traditions et l’éthique associée à ce rôle honorifique. L’initiative vise à renforcer le sentiment d’appartenance à la communauté et à promouvoir les valeurs de solidarité et de devoir envers la mémoire collective. En collaborant avec les anciens combattants et d’autres acteurs locaux, les jeunes sont sensibilisés à l’importance de la transmission de l’histoire et des valeurs républicaines, tout en développant des compétences essentielles en matière de travail d’équipe et de responsabilité.Les Allobroges par la fanfare 27e B.C.A. lors de la commémoration de l'appel du 18 juin au Plateau des GlièresDétail La fanfare du 27e BCA interprète “Les Allobroges” lors de la commémoration de l’appel du 18 juin au Plateau des Glières. Cet événement mémorable a rassemblé de nombreux participants pour rendre hommage à la résistance et au courage des hommes et des femmes qui ont combattu pour la liberté. En interprétant “Les Allobroges”, la fanfare du 27e BCA a su susciter une émotion profonde, rappelant ainsi l’importance de l’unité et de la solidarité dans les luttes pour la justice. Ce moment musical a permis de célébrer non seulement la mémoire des résistants, mais aussi les valeurs républicaines qui continuent d’inspirer les générations présentes et futures. Diên Biên Phu — Chronique d'une bataille oubliéeDétail Le 7 mai 1954, la défaite de Diên Biên Phu marquait la fin de l'Indochine française, et d'une guerre déclenchée huit ans plus tôt. Des survivants français racontent leur expérience. Le camp retranché français de Diên Biên Phu tombait après 57 jours de résistance désespérée dans les mains du Vietminhs, l'armée de libération du Viêt-nam. Cette défaite marquait la fin de la guerre française d'Indochine commencée 8 ans plus tôt, et le début de la décolonisation. Au niveau international, Diên Biên Phu a été un événement emblématique, l'un des plus forts points de tension de la guerre froide. Or Diên Biên Phu était une bataille perdue avant même qu'elle ne commence. Ce film prend le parti de donner la parole aux survivants français de cette batailleIndochine La guerre oubliée 1946 - 1954Détail Le 6 mars 1946, la France reconnaît le Vietnam comme État libre, mais à l’intérieur de l’Union française. Pour Hô Chi Minh, il est trop tard. Après quelques escarmouches, la guerre commence officiellement le 19 décembre 1946. Une guerre épouvantable, avec ses guérillas généralisées, ses combats dans des rizières et dans la jungle, la guerre d’Indochine est un conflit révolutionnaire et d’une violence extrême. En règle générale, les citoyens français sont indifférents à la guerre d’Indochine, une contrée lointaine. Après la bataille de Diên Biên Phu en 1954, l’opinion change. La guerre froide change la donne de la guerre d’Indochine. D’un côté, l'Union des républiques socialistes soviétiques (URSS) et la Chine financent les Vietminh. Les États-Unis paient jusqu’à 80 % des coûts de la guerre aux Français, car ils craignent une propagation du communisme en Asie du Sud-Est. En outre, la guerre de Corée commence en 1950. La bataille de Diên Biên Phu est le point déterminant de la guerre. À l’insu de l’armée française, les Vietnamiens réussissent à construire un système routier qui leur permet, le 7 mai 1954, de mettre la main sur la base aéroterrestre réputée imprenable de Diên Biên Phu après deux mois de combats. En juin 1954, Pierre Mendès France, premier ministre et ministre des Affaires étrangères de la République française, commence à négocier en secret un accord de paix à la conférence de Genève. Lors de la nuit du 20 au 21 juillet, une entente est finalisée. Les Français doivent quitter le Vietnam, et le 17e parallèle devient une frontière. La République démocratique du Vietnam dirigée par Hô Chi Minh se situe au nord, la République du Vietnam de Bao Dai, au sud. Les Américains n’acceptent pas cette présence communiste dans une partie du Vietnam. Ce sera début de la guerre du Vietnam. En 1993, le président français François Mitterrand admet que la guerre d’Indochine a été une erreur. En mai 2005, le président Jacques Chirac décrète une journée nationale d’hommage aux morts de cette guerre, le 8 juin.Témoignage de Roger Boulanger - Noël à Natzweiler-StruthofDétail Témoignage de Roger Boulanger, ancien détenu au camp de concentration du Struthof, qui raconte ce qu’il s’est passé ce jour de Noël 1943 dans le camp. Dans ce poignant témoignage, Roger Boulanger évoque les conditions de vie difficiles et l’horreur quotidienne des détenus à Struthof, un des camps les plus symboliques de la déportation en France. Il se remémore des événements marquants de ce jour de Noël, un moment qui aurait dû être empreint de joie et de paix, mais qui était marqué par la souffrance et la désespérance. Cet extrait provient d’un film édité en 2006 par les éditions SCEREN (Service Culture Édition Ressources Éducation Nationale), qui vise à préserver la mémoire des victimes de la barbarie nazie et à sensibiliser les générations futures à l’importance de la mémoire historique. L’émotion transmise par son récit rappelle à chacun d’entre nous l’importance de se souvenir des atrocités du passé pour garantir que de telles tragédies ne se reproduisent jamais.Le Téméraire par les chasseurs alpins du 27e BCA - Hommage à Jean Moulin et au CNR à ThononDétail La fanfare du 27e BCA interprète “Le Téméraire” lors de la cérémonie en hommage à Jean Moulin et au Conseil National de la Résistance à Thonon-les-Bains. Le Téméraire est une marche militaire emblématique, profondément ancrée dans la tradition des chasseurs à pied et des chasseurs alpins. Composée par Clément Mougeot (1856-1931), chef de fanfare au 2e BCP à la fin du XIXe siècle, cette pièce évoque l’esprit de bravoure et de détermination qui caractérise ces unités. L’interprétation de cette marche par la fanfare du 27e BCA lors de la cérémonie a apporté une dimension solennelle et respectueuse à l’hommage rendu à Jean Moulin, figure emblématique de la Résistance, et à tous ceux qui ont lutté pour la liberté. La vidéo de cet événement a été réalisée par Richard BAUD, capturant ainsi un moment mémorable et chargé d’émotion.La Strasbourgeoise, chant patriotique (parole) — 1870Détail La Strasbourgeoise (L’Enfant de Strasbourg) est un chant patriotique français de revanche écrit en 1870 par Villermel et Delormel, sur une musique d’Henri Natif. Ce chant a été composé après la défaite de la France lors de la guerre franco-prussienne de 1870-1871, période marquée par la perte de l’Alsace et de la Moselle. Tombé dans l’oubli pendant de nombreuses années, ce chant a été réintégré au répertoire militaire au début des années 2000. Il incarne non seulement la nostalgie d’une région perdue, mais aussi l’esprit de résistance et le désir de revanche qui ont animé les générations suivantes. Sa réhabilitation dans le répertoire militaire témoigne de l’importance de la mémoire collective et de l’attachement des Français à leur patrimoine musical et historique.L'état milicien, Vichy 1944Détail La Milice française, souvent appelée simplement “la Milice”, était une organisation politique et paramilitaire créée le 30 janvier 1943 par le régime de Vichy. Cette création répondait à une exigence formulée par Adolf Hitler à Pierre Laval le 19 décembre 1942, le chancelier allemand étant préoccupé par les progrès de la Résistance qu’il considérait comme terroriste. Supplétifs de la Gestapo et d’autres forces allemandes, les miliciens ont joué un rôle actif dans la traque des Juifs, des réfractaires au Service du Travail Obligatoire (STO) et de tous les « déviants » dénoncés par le régime de Vichy ainsi que par les collaborateurs fascistes. En tant que police politique, la Milice exerçait également des fonctions de maintien de l’ordre, devenant ainsi un instrument redoutable de la répression et de la terreur au sein de la population française. Son action brutale et son engagement aux côtés des nazis ont laissé une empreinte sombre dans l’histoire de la France pendant l’Occupation. Les grande batailles passées - Les Dardanelles (1915)Détail La bataille des Dardanelles, également connue sous le nom de bataille de Gallipoli (ou campagne des Dardanelles, ou campagne de Gallipoli), est un affrontement majeur de la Première Guerre mondiale qui opposa l’Empire ottoman aux troupes britanniques et françaises dans la péninsule de Gallipoli, située dans l’actuelle Turquie, du 18 mars 1915 au 9 janvier 1916. Cette désastreuse défaite des Dardanelles entacha durablement la réputation de Winston Churchill, alors responsable de la Marine britannique. Initialement envisagée comme un combat naval, la bataille évolua rapidement vers une guerre de tranchées, se transformant en un véritable charnier où des pertes humaines tragiques furent enregistrées des deux côtés. Les Alliés, mal préparés et sous-estimant la détermination des forces ottomanes, firent face à une résistance acharnée. Ce conflit représente l’un des plus grands succès militaires de l’Empire ottoman durant la Première Guerre mondiale et marqua un tournant dans la perception du conflit, tant pour les forces alliées que pour les nations impliquées.Chant des partisans en canon - Journée de la résistances et de la paix à ClusesDétail Chant des partisans en canon lors de la Journée de la Résistance et de la Paix à Cluses Cette célébration commémore l’esprit de résistance qui a animé de nombreuses personnes pendant la Seconde Guerre mondiale et souligne l’importance de la paix et de la solidarité dans notre société actuelle. Le chant des partisans, symbole fort de la lutte contre l’oppression, a résonné en écho avec les valeurs de liberté et de justice, rappelant ainsi l’engagement des résistants et l’importance de leur mémoire. Les participants, jeunes et moins jeunes, se sont unis pour chanter ensemble, renforçant ainsi les liens intergénérationnels et le devoir de transmission de cette histoire essentielle.L'Épuration de la Milice en Haute-Savoie 1944Détail Au sud du plateau des Glières, en Haute-Savoie, reposent à Nécropole militaire nationale de Morette les corps de plus de 150 résistants qui appartenaient au maquis. À quelques minutes de là sont enterrés, dans un cimetière anonyme dissimulé derrière une haie, les corps de 76 miliciens fusillés au lendemain de la Libération, à l'issue d'un procès éclair… Pendant l'occupation allemande, Vichy et la Résistance se sont affrontés pour déboucher sur une guerre civile où des Français se retrouvaient face à face, les armes à la main. L'ambition du film est d'effectuer une relecture de cette guerre franco-française des années '40, mise en perspective à partir du moment où le pouvoir change de mains à la Libération. Dans une France qui aspirait à oublier son passé, et à se renouveler en participant à l'idéal de la Résistance, il fallait supprimer les marques les plus visibles de la collaboration : ce fut l'épuration.Chant des partisans - Harmonie de Cluses et collège Geneviève de Gaulle - 8 mai ClusesDétail En 2023, la jeunesse a marqué sa présence lors de la cérémonie du 8 Mai à Cluses. Les 25 élèves de la chorale du collège Geneviève Anthonioz de Gaulle, sous la direction de Mme , ont interprété la Marseillaise avec ferveur et émotion. Cette participation a apporté une touche de fraîcheur et d’engagement à la commémoration, rappelant l’importance de transmettre les valeurs de la République et de se souvenir des sacrifices passés. Les jeunes choristes, par leur chant, ont contribué à créer une atmosphère de solennité et de respect, honorant ainsi la mémoire de ceux qui ont combattu pour la liberté.La Marseillaise - harmonie de Cluses et collège Geneviève de Gaulle - 8 mai ClusesDétail En 2023, la jeunesse était bien présente lors de la cérémonie du 8 Mai à Cluses. Les 25 élèves de la chorale du collège Geneviève Anthonioz de Gaulle, dirigés par Mme , ont interprété la Marseillaise avec passion. Cette interprétation émotive a résonné dans le cœur des nombreux participants, rendant hommage aux sacrifices des héros de la Seconde Guerre mondiale. La chorale, vêtue de leurs uniformes scolaires, a captivé l’audience par leur engagement et leur enthousiasme, rappelant ainsi l’importance de la mémoire collective et des valeurs de liberté et de fraternité. La cérémonie s’est déroulée dans une ambiance solennelle, ponctuée par des discours et des moments de recueillement, soulignant le devoir de transmission de l’histoire aux nouvelles générations. Le maquis des confinsDétail Vidéo sur l'histoire du Maquis des Confins à la Clusaz. Réalisée par Maxime Algisi. Le maquis des Confins est situé au cœur de la chaîne des Aravis, non loin de La Clusaz (74). Le point de rassemblement des maquisards est un chalet nommé « Lanchette », situé sur le chemin menant aux alpages de Paccaly. Le groupe de maquisards est né de la fusion des rescapés du Maquis de la montagne des Princes (A.S) et des résistants venus du plateau de Beauregard. Au printemps 1943, M. Ernest Neyrinck, chef de l'A.S.du secteur d'Annecy, confie la direction du maquis à Dino Bennamias (Ben) et Marcel Zanarolli (Zanzi). À ses débuts, en mai 1943, le maquis compte une dizaine de résistants. Au bout de quelques mois, de nombreux jeunes réfractaires rejoignent le réseau et intègrent le maquis. En août 1943, le groupe de maquisards atteint 62 personnes. Les réfractaires arrivent des quatre coins de la France. Beaucoup viennent d’Annecy mais aussi de Paris, Marseille, Lyon, Avignon, Limoges, Strasbourg… Ils viennent d’horizons sociaux variés : étudiants, cultivateurs, maçons, meuniers, pâtissiers, carrossiers, teinturiers… Tous transitent par Annecy en utilisant des boîtes aux lettres secrètes comme celle du Pasteur Paul Chaptal. Chaptal prend de gros risques : il achemine les jeunes volontaires vers les responsables du maquis, reçoit de nombreuses familles juives et organise leur passage clandestin en Suisse. Paul Chaptal collabore avec Monsieur Picollet, un chauffeur de bus parfaitement au courant de ces mouvements, qui reste muet comme une tombe. Avant de rejoindre le maquis des Confins, les nouvelles recrues sont hébergées à Annecy, dans un chalet à proximité de l'hôtel du Lion d'Or. Après quelques jours d'attente, les jeunes sont confiés aux responsables des Confins, venus en ville pour se ravitailler…Marseillaise et aux Morts Cérémonie du 8 Mai à Saint-SigismondDétail La cérémonie du 8 Mai à Saint-Sigismond a débuté par l’interprétation de la Marseillaise, suivie par le chant des Aux Morts. Cet hommage poignant a rassemblé la communauté pour commémorer la fin de la Seconde Guerre mondiale et honorer la mémoire de ceux qui ont sacrifié leur vie pour la liberté. Les participants, anciens combattants, élus locaux et habitants, se sont unis dans un moment de recueillement, rappelant l’importance de la paix et de la mémoire collective.EJP74 - Formation jeunes porte-drapeaux Jeunes sapeurs-pompiers d'AnnemasseDétail EJP74 — La formation des jeunes porte-drapeaux s’est déroulée en collaboration avec les Jeunes Sapeurs-Pompiers d’Annemasse. Cet événement a permis aux participants d’apprendre l’importance du rôle de porte-drapeau lors des cérémonies mémorielles, tout en renforçant leur engagement civique et leur sens des responsabilités. Les jeunes ont également eu l’occasion de découvrir l’histoire locale et les valeurs de la République, contribuant ainsi à la transmission de la mémoire collective et à l’esprit de solidarité qui unit les générations. EJP74 - Formation jeunes porte-drapeaux au collège Jean-Marie Molliet à BoëgeDétail Retour en images sur la journée de formation de l’École des jeunes porte-drapeaux, qui s’est tenue au Collège Jean-Marie Molliet à Boëge. Vingt-deux collégiens ont activement participé à cette journée enrichissante, renforçant ainsi leur engagement civique et leur sens des responsabilités. Un grand bravo à tous les participants pour leur dévouement et un merci chaleureux aux formateurs pour leur accompagnement et leur passion ! Vivre libre ou Mourir de Denis ChegarayDétail Un film émouvant sur la première bataille de la Résistance que constituèrent les Glières. Nous sommes en 1944, dans les montagnes de Haute-Savoie, sur le plateau des Glières. Une centaine de maquisards, pour la plupart âgés de seulement dix-sept ans, fuient le Service du travail obligatoire en Allemagne, imposé par le régime de Vichy. Ce documentaire réalisé par Denis Chegaray et Olivier Doat offre une immersion poignante dans le quotidien difficile de ces jeunes résistants, narrée par la voix de l’acteur André Dussollier. Ce film, à la fois historique et poignant, est disponible à l’Association des Glières, BP 142, 74004 Annecy, au prix de 16 euros. Témoignage de Roger Lugon Moulin (déporté Haut-Savoyard) - Matricule 75767 à DACHAUDétail Témoignage de Roger Lugon Moulin - Matricule 75767 DACHAU Roger Lugon Moulin, déporté au camp de concentration de Dachau, partage son expérience poignante et les horreurs vécues pendant cette période sombre de l’histoire. Son récit évoque les conditions de vie inhumaines, la solidarité entre les détenus et la force de la résilience humaine face à l’adversité. Ce témoignage est essentiel pour la transmission de la mémoire et pour rappeler les leçons du passé. Il nous invite à réfléchir sur la valeur de la liberté et les dangers de l’intolérance. Lucien Colonel, matricule KLB9777, voyage de la mémoire 60 ans après à Buchenwald-DoraDétail Lucien COLONEL est déporté le 17 janvier 1944 à Buchenwald, puis transféré à Dora, ainsi qu’aux Kommandos d’Osterhagen, de Mackendrode et de Wieda. Au total, il passera 18 mois en détention, dont 16 mois dans l’univers concentrationnaire. À l’époque de sa déportation, il n’avait que 19 ans. Soixante ans plus tard, il revient sur ces lieux chargés d’histoire, accompagné de jeunes lycéens annéciens, pour partager son témoignage et leur transmettre la mémoire de son expérience. Ce retour symbolique vise à sensibiliser les nouvelles générations à l’importance de la mémoire collective et à la lutte contre l’oubli des horreurs du passé.Formation Porte-Drapeaux au lycée de la Sainte-FamilleDétail Formation pour les élèves du cursus scolaire aux métiers de la sécurité, dispensée au lycée de la Sainte-Famille à Roche-sur-Foron, par l’école des jeunes porte-drapeaux de la Haute-Savoie. Cette initiative vise à sensibiliser les jeunes aux valeurs du civisme et à leur rôle potentiel dans la protection de la société. Les élèves découvrent ainsi les différentes facettes des métiers liés à la sécurité, tout en apprenant l’importance de la transmission de la mémoire et des traditions lors des cérémonies commémoratives.Conférence sur les infirmières de guerreDétail Le 9 mars 2023, Le Souvenir Français recevait Marie-Laure Buisson, auteure de l’ouvrage Les Femmes Combattantes : sept héroïnes de notre Histoire, et Marie-José Chavenon, auteure du livre Ines Lyautey, L’infirmière, la maréchale, pour une conférence captivante sur le rôle des infirmières de guerre. Cette rencontre a mis en lumière les contributions essentielles et souvent méconnues de ces femmes courageuses qui, en temps de conflit, ont œuvré sans relâche pour sauver des vies et apporter réconfort et soins aux soldats. Les deux auteures ont partagé des anecdotes poignantes et des récits inspirants, témoignant de la bravoure et de la détermination de ces héroïnes de notre Histoire.Entretien avec Colonel Minguet sur son livre "Sur le sentier des guerres - Récit d'un chasseur alpin"Détail Interview du Colonel Minguet, chef de corps du 27e BCA et écrivain, lors de la présentation de son Livre "Sur le sentier des guerres - Récit d'un chasseur alpin". Après avoir été aide de camp du président de la République, le colonel Vincent Minguet a pris en 2021 le commandement du 27e bataillon de chasseurs alpins, basé à Annecy (27e BCA). Mais, auparavant, des années durant, il a participé à différents conflits. En Afghanistan, en Afrique, au Liban, puis très récemment en Roumanie, près de la frontière ukrainienne… À travers des souvenirs et des moments vécus, Vincent Minguet a souhaité prendre du recul, se questionner et identifier une quête de sens sur ce parcours de combattant. Comme tous les militaires déployés sur des théâtres d'opérations, participant de près ou de loin au destin de la France, les soldats acceptent la dure mission qu'est la guerre. Fort de son expérience, Vincent Minguet s'interroge et implique le lecteur sur cette mission, sur le rôle et le quotidien de tous ceux qui, comme lui, cheminent sur le sentier des guerres.EJP74 - Formation au profit de 45 volontaires du Service National UniverselDétail Formation de l’école des jeunes porte-drapeaux de la Haute-Savoie au profit des volontaires du Service National Universel à La Roche-sur-Foron. Cette formation a eu lieu en présence du Lieutenant Colonel Ludovic Rougelot et du Lieutenant Colonel Thierry Pouzergues, qui ont apporté leur soutien et leur expertise aux jeunes participants. Les moniteurs, Éric Missillier et le caporal chef Gaël Valle, ainsi que Jean-François Bocquet, ont également joué un rôle clé en guidant et en enseignant aux jeunes porte-drapeaux les valeurs et les compétences nécessaires pour honorer leur engagement civique. Cette journée de formation a permis de renforcer le sentiment de solidarité et d’appartenance à la communauté, tout en transmettant des connaissances essentielles sur le devoir de mémoire et le respect des traditions. École de Jeunes porte-drapeaux, jeunes sapeurs pompiers de Passy - Travail sur la synchronisationDétail École des jeunes porte-drapeaux à Passy, au profit des Jeunes Sapeurs-Pompiers de la commune, encadrée par le Lieutenant Vincent De Schuyteneer de la DMD et par le moniteur Éric Missilier. Douze jeunes ont suivi cette formation, qui s’est déroulée en deux modules. Ces sessions ont permis aux participants de découvrir les responsabilités et l’importance du rôle de porte-drapeau lors des cérémonies mémorielles. Grâce à l’encadrement professionnel et à l’engagement des formateurs, les jeunes ont acquis des compétences essentielles pour honorer leur engagement civique tout en renforçant les valeurs de solidarité et de mémoire au sein de leur communauté. École de Jeunes porte-drapeaux, jeunes sapeurs-pompiers de Passy - Travail sur l'alignementDétail École des jeunes portes drapeaux à Passy au profit des Jeunes Sapeurs Pompiers de la commune encadrés par le Lieutenant Vincent De Schuyteneer de la DMD, et par le moniteur Éric Missilier. Douze jeunes ont suivi cette formation, qui s’est déroulée en deux modules. Ces sessions ont permis aux participants de découvrir les responsabilités et l’importance du rôle de porte-drapeau lors des cérémonies mémorielles. Grâce à l’encadrement professionnel et à l’engagement des formateurs, les jeunes ont acquis des compétences essentielles pour honorer leur engagement civique tout en renforçant les valeurs de solidarité et de mémoire au sein de leur communauté.École de Jeunes porte-drapeaux, jeunes sapeurs pompiers de Passy - Travail sur le défiléDétail École des jeunes portes drapeaux à Passy au profit des Jeunes Sapeurs Pompiers de la commune encadrés par le Lieutenant Vincent De Schuyteneer de la DMD, et par le moniteur Éric Missilier. Douze jeunes ont suivi cette formation, qui s’est déroulée en deux modules. Ces sessions ont permis aux participants de découvrir les responsabilités et l’importance du rôle de porte-drapeau lors des cérémonies mémorielles. Grâce à l’encadrement professionnel et à l’engagement des formateurs, les jeunes ont acquis des compétences essentielles pour honorer leur engagement civique tout en renforçant les valeurs de solidarité et de mémoire au sein de leur communautéChant des partisans - L’hommage de la Musique de la Garde républicaine à la Résistance aux GlièresDétail La Musique de la Garde républicaine a rendu, ce samedi 1er avril 2023, au Grand-Bornand, hommage aux combattants de l’ombre qui se sont opposés à l’occupant pendant les heures sombres de la Seconde Guerre mondiale. Cette cérémonie émouvante a rassemblé de nombreux participants, dont des vétérans, des représentants d’associations d’anciens combattants, et des membres de la communauté locale. Au son des pièces musicales emblématiques, la Garde républicaine a honoré la mémoire de ceux qui ont lutté pour la liberté et la justice, rappelant ainsi l’importance de leur sacrifice dans l’histoire de notre pays. Les discours prononcés par les autorités locales ont souligné la nécessité de transmettre ces valeurs aux générations futures, afin de préserver le souvenir de ces héros et de leur engagement pour la paix.79e anniversaire des combats du plateau Glières à la nécropole nationale de MoretteDétail Les Allobroges, chantée lors du 79e anniversaire des combats du plateau des Glières par le 27e BCA à Nécropole militaire nationale de Morette à La Balme-de-Thuy (25 mars 2023). Cette cérémonie commémorative a rassemblé de nombreux participants, dont des anciens combattants, des représentants des autorités locales et des membres de la communauté. L’interprétation de “Les Allobroges” par la fanfare du 27e BCA a résonné avec force, rappelant l’héroïsme et le sacrifice des résistants qui se sont battus pour la liberté sur ce plateau emblématique. Le moment a également été ponctué par des discours émus, soulignant l’importance de préserver la mémoire de ces événements et de transmettre leur héritage aux générations futures. Une minute de silence a été observée en l’honneur des combattants tombés, renforçant le message d’unité et de reconnaissance envers ceux qui ont lutté pour la France.Marseillaise lors du 79e anniversaire par Le 27e BCA à la nécropole de MoretteDétail Marseillaise chantée lors du 79e anniversaire des combats du plateau des Glières par le 27e BCA à Nécropole militaire nationale de Morette à La Balme-de-Thuy (26 mars 2023). Cette cérémonie, marquée par la solennité et l’émotion, a réuni des élus, des anciens combattants, ainsi que des membres de la communauté locale pour rendre hommage aux héros de la Résistance. L’interprétation de la Marseillaise par le 27e BCA a résonné dans la vallée, symbole d’unité et de mémoire. Des discours ont été prononcés, rappelant l’importance de ces combats pour la liberté et la dignité, et la nécessité de transmettre cette mémoire aux générations futures. Un moment poignant a été réservé à la mémoire des résistants tombés au combat, soulignant l’engagement et le sacrifice de ceux qui ont défendu les valeurs de la République sur ce plateau emblématique.Mémoire partagée des prisonniers de guerre Français et Ukrainiens durant la Seconde Guerre mondialeDétail intro]Le 14 février 2023, Le Souvenir Français recevait Chrystalle Zebdi-Bartz, Doctorante en Études Germaniques à l’Université de Lorraine, dont les recherches portent sur les camps de prisonniers de guerre en Moselle et en Sarre, et notamment sur celui du Ban Saint-Jean.[/intro] Lors de cette conférence, elle a exploré les conditions de détention et les expériences vécues par les prisonniers, tout en soulignant l’importance de la mémoire collective autour de ces événements tragiques. Alexandre Millet, Doctorant en histoire contemporaine à l’Université d’Angers, présentait également sa thèse sur les prisonniers français de Rawa-Ruska. Il a abordé la mémoire partagée des prisonniers de guerre Français et Ukrainiens durant la Seconde Guerre mondiale, mettant en lumière les échanges et les liens tissés entre ces deux groupes malgré les épreuves. Malheureusement, en raison d’un problème de caméra, nous n’avons pas pu capturer la fin de la conférence. Nous nous excusons pour ce désagrément.Chant des partisans par l'école primaire d'Entremont - 79e anniversaire de la mort du lieutenant Tom MorelDétail Chant des Partisans interprété, sous le vent et sous la pluie, par l’école primaire d’Entremont lors de la commémoration du 79e anniversaire de la mort du lieutenant Tom Morel, officier et résistant français, compagnon de la Libération - Maquis du plateau des Glières. Cette performance émouvante a rassemblé des élèves, des enseignants et des membres de la communauté pour honorer la mémoire de Tom Morel, dont le courage et l’engagement ont marqué l’histoire de la Résistance. Le chant, symbole de lutte et d’espoir, résonnait avec une intensité particulière en ce jour de commémoration. La participation des jeunes a souligné l’importance de transmettre la mémoire de ces héros aux générations futures, rappelant ainsi le rôle crucial des résistants dans la quête de liberté pendant les sombres heures de la Seconde Guerre mondiale. Film : 14 au 18 août 1944, les derniers témoins de la libération de ClusesDétail Soixante dix ans après ces événements, les acteurs ou témoins de ces combats se souviennent et apportent dans ce film leur vision de ces événements. Cinq jours durant du 14 au 18 août 1944 les différents maquis de la vallée de l’Arve participeront à la libération de la moyenne vallée de l’Arve. Ces combats marqueront la fin de l’occupation de la ville de Cluses. Les maquisards postés sur l'ensemble des coteaux surplombant Cluses mitraillent l’École d’horlogerie, tandis que d’autres mènent une action de guérilla dans les rues. En aval de Cluses, d’autres groupes empêchent l’arrivée de renforts allemands envoyés d’Annecy. Devant cette situation, les troupes allemandes fuient par Scionzier et Marnaz. Le lendemain la Haute -Savoie sera le premier département à se libéré par lui-même. Les soldats allemands ont riposté contre les Maquisards et on déplore des victimes dans les deux camps - des stèles au nom des personnes tuées nous rappellent la dure réalité des combats, et le sacrifice d'un grand nombre de combattants.Hommage aux soldats morts pour la France avec le « Souvenir Français » avec le Major Gérald MichiaraDétail Le Major Gérald Michiara fait carrière comme militaire dans la Légion étrangère. Aujourd’hui, il découvre l’association mémorielle du « Souvenir Français » et rend hommage aux soldats morts pour la France. Né le 10 décembre 1972 à Biarritz (Pyrénées-Atlantiques), le major Gérald Michiara est un athlète accompli, ancien champion de boxe, de sambo, de lutte libre, de kick-boxing et de full-contact entre 1988 et 2012. En parallèle de sa carrière militaire au sein de la Légion étrangère, il est également une personnalité populaire sur YouTube, où il partage ses expériences et son expertise sous le nom de Major Gérald sur la chaîne de la Légion étrangère. En outre, il anime sa propre chaîne sur la même plateforme, ainsi que sur TikTok, où il aborde divers sujets liés à la vie militaire et à la mémoire des anciens combattants, sensibilisant ainsi un large public à l’importance du devoir de mémoire et du respect envers ceux qui ont sacrifié leur vie pour la France.Le Souvenir Français - Défilé des porte-drapeaux des comités de la Haute-Savoie - AG 2022 à ClusesDétail Le Souvenir Français (74) - Le 3 décembre 2022, les porte-drapeaux des différents comités de la Haute-Savoie ont défilé lors de l’assemblée générale annuelle à Cluses. Cet événement a rassemblé de nombreux membres et sympathisants de l’association, témoignant ainsi de l’engagement collectif envers la mémoire des anciens combattants et des victimes de guerre. Au cours de cette journée, des discours ont été prononcés pour souligner l’importance de la transmission de la mémoire et rendre hommage à ceux qui ont sacrifié leur vie pour la France. Le défilé des porte-drapeaux, symbole de fierté et de respect, a été un moment fort, renforçant les liens entre les générations et rappelant le devoir de mémoire qui nous incombe. Le Souvenir Français - Présentation des porte-drapeaux à l'issue de l'assemblée générale 2022 à ClusesDétail Le Souvenir Français - Le 3 décembre 2022, à Cluses, s’est tenue l’assemblée générale de la délégation de la Haute-Savoie. À l’issue de cette réunion, une présentation des porte-drapeaux des différents comités locaux a été organisée devant les autorités présentes. Cet événement a mis en lumière l’engagement et le dévouement des porte-drapeaux, symboles de mémoire et de respect envers ceux qui ont servi la France. Les porte-drapeaux, en revêtant leurs uniformes, ont défilé avec fierté, représentant les divers comités et associations qui œuvrent pour la mémoire des anciens combattants. Cette cérémonie a été l’occasion de rappeler l’importance de la transmission de la mémoire collective et de rendre hommage aux sacrifices consentis par de nombreux hommes et femmes au cours de l’histoire.Souvenir Français - Marseillaise lors de la cérémonie monument aux morts. AG délégation Haute-SavoieDétail Le Souvenir Français (74) — Le 3 décembre 2022, lors de l’assemblée générale de la délégation de Haute-Savoie à Cluses, une émouvante cérémonie a eu lieu au monument aux morts, où la Marseillaise a été chantée en l’honneur des héros de notre nation. Cet événement a rassemblé de nombreux membres et sympathisants du Souvenir Français, tous unis dans un même élan de respect et de mémoire. La cérémonie a débuté par un dépôt de gerbes, suivi par l’interprétation de la Marseillaise, chantée avec ferveur par les participants. Ce moment fort a symbolisé la reconnaissance envers ceux qui ont sacrifié leur vie pour la liberté et la dignité de notre pays. Les porte-drapeaux, représentant divers comités et associations, ont fièrement brandi les drapeaux tricolores, renforçant l’importance de la mémoire collective dans la construction de notre identité nationale.Le concours national de la Résistance et de la DéportationDétail Le concours national de la Résistance et de la Déportation (CNRD) est un événement éducatif majeur en France, ouvert aux collégiens de troisième et aux lycéens dans les établissements scolaires français, tant en métropole qu’à l’étranger. Ce concours vise à sensibiliser les jeunes générations à l’importance de la mémoire historique et à l’héritage des luttes pour la liberté. À travers des recherches et des travaux individuels ou collectifs, les participants sont encouragés à plonger dans l’histoire de la Résistance et de la Déportation. Ils découvrent les témoignages poignants des résistants, les enjeux de la lutte contre l’oppression et les conséquences de ces événements sur notre société actuelle. En se confrontant à ces récits, les élèves sont invités à réfléchir aux valeurs de citoyenneté, de solidarité et de liberté. Le CNRD représente donc une occasion unique pour les jeunes d’enrichir leur culture historique tout en développant leur esprit critique et leur engagement civique. Il s’agit d’une véritable passerelle entre le passé et le présent, leur permettant de s’en inspirer et d’en tirer des leçons pour leur vie d’aujourd’hui.Relais de la flamme du soldat inconnu en Haute-SavoieDétail Relais de la flamme du soldat inconnu en Haute-Savoie Une fois encore, le 27e BCA (bataillon de chasseurs alpins) organisera le relais de la Flamme à l’occasion du 11 Novembre, une date emblématique marquant l’armistice de 1918. Comme lors des deux premières éditions, ce projet vise à perpétuer la mémoire des sacrifices des soldats français. La Flamme du soldat inconnu sera ainsi transportée à travers les communes de Haute-Savoie par le biais de quatre relais, quadrillant le département, du 10 au 11 novembre. Ce parcours, symbolique et solennel, est couru par les chasseurs alpins, souvent accompagnés d’enfants des écoles et de volontaires, renforçant ainsi le lien entre les générations. Cette initiative culmine avec la cérémonie départementale du 11 novembre, qui se tiendra place du souvenir à Annecy. Ce moment de recueillement permettra à tous de rendre hommage à ceux qui ont combattu pour la France, mais également de sensibiliser les plus jeunes à l’importance du devoir de mémoire. Par cette action, le 27e BCA souhaite non seulement honorer les héros d’hier, mais aussi transmettre des valeurs de courage, de solidarité et de patriotisme aux générations futures.La formation des porte-drapeauxDétail Pour honorer et perpétuer la mémoire des anciens, la relève est assurée : voici la nouvelle génération de porte-drapeaux. Ces jeunes engagés portent avec fierté les couleurs de notre histoire, participant ainsi à des cérémonies mémorielles et à des événements patriotiques. Leur rôle est essentiel pour transmettre les valeurs de respect, de courage et de dévouement qui caractérisent ceux qui ont combattu pour notre liberté. Formés et encadrés par des membres expérimentés, ces porte-drapeaux découvrent l’importance du devoir de mémoire et l’héritage qu’ils doivent préserver. À travers leur engagement, ils deviennent les ambassadeurs de la mémoire collective, s’assurant que les sacrifices des générations passées ne soient jamais oubliés. En étant présents lors des commémorations, ils inspirent également leurs pairs et les jeunes générations à s’investir dans la vie civique et à s’engager pour les valeurs qui fondent notre République. Leur passion et leur détermination témoignent de la vitalité de la mémoire et de l’histoire, rappelant à chacun d’entre nous l’importance de se souvenir et de rendre hommage à ceux qui ont sacrifié tant pour notre pays.Formation des porte-drapeaux au collège des afforêtsDétail Formation pour les jeunes porte-drapeaux du collège des Afforêts de La Roche-sur-Foron. Cette formation a pour objectif d’initier les élèves à l’importance du rôle de porte-drapeau lors des cérémonies commémoratives. Encadrés par des formateurs expérimentés, les jeunes ont appris les techniques de présentation des drapeaux, le protocole à suivre lors des événements, ainsi que l’histoire et la signification des symboles qu’ils représentent. Les élèves ont également été sensibilisés aux valeurs de la République, au respect des anciens combattants et à la nécessité de transmettre la mémoire collective. Cette expérience enrichissante leur permet de développer un sentiment d’engagement civique et de fierté, tout en renforçant leur lien avec l’histoire locale. À l’issue de la formation, les participants ont été invités à participer aux prochaines commémorations, assurant ainsi la relève pour les générations futures et perpétuant la mémoire des sacrifices faits pour la liberté.Soutien aux blessés du 27e BCA - Tiger raid TMBDétail Du 16 au 24 septembre, Marc, Timothée et Émilien, tous trois blessés au Mali en 2021, et une équipe d’encadrement du 27e BCA vont entreprendre le mythique Tour du Mont-Blanc (TMB). L’objectif est simple : reprendre la confiance perdue depuis leurs blessures pour les aider à se reconstruire et mener sans doute le combat le plus dur de leur vie. Ce défi sportif et humain est une occasion de renouer avec la nature, de surmonter des obstacles et de redécouvrir la force de la camaraderie au sein du groupe. À travers cette expérience, ces soldats témoigneront de leur résilience et de leur volonté de ne pas laisser les blessures physiques ou émotionnelles définir leur avenir. Chaque pas sur ce chemin emblématique sera une victoire sur les épreuves passées et un pas vers un nouveau départ. Soutenez le projet sur Leetchi, afin d’accompagner ces hommes dans leur démarche de guérison et de les aider à réaliser ce défi qui symbolise leur force et leur détermination.Hommage à Victor BevillardDétail Hommage à Victor Bevillard en présence des enfants des écoles, de Christine Tardy, déléguée Cantonale, des élus de Bassy et du délégué départemental du Souvenir Français de Haute-Savoie, Michel Flahaut. Victor Bevillard a été fusillé le 29 juin 1942 à l’âge de 44 ans à Suresnes, au mont Valérien. Condamné à mort pour aide à l’ennemi par le tribunal allemand de Paris, il a sacrifié sa vie pour défendre ses idéaux et sa patrie. Son engagement en faveur de la liberté et de la résistance a fait de lui un symbole de courage et de détermination. La cérémonie s’est tenue en mémoire de son sacrifice, réunissant élèves et élus pour honorer sa mémoire et rappeler l’importance de la lutte contre l’oppression. Les enfants ont également pris part à des lectures de poèmes et des chants patriotiques, témoignant ainsi de leur reconnaissance envers les héros de la Résistance. Victor Bevillard repose aujourd’hui à Ivry-sur-Seine (94), et son héritage continue d’inspirer les générations futures à se battre pour la liberté et la justice. Chant des partisans par les élèves du groupe scolaire Roger GuillerminDétail La journée du samedi 25 juin restera marquée dans les mémoires au Mont-Saxonnex. En témoignera cette plaque apposée sur la façade du groupe scolaire, désormais baptisé du nom de Roger Guillermin. Une vidéo montre le chant des partisans, interprété par les élèves du groupe scolaire, baptisé Roger Guillermin, également connu sous le nom de Carter, un aviateur résistant, fusillé en 1942. Cette cérémonie d’inauguration a été un moment fort de commémoration, honorant la mémoire d’un héros de la Résistance qui a sacrifié sa vie pour la liberté. Les enfants ont montré leur engagement en chantant avec ferveur, symbolisant ainsi le lien entre les générations et l’importance de transmettre les valeurs de courage et de résistance. Cet événement a permis de rappeler à tous l’importance de l’histoire et de la mémoire collective. Morette : Chant des partisans à la commémoration de l’appel du 18 juin aux GlièresDétail Commémoration de l’appel du 18 juin aux Glières avec des jeunes porte-drapeaux de Groisy, La Roche-sur-Foron et du collège Cluses Geneviève Anthonioz De Gaulle. Le chant des partisans a été interprété par la fanfare du 27e BCA. Cette cérémonie a rassemblé de nombreux participants, témoignant de l’importance de la mémoire et du devoir de commémoration face aux événements historiques qui ont marqué notre pays. Les jeunes porte-drapeaux ont fièrement représenté leur commune et leur collège, symbolisant l’engagement de la jeunesse dans la transmission des valeurs de la Résistance. La fanfare du 27e BCA a ajouté une dimension solennelle à l’événement, rendant hommage à ceux qui se sont battus pour la liberté. Ensemble, nous avons célébré l’esprit de résistance et le souvenir des héros qui ont marqué notre histoire. Morette : Marseillaise aux Glières 18 juin 2022Détail Commémoration de l’appel du 18 juin aux Glières avec des jeunes porte-drapeaux de Groisy, de la Roche-sur-Foron et du collège Cluses Geneviève Anthonioz De Gaulle. La Marseillaise a été interprétée par la fanfare du 27e BCA. Cette cérémonie a rassemblé des élèves et des représentants des collectivités locales, soulignant l’importance de la mémoire historique et du devoir de transmission. Les jeunes porte-drapeaux ont pris part avec fierté à cet hommage, témoignant de leur engagement civique et de leur volonté de porter haut les valeurs de la République. La fanfare du 27e BCA a su insuffler une ambiance solennelle à l’événement, rappelant l’importance de l’unité et de la résistance face aux défis du passé. Ensemble, nous avons célébré la liberté et rendu hommage à ceux qui ont lutté pour notre pays.Le chant des partisans par le collège Geneviève Anthonioz de Gaulle de ClusesDétail Le chant des partisans a été interprété par le collège Geneviève Anthonioz De Gaulle de Cluses, accompagné par l’harmonie municipale. Cette cérémonie a rassemblé 30 porte-drapeaux issus du monde mémoriel, de l’école des jeunes porte-drapeaux, ainsi que des cadets de la gendarmerie. Cette célébration a été l’occasion de rendre hommage à ceux qui ont combattu pour la liberté. Les jeunes élèves, en chantant ce chant emblématique de la Résistance, ont montré leur engagement envers la mémoire collective. La présence des porte-drapeaux et des cadets de la gendarmerie a également renforcé le lien entre les générations et souligné l’importance de la transmission des valeurs républicaines. Ensemble, ils ont créé une atmosphère solennelle, rappelant le sacrifice des héros du passé et l’importance de défendre les valeurs de liberté et de fraternité aujourd’hui. Commémoration 8 mai 1945 à BonnevilleDétail Afin de ne pas oublier les millions de morts de la Deuxième Guerre mondiale, une cérémonie s’est déroulée ce dimanche devant le monument aux morts sur les quais d’Arve. — Image mairie de Bonneville. Cette cérémonie a rassemblé des élus, des représentants d’associations d’anciens combattants, ainsi que des habitants de la commune. Des discours ont été prononcés pour rappeler l’importance de la mémoire collective et rendre hommage à ceux qui ont sacrifié leur vie pour la liberté. Un moment de recueillement a été observé, suivi d’une gerbe de fleurs déposée au pied du monument, symbole du respect et de la gratitude envers les victimes. Les chants patriotiques ont également ponctué cet hommage, renforçant l’émotion de ce moment solennel. Cérémonie du 8 mai 2022 à MarnazDétail Cérémonie du 8 mai 2022 à Marnaz La commémoration du 8 mai 2022 à Marnaz a rassemblé une foule d’habitants, d’élus et de représentants d’associations d’anciens combattants. La cérémonie a débuté par un discours prononcé par le maire, soulignant l’importance de se souvenir de la fin de la Seconde Guerre mondiale et de rendre hommage aux sacrifices consentis pour la liberté. Les enfants des écoles ont également pris part à la cérémonie, en interprétant des chants patriotiques, dont “La Marseillaise”, témoignant ainsi de la transmission de la mémoire aux nouvelles générations. Un dépôt de gerbes a eu lieu au monument aux morts, suivi d’une minute de silence en mémoire des victimes de la guerre. La cérémonie s’est clôturée par un moment convivial autour d’un verre de l’amitié, renforçant les liens entre les participants et la communauté.Commémoration la victoire du 8 mai 1945 à Cluses en cette année 2022Détail Dimanche, les clusiennes et clusiens ont commémoré la victoire du 8 mai 1945. La commémoration a été marquée par la présence de la jeunesse, dans le cadre du devoir de mémoire. En prélude à la cérémonie, les cadets de la gendarmerie ont fleuri les tombes des morts pour la France. Des collégiens du collège Anthonioz de Gaulle, des lycéens du Lycée Charles Poncet et des élèves de l'école du Noiret ont participé à la cérémonie. Accompagnée par l'orchestre d'harmonie, la chorale du collège a chahté la Marseillaise et le chant des partisans. Les jeunes sapeurs-pompiers étaient également présents tout comme les jeunes portes drapeaux. Commémoration du 8 mai 1945 à BonnevilleDétail Cérémonie du 8 mai 2022 à Bonneville La commémoration du 8 mai 2022 à Bonneville a rassemblé une foule d’habitants, d’élus et de représentants d’associations d’anciens combattants. La cérémonie a débuté par un discours prononcé par le maire, soulignant l’importance de se souvenir de la fin de la Seconde Guerre mondiale et de rendre hommage aux sacrifices consentis pour la liberté. Les enfants des écoles ont également pris part à la cérémonie, en interprétant des chants patriotiques, dont “La Marseillaise”, témoignant ainsi de la transmission de la mémoire aux nouvelles générations. Un dépôt de gerbes a eu lieu au monument aux morts, suivi d’une minute de silence en mémoire des victimes de la guerre. La cérémonie s’est clôturée par un moment convivial autour d’un verre de l’amitié, renforçant les liens entre les participants et la communauté.Spectacle : Seulement se direDétail Dans le cadre de la commémoration du 08 mai 1945, La Compagnie Anao présentera le spectacle “Seulement se dire” samedi 7 mai à 20h au Théâtre de Cluses. Ce spectacle est une réflexion poignante sur les conséquences de la guerre et l’importance de la mémoire collective. À travers des récits émouvants, des témoignages et des performances artistiques, la Compagnie Anao invite le public à se remémorer les sacrifices et les luttes pour la paix. L’événement se veut non seulement un hommage aux victimes de la Seconde Guerre mondiale, mais également un moment de partage et de sensibilisation pour les jeunes générations. Entretien et fleurissement des tombes des anciens combattants à ClusesDétail Deux fois par an, un devoir de mémoire est accompli au cimetière du Chevran. Le Souvenir Français et l’UNC-74 ont entretenu et fleuri les tombes des combattants de la Seconde Guerre mondiale. Ce devoir s’inscrit dans la perpétuation du souvenir et rend hommage aux combattants à la veille de la commémoration du 8 mai 1945 à Cluses. Cette action symbolique rappelle l’importance de se souvenir des sacrifices consentis par ces hommes et femmes pour défendre la liberté et la paix. Les membres de l’association, ainsi que des représentants des autorités locales, se rassemblent pour un moment de recueillement et de respect, renforçant ainsi les liens intergénérationnels autour de la mémoire collective. Le fleurissement des tombes témoigne de la gratitude des générations actuelles envers celles qui ont combattu pour notre avenir.150e anniversaire de la guerre de 1870-1871Détail Photos illustrant les commémorations du 150e anniversaire de la guerre de 1870-1871 La guerre de 1870-1871 a 150 ans, elle est le premier conflit franco-allemand. Loin dans le temps, loin dans nos mémoires, un morceau d’histoire de France qui passe rapidement lorsque l’on veut bien l’évoquer. Elle sommeille à l’ombre des deux guerres mondiales du XXe siècle. Rares sont les évènements aussi fondateurs et précurseurs. Rares sont les épisodes historiques qui ont autant influé sur la destinée de l’Europe. Parce qu’il est à l’origine de la chute du Second Empire, de la proclamation de la IIIème République, de l’unité allemande, de la Commune de Paris et d’un dramatique contentieux franco-allemand qui se prolongea durant 75 ans, ce conflit est une matrice du XXe siècle, de notre histoire européenne et contemporaine. Une matrice pour les guerres modernes qui vont suivre avec le rôle fondamental de l’artillerie, le feu dont la violence s’accroit, l’implication des populations civiles par la presse et le phénomène des francs-tireurs. On se bat sur le sol français ; Paris connaît un siège terrible ; des figures héroïques s’affirment tel GAMBETTA ; des cités résistent dans le drame national telles Belfort ou Bitche ; malgré le sursaut républicain, la défaite saisit le pays ; l’unité allemande est consacrée dans la Galerie des Glaces de Versailles. Ces faits, ces souvenirs, cette Alsace-Moselle peinte en noire sur les cartes de France, ont abreuvé les femmes et les hommes de 14-18, dont certains furent aussi ceux de 1940. Par la suite, ce souvenir s’est estompé en raison de l'ampleur des combats de la Grande Guerre puis des tragédies de la Seconde Guerre mondiale. Le ministère des Armées, deuxième acteur culturel de l’État et acteur essentiel de la politique de mémoire, souhaite faire de ce 150e anniversaire un moment de « retour en mémoire » et de transmission d’une page de notre histoire nationale et européenne. Ainsi, nous plaçons ces commémorations sous l’angle de l’amitié franco-allemande. Nos actions valoriseront la programmation culturelle, touristique et pédagogique des sites patrimoniaux et des musées. Je pense, par exemple, au remarquable « musée de la guerre de 1870 et de l’annexion » à Gravelotte. Nous soutiendrons également les initiatives et les projets locaux. Faire vivre la mémoire et la transmettre n’est pas un devoir. C’est une responsabilité collective, c’est un travail de la Nation toute entière. 1870 inaugure 75 années de conflit franco-allemand suivies de 75 années de paix en Europe occidentale. Faisons du 150ème anniversaire de cette guerre souvent oubliée l’occasion de réfléchir à notre identité européenne. Souvenons-nous des mots de Victor HUGO, « une guerre entre Européens est une guerre civile ».11 novembre 2021 avec les jeunes du collège Geneviève Anthonioz De GaulleDétail Commémoration du 11 novembre 2021 à Cluses avec les jeunes du collège Geneviève Anthonioz De Gaulle. Cette cérémonie, en mémoire des soldats tombés au combat lors de la Première Guerre mondiale et des conflits suivants, a rassemblé des élèves, des membres de la communauté et des autorités locales. Les jeunes du collège, impliqués dans le devoir de mémoire, ont pris part aux hommages en lisant des textes, en interprétant des chants patriotiques et en déposant des fleurs sur le monument aux morts. La participation des élèves a permis de transmettre les valeurs de paix et de respect, tout en sensibilisant la jeunesse à l’importance de se souvenir des sacrifices consentis pour notre liberté. Ce moment solennel a renforcé les liens entre les générations, soulignant l’importance de préserver la mémoire collective.Souvenir Français 74 Assemblée générale du Souvenir Français de Haute-Savoie à AmancyDétail Souvenir Français 74 - Assemblée générale du Souvenir Français de Haute-Savoie à Amancy. Lors de cette assemblée générale, les membres du Souvenir Français de Haute-Savoie se sont réunis pour faire le bilan des activités de l’année écoulée et planifier les actions futures. Les discussions ont porté sur l’importance de la mémoire collective et des commémorations, ainsi que sur les projets visant à sensibiliser la jeunesse aux valeurs de la Résistance et du devoir de mémoire. Des intervenants ont partagé leurs témoignages et expériences, renforçant ainsi le lien entre les générations. L’assemblée a également été l’occasion de remercier les bénévoles et les partenaires qui soutiennent les actions de l’association tout au long de l’année. Ensemble, ils s’engagent à perpétuer le souvenir des anciens combattants et à transmettre leurs valeurs aux générations futures.L'application Géomémoire vu par des élèves de CM2Détail La prise en main de l'application géomémoire par une classe de CM2 au cimetière Le Plessis-Belleville La commune du Plessis-Belleville fait figure de pionnière. Ce vendredi matin, le Souvenir français, une association mémorielle destinée à sauvegarder la mémoire des moments forts de l'histoire combattante nationale, y lance officiellement l'application « mémoiredHomme ». L'outil technologique, destiné aux appareils Apple, permet de géolocaliser dans les cimetières communaux les sépultures de soldats morts pour la France. Au lendemain de la Première Guerre mondiale, de nombreuses familles ont fait pression pour rapatrier leur combattant dans leur tombe familiale. Ainsi, 250 000 corps ont été restitués et inhumés dans les cimetières communaux. Aujourd'hui, 350 000 à 400 000 corps sont enterrés dans des tombes civiles. Mais au fil des années, leur avenir est incertain. En effet, la disparition des familles conduit à la destruction des tombes, ce qui constitue une « amputation de la mémoire » pour le Souvenir français. « L'objectif de cette application est de sanctuariser la tombe, d'assurer son entretien quand il n'y a plus de famille, mais aussi de faire perdurer la mémoire du soldat mort pour la France, explique Michel Hadj, directeur national du Souvenir français. Cela permet aussi de créer une vie au sein de la commune. » Au Plessis-Belleville, sept sépultures de soldats ont été géolocalisées. A l'entrée du cimetière, une plaque indique d'ailleurs leur présence. Dominique Smaguine, le maire de la commune, se connecte à l'application et un plan du cimetière s'affiche sur son smartphone. Des macarons indiquent où ces tombes se trouvent. Arrivé devant l'une d'elles, le nom du soldat s'affiche, ainsi que sa photo et son histoire. Une voix off peut également raconter le destin de ce combattant. Serge BARCELLINIContrôleur Général des Armées (2s)Président Général de l'association Le Souvenir Français, 3 November 2022 Géomémoire, la nouvelle application Souvenir FrançaisDétail Présentation de l’application GéoMémoire, la mémoire de votre commune, du territoire, des habitants, la mémoire collective, de celles et ceux qui sont Morts pour le France. GéoMémoire permet de rendre possible la découverte de chaque tombe familiale dans laquelle repose un « Mort pour le France » au moyen des outils modernes que constituent les téléphones portables et les tablettes. Grâce à cette application, vous pouvez explorer et découvrir le destin d’un combattant Mort pour la France, accéder à des informations historiques, des récits de vie et des témoignages. GéoMémoire s’inscrit dans une démarche de valorisation du patrimoine mémoriel et encourage les utilisateurs à se connecter à l’histoire locale tout en rendant hommage à ceux qui ont sacrifié leur vie pour notre liberté. Cette initiative vise également à sensibiliser les jeunes générations à l’importance de la mémoire collective et à l’engagement des anciens combattants.Monsieur Lœuillet, Délégué Général du Souvenir Français du MorbihanDétail Monsieur Lœuillet, Délégué Général du Souvenir Français du Morbihan vous raconte son parcours au sein de l’association, et les activités en cours dans sa délégation. Le Souvenir français du Morbihan est une association nationale créée en 1887 qui garde le souvenir des soldats morts pour la France par l’entretien des tombes et monuments commémoratifs et regroupe 1153 membres. Mercredi 7 octobre, son président, le contrôleur général des armées Serge Barcellini a tenu le congrès départemental devant une cinquantaine de membres dans une salle de l’Espace Montcalm à Vannes, en présence de David Robo, maire de Vannes, de Christine Penhouët, vice-présidente du conseil départemental et de Philippe Prévost, président de la Société des membres de la Légion d'honneur. La guerre d'IndochineDétail 70 ans de Diên Biên Phu : Serge Barcellini président du souvenir français, association qui garde le souvenir des soldats morts pour la France par l'entretien de tombes et de monuments commémoratifs revient sur cet épisode de l'histoire française. Le Vietnam a célébré mardi 7 mai le 70e anniversaire de la victoire de Dien Bien Phu contre les troupes françaises, sous le signe de la réconciliation avec l'ancienne puissance coloniale. Pour la première fois le gouvernement français a été invité à participer aujourd'hui à la cérémonie de commémoration. Le ministre français des Armées Sébastien Lecornu doit assister mardi à une grande parade, organisée tous les dix ans, rassemblant des milliers de soldats, policiers et représentants de la société civile vietnamienne, à la gloire du parti communiste et de l'indépendance. "C'est le dernier grand anniversaire décennal pour lequel il va encore y avoir des anciens combattants français et vietnamiens donc c'est un très grand anniversaire", souligne Serge Barcellini président du souvenir français. "La participation de ministres français souligne l'intérêt d'une mémoire qui commence à être partagée", dit-il. Dien Bien Phu c'est l'indépendance du Vietnam" "On assiste à une progression de la vie commémorative au Vietnam", explique Serge Barcellini. "Pendant très longtemps le Vietnam a inscrit son histoire nationale autour de cette victoire. Dien Bien Phu c'est l'indépendance du Vietnam", assure-t-il. "Le Vietnam est en train de s'imposer comme une très grande nation et à travers ce choix il s'impose également à travers la vie commémorative", poursuit le spécialiste. Dans la "cuvette de Dien Bien Phu", la population a considérablement augmenté. On est ainsi passé de 1.500 habitants en 1953 à 150.000 habitants aujourd'hui. Un développement "sans véritable intérêt pour les sites mémoriel", souligne Serge Barcellini. Il assure cependant qu'un effort a été fait ces dernières années "pour mettre en valeur" ces sites. "On voit qu'il a là l'intérêt de faire du site de Dien Bien Phu un site mémoriel." En France, le 7 mai 1954, jour de la chute du camp retranché, a laissé le souvenir d'une humiliation militaire. Les 56 jours et nuits de combats ont fait 13.000 morts et disparus, dont plus de 3.000 parmi les soldats de diverses nationalités se battant sous le drapeau tricolore. Tous les corps n'ont pas été rapatriés. "Nous pensons qu'il y a dans les fosses communes plus d'un millier de corps et le problème que nous avons c'est que pour trouver ces corps il faut avoir une volonté archéologique", assure Serge Barcellini. Il appelle à agir malgré l'urbanisation massive dans cette zone. Selon lui, il reste encore beaucoup à apprendre sur cette période et sur cette bataille. Serge BARCELLINIContrôleur Général des Armées (2s)Président Général de l'association Le Souvenir Français, 3 November 2022Les fusillés de 1941Détail 2021 marque le 80e anniversaire de l'année 1941, l'année de la montée en puissance des répressions. Le Président Général du Souvenir Français Serge Barcellini revient donc sur l'histoire et la mémoire des fusillés de la Seconde Guerre mondiale et notamment des fusillés du Mont-Valérien. Lieu de culte médiéval devenu forteresse militaire au cours de XIXème siècle, le Mont-Valérien a été le principal lieu d’exécution de résistants et d’otages en France par l’armée allemande pendant la Seconde Guerre mondiale. La multiplicité des parcours des 1008 fusillés, dont Victor Bevillard, nous permet aujourd’hui d’en décrire la diversité. Après la guerre, le site est choisi pour honorer la mémoire des morts pour la France de 1939 à 1945, et, le 18 juin 1960, le général de Gaulle y inaugure le Mémorial de la France combattante. Ces hommes, assassinés parce qu’ils étaient résistants, otages, Juifs ou communistes sont autant de rappels à notre histoire qui firent naturellement de ce site le premier des Hauts lieux de la mémoire nationale du ministère des Armées, aujourd'hui géré par l'Office national des anciens combattants et victimes de guerre. Serge BARCELLINIContrôleur Général des Armées (2s)Président Général de l'association Le Souvenir Français, 3 November 2022Monsieur Guy, Délégué Général du Souvenir Français des Hauts-de-SeineDétail Quatrième vidéo de notre série « Découvrez les bénévoles du Souvenir Français » ! Monsieur Guy, Délégué Général du Souvenir Français des Hauts-de-Seine, vous raconte son parcours au sein de l’association et les activités en cours dans sa délégation. Dans cette vidéo, Monsieur Guy partage son engagement en tant que bénévole, mettant en lumière l’importance du devoir de mémoire et les actions menées pour honorer les combattants et les victimes des guerres. Il évoque également les projets actuels visant à sensibiliser les jeunes générations à l’histoire et à la mémoire collective. Un témoignage inspirant sur le rôle essentiel des bénévoles dans la préservation du souvenir et la transmission des valeurs républicaines. Serge BARCELLINIContrôleur Général des Armées (2s)Président Général de l'association Le Souvenir Français, 3 November 2022Tibère-Inglesse, Délégué Général du Souvenir Français du VaucluseDétail Monsieur Tibère-Inglesse, Délégué Général du Souvenir Français du Vaucluse vous raconte son parcours au sein de l’association, et les activités en cours dans sa délégation ! Mercredi 3 mai, le président national du Souvenir français, le contrôleur général des armées Serge Barcellini était en Vaucluse pour remettre au lycée Mistral d'Avignon, le drapeau de l'association Rhin et Danube (notre édition du 4 mai). Après la cérémonie, il était convié par Jean-Claude Tibère-Inglesse, délégué général de Vaucluse et les présidents des comités d'Apt et de Sault, Jean-Paul Jouval et Claude Nalet, à découvrir les chemins de la mémoire. Accueilli par Francis Farge et Christian Bellot, les maires de Lioux et de Saint-Saturnin-lès-Apt devant le mur des fusillés, le président national a pu découvrir les différents circuits jalonnant le territoire et matérialisant les différents lieux où se déroulèrent les actions de la Résistance. Plusieurs enfants de résistants ont accompagnés la délégation sur les différents sites, notamment les anciens terrains de parachutages. Serge Barcellini a félicité les comités du Vaucluse, pour la qualité de cette réalisation mémorielle qui permet de ne pas oublier que le secteur d'Apt a été un des centres névralgiques des opérations de parachutages et d'atterrissages pendant la Seconde guerre mondiale et qui permet surtout de ne pas oublier le sacrifice de ceux qui le payèrent de leur vie et dont les noms sont gravés sur les différentes stèles commémoratives. Serge BARCELLINIContrôleur Général des Armées (2s)Président Général de l'association Le Souvenir Français, 3 November 2022La guerre d'AlgérieDétail 2022 marquera le soixantième anniversaire de la guerre d’Algérie. En janvier 2021, l’historien Benjamin Stora a remis au Président Emmanuel Macron un rapport en vue de la préparation de ce soixantième anniversaire. Le Président Général du Souvenir Français, Serge Barcellini, revient sur ce rapport et sur ce que préconise notre association pour ce 60e anniversaire. Il souligne l’importance de reconnaître les souffrances et les sacrifices des soldats, des harkis et des civils touchés par ce conflit. L’association milite pour des actions de mémoire, des cérémonies de commémoration et des initiatives éducatives afin de transmettre l’histoire de cette période complexe et de favoriser le dialogue entre les générations. Un appel à l’unité et à la réconciliation pour honorer la mémoire de tous ceux qui ont été affectés par la guerre d’Algérie. Serge BARCELLINIContrôleur Général des Armées (2s)Président Général de l'association Le Souvenir Français, 3 November 2022Christelle Defert, bénévole et déléguée Générale du Souvenir Français de l'OiseDétail Madame Christelle Defert, Déléguée Générale du Souvenir Français de l’Oise, vous raconte son parcours au sein de l’association et les activités en cours dans sa délégation. Elle partage son engagement passionné pour la mémoire des soldats et des victimes des conflits, ainsi que les diverses initiatives mises en place pour sensibiliser les jeunes et le grand public à l’importance du devoir de mémoire. Parmi les projets en cours, des commémorations, des rencontres éducatives et des collaborations avec des établissements scolaires sont prévues pour transmettre l’histoire et honorer les sacrifices de ceux qui ont servi la France. Son témoignage met en lumière le rôle essentiel des bénévoles dans la préservation de la mémoire collective et l’importance de transmettre cette mémoire aux futures générations. Serge BARCELLINIContrôleur Général des Armées (2s)Président Général de l'association Le Souvenir Français, 3 November 2022 Pascal Solofrizzo, bénévole et Délégué Général du Souvenir Français pour la Meurthe-et-MoselleDétail Monsieur Pascal Solofrizzo, Délégué Général du Souvenir Français pour la Meurthe-et-Moselle, vous raconte son parcours au sein de l’association et les activités en cours dans sa délégation. Dans son témoignage, il évoque son engagement pour la mémoire des soldats et des civils ayant souffert lors des conflits. Il présente également les différentes initiatives mises en place pour sensibiliser les jeunes générations à l’histoire et à l’importance du devoir de mémoire. Parmi les projets en cours, des commémorations, des activités pédagogiques dans les établissements scolaires, ainsi que des collaborations avec d’autres associations mémorielles sont prévues. Son implication et son dévouement illustrent le rôle crucial des bénévoles dans la préservation de la mémoire collective et la transmission des valeurs républicaines. Serge BARCELLINIContrôleur Général des Armées (2s)Président Général de l'association Le Souvenir Français, 3 November 2022L'égalité mémorielle entre les hommes et les femmes.Détail À l'occasion du 8 mars, journée internationale des droits des femmes, Le Souvenir Français souhaite mettre en avant le destin de deux femmes : Marcelle Henry et Marie Sautet, et souhaite revenir sur l'égalité mémorielle entre les hommes et les femmes. Marcelle Henry Marcelle Henry est née le 7 septembre 1895 à Angers (Maine-et-Loire) où son père est alors inspecteur départemental du Travail dans l'industrie. Après des études secondaires au lycée de jeunes filles de Limoges puis au cours secondaire du 15e arrondissement à Paris (1908-1912), elle intègre le lycée Victor Duruy, deux ans après la mort de son père. Bachelière, licenciée en Histoire-Géographie, possédant par ailleurs un bon niveau en anglais, elle enseigne pendant trois ans de 1915 à 1919, d'abord au collège de garçons de Chatillon sur Seine (Côte d'Or) puis au collège de Langres (Haute-Marne). En septembre 1919, Marcelle Henry, suivant la tradition paternelle, entre au ministère du Travail où elle est d'abord auxiliaire temporaire puis secrétaire auxiliaire. En 1920, elle passe brillamment le concours de rédacteur et est titularisée en 1922. Après le décès de sa mère en 1925, elle se retrouve chargée de famille et doit prendre entièrement à sa charge son frère aîné, Victor, qui, atteint depuis son jeune âge d'une maladie incurable, est inapte au travail. Promue sous-chef de bureau en 1931 elle dirige, au ministère, place de Fontenoy, à partir de 1937, le bureau de l'hygiène et de la sécurité des travailleurs de la Direction du Travail. Catholique fervente, elle prend position contre la collaboration dès les lendemains de l'armistice et développe une atmosphère de résistance au sein du ministère. Elle entre en liaison avec la Résistance et constitue, chez elle, dans sa maison d'Athis-Mons, des dépôts de tracts qu'elle distribue dans les usines. En même temps, elle amène plusieurs de ses collègues à la lutte active et use de ses fonctions publiques pour couvrir les agissements clandestins de ses subordonnés. Elle donne également asile à des réfugiés poursuivis. A partir de 1942, en plus de ses fonctions professionnelles, elle est placée à la tête du Service central et du Secrétariat de la Direction du Travail. Elle reçoit systématiquement une notation administrative très élevée et fait en outre l'objet d'appréciations élogieuses de la part de ses chefs qui la considèrent comme un élément précieux possédant une culture étendue et faisant preuve de qualités d'organisation et d'initiative. En septembre 1943, elle est incorporée aux Forces françaises combattantes, au titre du BCRA (Bureau central de renseignements et d'action), les services secrets de la France Combattante. Elle travaille alors, comme agent de liaison, au circuit d'évasion VIC que dirige Henri Levin. Ce réseau prend en charge les officiers français et alliés. Agent P.1 à partir du 1er novembre 1943, elle assure l'hébergement des évadés lors de leur passage à Paris et travaille sous les ordres du commandant Jacques Mitterrand, alias "Julien". La Gestapo l'arrête le 4 juillet 1944 à son domicile parisien du boulevard Saint-Michel, croyant y trouver "Julien", vraisemblablement à la suite des aveux d'un membre du réseau. Durant de cruels interrogatoires, elle parvient à ne pas parler sinon pour décharger plusieurs de ses collaboratrices, également arrêtées. Internée à Fresnes, Marcelle Henry est condamnée à mort au moment ou elle est promue sous-lieutenant des Forces françaises combattantes (agent P. 2) et ne doit son salut qu'au désarroi allemand du mois d'août 1944, son dossier étant probablement égaré. L'approche des Alliés fait qu'elle est déportée le 15 août 1944 par le dernier convoi de 2 200 résistants et aviateurs alliés quittant Paris. Arrivée le 21 août 1944 au camp de concentration de Ravensbrück elle est envoyée à Torgau, kommando de Buchenwald, où les détenus travaillent pour une usine de fabrication de munitions et d'explosifs. Il semble qu'elle refuse de travailler pour l'industrie allemande ce qui lui vaut de subir des privations supplémentaires. En janvier 1945, le kommando est évacué sur Ravensbrück où Marcelle Henry est libérée par la Croix-Rouge le 9 avril 1945. Rapatriée en France le 14 avril par l'intervention de la Croix-Rouge, elle décède le 24 avril 1945 à Paris, à l'hôpital Claude Bernard des suites des privations et des mauvais traitements. Elle est inhumée au cimetière parisien à Bagneux (Hauts-de-Seine). Proposée en 1943 pour une inscription au tableau de sous-directeur ou de directeur adjoint, son arrestation en juillet 1944 a empêché cette promotion. Ce n'est qu'à titre posthume que, par arrêté du 10 janvier 1946, Marcelle Henry est nommée sous-directeur honoraire au ministère du Travail et de la Sécurité sociale, récompensant des titres résistants éminents mais aussi une carrière d'exception. Chevalier de la Légion d'honneur Compagnon de la Libération - décret du 27 avril 1945 Croix de Guerre 1939-1945 avec palme Officier du Mérite Social à titre posthume Marie Sautet Marie Sautet, née le 15 mai 1859 à Metz et morte à Issy-les-Moulineaux le 10 janvier 1937, a utilisé, avec son mari, la totalité de sa fortune pour envoyer des colis aux soldats de la Première Guerre mondiale. Marie Sautet est née Étienne à Metz le 17 mai 1859 au 61 rue Serpenoise. Elle est la cadette de deux autres enfants et la fille de Jean-Pierre Étienne, rentier né à Murville (Meurthe-et-Moselle) et de Marie-Jeanne-Joséphine Étienne née à Mercy-le-Bas (Meurthe-et-Moselle). Elle passe les premières années de sa vie au sein de l'artère principale de la ville jusqu'au décès de son père en 1864, puis change plusieurs fois d'adresse. La guerre de 1870 entre la France de Napoléon III et l'Empire Prusse provoque le blocus de la ville de Metz. Marie et sa mère participent aux soins des malades de la typhoïde, de la variole et des blessés aux côtés des Dames de Metz. Elle est décorée d'une petite croix en or par le médecin-chef en 1871 pour acte de solidarité. En 1882, elle devient madame Alfred Sautet en l'église Saint-Vincent de Metz. Après leur union, le couple déménage à Paris où il tient une boutique de maroquinerie qui fera leur fortune, au 36 rue Réaumur dans le 3e arrondissement. Guerre de 1914-1918 Au début de la guerre, les époux n'ayant pas d'enfants, décident d'aider les soldats mobilisés. Ils envoient des colis depuis leur boutique à Paris. Soutenus par un réseau d'expatriés et par les autorités militaires, ils créent une entreprise de solidarité. Avec l'aide de cinq ouvrières, ils envoient des centaines de colis quotidiennement, accompagnés de cartes de soutien. Des entreprises les fournissent en tabac, chocolat, bonbons, boîtes de conserve, livres et magazines et les blanchisseries rapportent le linge oublié. Arrivé à destination, chaque colis est distribué aux troupes par un gradé, à raison d'un paquet par personne. De tous les fronts, prisonniers ou blessés dans les hôpitaux, les soldats décident de lui répondre en retour. En remerciement pour les colis reçus, quelques-uns confectionnent des souvenirs. D'autres joignent à leur courrier des dessins, des photographies les représentant, des poèmes, des chansons ou des fleurs séchées. Bilan de guerre Marie Sautet a été la marraine de 40 régiments d'infanterie, des bataillons de chasseurs, de 8 régiments belges, de batteries d'artillerie, d'escadrons de cavalerie, de régiments de zouaves et de spahis, de fusiliers marins, d'hôpitaux et trains de blessés, ainsi que de camps de prisonniers. Sur la totalité des cinq années d'ouvrage, les époux dépensent approximativement plus de six millions de francs, envoient plus d'un million de colis et plus de 100 tonnes de tabacs aux combattants. Ces dons perdurent après la signature de l'armistice et madame Marie Sautet étend son aide aux soldats démunis, aux veuves et orphelins de guerre. Ce travail pousse le couple à la ruine et après la mort de son époux, Marie s'exile dans un hospice pour déshérités et vit d'une rente viagère obtenue par les anciens combattants. Elle ne garde comme effets personnels que les lettres et cadeaux que les poilus lui ont envoyé pendant le conflit. Elle se confiera au Journal Paris-Midi du 21 avril 1927 : « J'ai été bien récompensée. J'ai conservé dans une armoire, plus de 90 000 lettres de filleuls ». Les hommages En 1921, Alfred Sautet aidé par le général de Maud'Huy, décide de regrouper toutes les Amicales de chasseurs à pied et alpins en une fédération pour fournir une aide morale ou matérielle aux soldats dans le besoin. Il en devient le premier président et lui attribue le nom de Fédération Nationale des Anciens Chasseurs. Marie est surnommée "Marraine de France" ou "Maréchal des Marraines" par les soldats et la presse, le 152e régiment d'infanterie, alors premier régiment de France, la désigne comme marraine officielle et les 1er et 20e bataillons de chasseurs lui octroient le titre de "chasseur de 1ere classe". Sa poitrine se trouve couverte de décorations : Chevalier de l'Ordre d’Élisabeth de Belgique, honorée par la médaille de la Reconnaissance française, le ruban rouge, la médaille hospitalière des Sauveteurs bretons, la médaille de la bataille du Hartmannswillerkopf, le prix de vertu par l'Académie française, la médaille militaire, ainsi que la médaille commémorative de la guerre de 1870. On lui remet un diplôme d'honneur pour son œuvre durant la guerre et "l'œuvre du souvenir des défenseurs de Verdun" pour sa contribution financière à l'élaboration du monument de Douaumont. « A consacré, pendant toute la guerre, son activité et sa fortune à l'amélioration du sort de nombreux soldats au front, ainsi que des blessés et des malades en traitement dans les formations sanitaires » (décret du 21 avril 1927). Marie Sautet est nommée au grade de chevalier dans l'ordre national de la Légion d'honneur, après la demande de 50 chefs de corps, le 21 avril 1927. Le 29 octobre 1927, la croix lui est remise des mains du Général Gouraud dans la cour des Invalides à Paris. En 1928, le maire de Metz, Paul Vautrin, les convie en tant qu'invités d'honneur de la Fête nationale du 14 juillet. Durant la cérémonie, il leur délivre un diplôme de reconnaissance. Marie Sautet est invitée dans toute la France par les anciens combattants et leurs fractions militaires. Elle participe à des banquets et des festivités dès la fin de la guerre et jusqu'au milieu des années 1930. Fin de vie Durant la durée du conflit, les animaux jouent un rôle aussi bien technique que moral et sa petite chienne, "Mémère", est sacrée "Mascotte des Chasseurs" par un commandant du 1er bataillon en 1917 dans l'Aisne et l'un des rares animaux nommés brigadiers d'honneur. La petite chienne meurt en 1930 et repose au cimetière pour animaux d'Asnières sous un monument érigé en son honneur. En décembre 1935, Alfred Sautet meurt dans leur demeure rue Réaumur. Le 10 janvier 1937, Marie, âgée de 78 ans, meurt à son tour dans l'hospice d'Issy-les-Moulineaux. Des obsèques nationales ont lieu dans l'église de la ville, financées par le président de la République et la ville de Metz. Ils reposent ensemble au cimetière du Père-Lachaise à Paris. Le 26 mai 1989, une petite rue prend son nom dans sa ville natale. Le don au Musée Au soir de leur vie, les époux Sautet décident le don à la ville de Metz de l'ensemble des courriers, documents et objets reçus dans le cadre de leur action patriotique. Le don est accepté en séance du conseil municipal de Metz du 3 décembre 1937. La collection suit l'inscription de douze tapisseries de jeunesse de Marie. Le préposé aux collections, dresse l'inventaire de 10 395 éléments : courriers, cartes, décorations, diplômes, journaux, photographies, objets et souvenirs, etc. Depuis, la collection Marie Sautet est conservée en réserve du musée de la Cour d'Or à Metz. Serge BARCELLINIContrôleur Général des Armées (2s)Président Général de l'association Le Souvenir Français, 3 November 2022 1870, la guerre oubliéeDétail 2020 et 2021 ont été les années du 150e anniversaire de la guerre franco-allemande de 1870-1871. Une guerre aujourd’hui oubliée, et pourtant fondamentale dans la compréhension du temps présent. Cette commémoration a été l’occasion de rappeler l’importance de cet événement historique dans la construction des relations entre la France et l’Allemagne. Elle a également permis d’explorer les conséquences de cette guerre sur la société française, l’émergence du nationalisme, et la naissance de la Troisième République. À travers des conférences, des expositions, et des publications, le Souvenir Français a œuvré pour faire revivre la mémoire de ces événements et sensibiliser les jeunes générations à leur impact sur l’histoire contemporaine. Des projets pédagogiques dans les écoles ont été mis en place pour favoriser une meilleure compréhension de cette période cruciale et encourager le débat sur la mémoire et l’identité nationale. Serge BARCELLINIContrôleur Général des Armées (2s)Président Général de l'association Le Souvenir Français, 3 November 2022Vidéo Découvrez le Français (3/3) : Comment vous pouvez rejoindre l'association et adhérer au Souvenir Français !Détail Dans ce troisième et dernier épisode, on vous explique comment vous pouvez rejoindre l’association et adhérer au Souvenir Français. Rejoindre le Souvenir Français, c’est s’engager à préserver la mémoire des soldats et des civils qui ont sacrifié leur vie pour notre liberté. En devenant membre, vous participez à des actions mémorielles, à l’organisation d’événements commémoratifs, et à la promotion de l’histoire et de la mémoire collective. Pour adhérer, il vous suffit de visiter notre site internet où vous trouverez un formulaire d’inscription en ligne. Vous pouvez également contacter votre délégation locale pour plus d’informations sur les activités proposées et les différentes manières de vous impliquer. Chaque adhésion compte et contribue à la pérennité de notre mission. Rejoignez-nous et faites vivre le souvenir de ceux qui ont servi notre pays ! Serge BARCELLINIContrôleur Général des Armées (2s)Président Général de l'association Le Souvenir Français, 3 November 2022Découvrez le Souvenir Français (2/3) : nouveaux défis que doit relever le Souvenir FrançaisDétail Dans ce deuxième épisode, on vous parle des nouveaux défis que doit relever le Souvenir Français pour 2021 et les années à venir. Le Souvenir Français se trouve face à plusieurs défis cruciaux. Tout d’abord, il est essentiel de continuer à sensibiliser les jeunes générations à l’importance de la mémoire et de l’histoire, en intégrant des programmes éducatifs et des initiatives scolaires. Ensuite, l’association doit s’adapter aux nouvelles technologies et aux outils numériques pour diffuser la mémoire de manière innovante et accessible. Cela inclut le développement de ressources en ligne, d’applications et de contenus multimédias pour toucher un public plus large.[/p] Enfin, la pérennité de l’association dépend également de la mobilisation de bénévoles et de soutiens financiers. Il est primordial d’encourager l’engagement citoyen et d’établir des partenariats avec d’autres associations, collectivités et institutions pour renforcer nos actions mémorielles. En surmontant ces défis, le Souvenir Français pourra continuer à honorer la mémoire de ceux qui ont servi notre pays et à transmettre leur héritage aux générations futures. Serge BARCELLINIContrôleur Général des Armées (2s)Président Général de l'association Le Souvenir Français, 3 November 2022Découvrez Le Souvenir Français (1/3) - quand a été créé Le Souvenir Français, et quelles sont ses principales missionsDétail Dans ce premier épisode, on vous explique quand est créé Le Souvenir Français, et surtout quelles sont ses principales missions. Le Souvenir Français a été fondé en 1887 par des anciens combattants qui souhaitaient honorer la mémoire de leurs camarades tombés au champ d’honneur lors de la guerre de 1870. Son objectif initial était de préserver la mémoire des soldats disparus et de veiller à ce que leurs sacrifices ne soient jamais oubliés. Ainsi, le Souvenir Français joue un rôle crucial dans la préservation de notre patrimoine mémoriel et dans l’éducation des futures générations à l’importance du souvenir. Serge BARCELLINIContrôleur Général des Armées (2s)Président Général de l'association Le Souvenir Français, 3 November 2022Vœux 2021 du Souvenir Français Haute-SavoieDétail Michel Flahaut, délégué général du Souvenir Français de Haute-Savoie, présente les vœux de l'association pour 2021. Au nom du Souvenir Français départemental des membres du bureau et moi même délégué général du souvenir français de haute savoie nous vous présentons nos meilleurs voeux en ce début d'année 2021 ne vous souhaitons à tous une bonne santé dans cette période si difficile qui faut-il l'espérer ne sera plus qu'un mauvais souvenir rapidement. Ayant une pensée pour nous adhérons disparu et toutes les victimes civiles et militaires une année 2019 particulièrement éprouvante pour notre association que de présence aux cérémonies patriotiques du ou directives ministérielles seule grande rencontre notre assemblée annuelle à cruseilles entre deux phases de confinement l'année 2000. 2021 sera je l'espère vraiment un beau démarrage dans notre vie mémorielle cérémonie de grandeur de notre pays lui mai 14 juillet 11 novembre etc 150e anniversaire de la guerre 1870 avec quatre conférences dans quatre villes de notre département reprise des réunions bureau assemblée des comités voyage mémorielle avec les élèves participation de notre drapeau à l'école des jeunes porte drapeau remise à chaque comité à vos porte drapeau d'une chemisette blanche pour les cérémonies nos réunions également avec le président les porte-drapeaux et le bureau départemental nous a semblé deux comités nous avons le plaisir de retrouver deux comités Chamonix et aint-Jeoires à qui nous souhaitons la bienvenue. Le bureau départemental et moi même nous voulons nous vœux de bonne année espérons vous retrouver bientôt sur notre site internet. Comité du Souvenir Français (74), 3 November 2022Le nom du pèreDétail Sauvons les tombes des combattants Mort pour le France ! Des tombes de combattants Morts pour la France disparaissent chaque jour dans nos cimetières communaux. En sauvant leurs tombes, nous sauvegardons notre mémoire. Il est de notre devoir de préserver ces sépultures, qui sont des témoins silencieux de l’histoire et des sacrifices consentis par ceux qui ont défendu notre patrie. Chaque tombe raconte une histoire unique, celle d’un homme ou d’une femme qui a combattu pour la liberté et la paix. Malheureusement, le temps et l’abandon mettent en péril ces lieux de mémoire. De nombreuses tombes sont oubliées, négligées ou endommagées. En prenant soin d’elles, nous rendons hommage à ces héros et nous permettons aux générations futures de se souvenir de leur engagement. C’est pourquoi il est crucial de mobiliser les communautés, les élus et les associations pour œuvrer ensemble à la restauration et à l’entretien de ces lieux de mémoire. Que ce soit par des initiatives locales, des collectes de fonds ou des campagnes de sensibilisation, chaque action compte pour préserver notre patrimoine mémoriel. Ensemble, sauvons les tombes des combattants et assurons la transmission de leur mémoire. Chaque geste, aussi petit soit-il, peut faire une grande différence dans la sauvegarde de notre histoire collective. Engageons-nous pour que jamais leurs sacrifices ne soient oubliés !Interview de Serge Barcellini sur la quête annuelle du Souvenir FrançaisDétail Le Souvenir Français organise sa quête traditionnelle les 30 et 31 octobre et les 1er et 2 novembre 2020. Aidez-nous à sauver les tombes des soldats Mort pour le France inhumés dans les cimetières communaux.Le Souvenir Français et la généalogieDétail À l'occasion du Salon virtuel de la Fédération française de généalogie, Le Souvenir Français tient un stand et présente le partenariat qu'ils viennent de signer pour le 150e anniversaire de la guerre de 1870-1871.Hommage à Richard Andrès et Léon Bouvard — 2019Détail En ce dimanche matin, Le Consul Général d'Espagne, le Préfet de Haute-Savoie, le Président de l'Amicale des résistants Espagnols, les élus et les membres d'associations de combattants et mémorielles ont honoré le 75e anniversaire de la mort de deux résistants. La stèle honnore, Richard Andrès et Léon Bouvard tués par les SS, lors d'un retour en voiture de Thônes avec un poste de radio qui devait servir de liaison avec l'Angleterre pour les parachutages sur le plateau des Glières.La petite histoire du monument aux morts de la Ville de ClusesDétail Diaporama sur l’histoire du monument aux morts de la Ville de Cluses du 7 octobre 1923 au 29 mai 2018. Ce diaporama retrace l’évolution et l’importance du monument aux morts de Cluses, un symbole fort de la mémoire collective. Érigé en 1923, ce monument rend hommage aux soldats et civils tombés durant les conflits, en particulier ceux de la Première et de la Seconde Guerre mondiale. Au fil des années, le monument a été le témoin de nombreuses cérémonies commémoratives, réunissant la population clusienne pour honorer ceux qui ont sacrifié leur vie pour la liberté et la paix. Chaque année, des élus, des associations de mémoire et des jeunes porte-drapeaux se rassemblent pour perpétuer ce souvenir. Le diaporama met en lumière les différents événements marquants liés à ce monument, notamment les rénovations, les célébrations anniversaires et les témoignages des familles des victimes. En célébrant ce lieu, nous affirmons notre engagement à préserver la mémoire des générations passées et à transmettre cette histoire aux futures générations. En redécouvrant l’histoire du monument aux morts de Cluses, nous renforçons notre attachement à notre patrimoine mémoriel et à la reconnaissance des sacrifices consentis pour notre liberté.Hommage à Richard Andrès et Léon Bouvard — 2018Détail En ce dimanche matin, Le Consul Général d'Espagne, le Préfet de Haute-Savoie, le Président de l'Amicale des résistants Espagnols, les élus et les membres d'associations de combattants et mémorielles ont honoré le 74e anniversaire de la mort des deux résistants. La stèle honnore Léon Bouvard et Richard Andrès tués par les SS, lors d'un retour en voiture de Thônes avec un poste de radio qui devait servir de liaison avec l'Angleterre pour les parachutages sur le plateau des Glières.Avoir 20 ans en 1940Détail Témoignages de Clusiens âgés d’une vingtaine d’années en 1940. Un film réalisé par Jean-François BOCQUET en 2015, qui plonge dans les souvenirs d’hommes et de femmes de Cluses ayant vécu la Seconde Guerre mondiale à un âge crucial de leur vie. À travers leurs récits poignants, le film met en lumière les expériences, les luttes et les espoirs de cette génération confrontée à l’occupation et aux conséquences du conflit. Les témoignages abordent des thèmes variés : la mobilisation, la vie quotidienne sous l’occupation, les actions de résistance, ainsi que les moments de solidarité et d’entraide qui ont marqué cette période difficile. Ces voix, souvent empreintes d’émotion, nous rappellent l’importance de se souvenir des leçons du passé et de la résilience de ceux qui ont su faire face à l’adversité. En rediffusant ces témoignages, nous continuons à honorer la mémoire de ceux qui ont vécu ces événements et à transmettre leur histoire aux générations futures.La cérémonie des 70 ans de la libération de ClusesDétail Découvrez en images la cérémonie de la commémoration des 70 ans de la libération de Cluses, du lundi 18 août 2014. Vous étiez nombreux à pouvoir apprécier la prise de parole emblématique de certains acteurs de la Seconde Guerre mondiale, qui ont partagé leurs souvenirs et réflexions sur cette période cruciale de notre histoire. Les discours ont résonné avec émotion, rappelant les sacrifices et les luttes qui ont conduit à la liberté de notre ville. La cérémonie s’est poursuivie par un magnifique buffet républicain, où les participants ont pu échanger et se remémorer ensemble ces moments historiques. Pour clôturer la journée, un bal populaire a permis à tous de célébrer dans la convivialité et la joie, rendant hommage à l’esprit de fraternité qui a prévalu lors de la libération. Cette journée restera gravée dans les mémoires, unissant les générations autour de la mémoire de ceux qui ont lutté pour notre liberté.Cérémonie d'hommage et obsèques des sous-officiers Bruno Delobel et Maxime TirvaudeyDétail Le 4 mars 2013, dans les locaux de l’École militaire de haute montagne (EMHM) de Chamonix, les autorités civiles et militaires ont rendu un dernier hommage aux deux soldats de l’école décédés en montagne le 27 février 2013. L’adjudant-chef Bruno Delobel et le sergent-chef Maxime Tirvaudey, tous deux aspirants guides de haute montagne, ont perdu la vie alors qu’ils participaient à une mission de formation en milieu alpin. La cérémonie, empreinte d’une profonde émotion, a vu la participation de nombreux camarades, amis et familles, qui se sont réunis pour honorer leur mémoire. Les discours prononcés ont rappelé leur dévouement et leur engagement au service de la France, ainsi que leur passion pour la montagne, un environnement qu’ils aimaient tant. Les autorités militaires ont souligné l’importance de leur contribution à l’entraînement des futures générations de soldats, tout en exprimant leurs condoléances aux proches des disparus. Une minute de silence a été observée en mémoire des deux soldats, et une gerbe de fleurs a été déposée en leur honneur, symbolisant le respect et la reconnaissance de tous ceux qui les ont connus. Ce moment solennel a également été l’occasion de rappeler la dangerosité des missions en montagne et l’importance de la sécurité en milieu alpin.Nécrologie du major Bruno Delobel de l'E.M.H.M.Détail Le 27 férvrier 2013, dans la matinée, deux sous-officiers instructeurs de l’école militaire de haute montagne (EMHM) ont fait une chute mortelle alors qu’ils évoluaient en crampons et piolets dans le massif du Mont-Blanc. Ils ont dévissé pour une raison inconnue alors qu’ils évoluaient en cordée dans l’Envers des Aiguilles de Chamonix Mont-Blanc. L’adjudant-chef Bruno Delobel et le sergent-chef Maxime Tirvaudey étaient tous deux aspirants guides de haute montagne.Jean de Lattre de Tassigny pseudo Charles Dequenne, instituteur libreDétail En cavale pour regagner la France libre, l'héroïque commandant Jean de Lattre de Tassigny se fait habilement passer pour un certain Charles Dequenne, petit instituteur de campagne. Ce n'est que l'une des péripéties de son improbable évasion, décidément digne des plus grandes œuvres romanesques. Dans les jours qui suivent, Jean de Lattre, sous son nouveau nom, doit naviguer à travers des chemins périlleux, évitant les patrouilles ennemies tout en se fondant dans la vie rurale de la France occupée. Chaque village qu’il traverse est un défi, où la méfiance règne et où chaque regard peut trahir son identité secrète. Son esprit tactique, forgé par les batailles, lui permet de déjouer les soupçons, mais il sait que la moindre erreur pourrait le ramener vers un destin tragique. Avec l’aide de quelques complices fidèles, il se fraye un chemin à travers les paysages dévastés de la France, retrouvant peu à peu l’espoir d’une liberté que lui et tant d’autres convoitent ardemment. Mais, dans l’ombre, des traîtres guettent, et la tension monte à chaque étape de son parcours.Les Maquis de l'AinDétail Les Maquis de l'Ain — Qui étaient ces courageux maquisards qui évoluèrent dans l'Ain dès 1943 ? Ces maquisards, composés de jeunes hommes et femmes déterminés, provenaient souvent de milieux modestes, mais leur engagement pour la liberté et la justice transcendaient les barrières sociales. Organisés en groupes, ils se réfugiaient dans les forêts et les montagnes, où ils planifiaient des actions de sabotage contre les infrastructures ennemies et luttaient pour protéger les populations locales persécutées par l’occupant. Leur bravoure était palpable, mais leur combat s’accompagnait de sacrifices, et beaucoup d’entre eux payèrent de leur vie cette résistance acharnée. Leurs actions, bien que parfois discrètes, avaient un impact considérable sur le moral des troupes allemandes et participèrent à l’affaiblissement de l’occupation. Les maquisards créèrent un réseau de solidarité, reliant les populations rurales à leurs luttes, et leur mémoire est devenue un symbole de résistance et de courage pour les générations suivantes. Aujourd’hui encore, le souvenir de ces héros résonne à travers les villages et les vallées, rappelant à tous l’importance de la liberté et de la lutte contre l’oppression. Appel du 18 juin 1940, texte et discours enregistré par le général de GaulleDétail Le 18 juin 1940, le général de Gaulle lançait son appel aux Français à s’unir dans l’action pour libérer la France. Cet appel n’a pas été enregistré, mais en voici le texte. « Les chefs qui, depuis de nombreuses années, sont à la tête des armées françaises, ont formé un gouvernement. Ce gouvernement, alléguant la défaite de nos armées, s'est mis en rapport avec l'ennemi pour cesser le combat. Certes, nous avons été, nous sommes submergés par la force mécanique, terrestre et aérienne de l'ennemi. Infiniment plus que leur nombre, ce sont les chars, les avions, la tactique des Allemands qui nous font reculer. Ce sont les chars, les avions, la tactique des Allemands qui ont surpris nos chefs au point de les amener là où ils en sont aujourd’hui. Mais le dernier mot est-il dit ? L'espérance doit-elle disparaître ? La défaite est-elle définitive ? Non ! Croyez-moi, moi qui vous parle en connaissance de cause et vous dis que rien n’est perdu pour la France. Les mêmes moyens qui nous ont vaincus peuvent faire venir un jour la victoire. Car la France n'est pas seule ! Elle n'est pas seule ! Elle n'est pas seule ! Elle a un vaste Empire derrière elle. Elle peut faire bloc avec l'Empire britannique qui tient la mer et continue la lutte. Elle peut, comme l'Angleterre, utiliser sans limites l'immense industrie des Etats-Unis.Cette guerre n'est pas limitée au territoire de notre malheureux pays. Cette guerre n'est pas tranchée par la bataille de France. Cette guerre est une guerre mondiale. Toutes les fautes, tous les retards, toutes les souffrances n'empêchent pas qu'il y a, dans l'univers, tous les moyens pour écraser un jour nos ennemis. Foudroyés aujourd'hui par la force mécanique, nous pourrons vaincre dans l'avenir par une force mécanique supérieure. Le destin du monde est là. Moi, général de Gaulle, actuellement à Londres, j'invite les officiers et les soldats français qui se trouvent en territoire britannique ou qui viendraient à s'y trouver, avec leurs armes ou sans leurs armes, j'invite les ingénieurs et les ouvriers spécialisés des industries d'armement qui se trouvent en territoire britannique ou qui viendraient à s'y trouver, à se mettre en rapport avec moi. Quoi qu'il arrive, la Flamme de la résistance française ne doit pas s'éteindre et ne s'éteindra pas. Demain, comme aujourd'hui, je parlerai à la radio de Londres. »Youtube du SF74 Articles externes Espace vidéo national Chaîne youtube nationale
Le Souvenir Français œuvre pour que vive la mémoire de notre Nation au travers de trois grandes actions :1La sauvegarde de la totalité des tombes des combattants Morts pour la France et éviter que tous les jours les restes de combattants rejoignent les fosses communes municipales suite à des sépultures tombées en déshérence.2Le maintien des cérémonies patriotiques locales aux coté des grand date nationale et ce,bien que le nombre d’anciens combattants diminuent chaque année.3Le développement des voyages mémoriels afin qu’aucun enfant de France ne quitte sa scolarité sans avoir découvert un lieu de notre mémoire nationale ou participer à une commémoration.Pour atteindre ces objectifs,nous avons besoin de vous !