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Ce moment de recueillement et de mémoire est l’occasion pour les habitants de Viuz-en-Sallaz de se rassembler afin de rendre hommage aux soldats Mort pour le France qui ont donné leur vie pour la liberté et la paix. En ce jour symbolique, les discours et les hommages rappelleront l’importance de cette date dans l’histoire nationale et le devoir de mémoire qui unit les générations. La cérémonie sera également l’occasion de transmettre aux jeunes l’importance de cette commémoration, en perpétuant les valeurs de respect, de courage et de sacrifice des soldats qui se sont battus pour défendre leur patrie.
Une plaque commémorative à son nom a été dévoilée lors d’une cérémonie émouvante, en présence d’un membre de sa famille et du maire de Cluses. Cette plaque, désormais installée sur la façade de l’école construite en 1895, rappelle que Laurent Molliex faisait partie des premiers jeunes clusiens accueillis dans cet établissement. En honorant sa mémoire, la Ville témoigne de sa reconnaissance éternelle envers les sacrifices des soldats qui ont défendu la France.
Ce geste simple et solennel, réalisé sous le regard bienveillant des habitants et des autorités locales, marque l’importance de transmettre le devoir de mémoire aux plus jeunes. À travers ce dépôt de gerbe, Bonneville réaffirme son attachement aux valeurs de paix et de respect, unissant les générations autour du souvenir et de la reconnaissance.
Poursuivi par la police de Vichy, Roger Astier est révoqué de ses fonctions d’instituteur, malgré les protestations unanimes des habitants de Talloires, où il est apprécié et respecté. Contraint de quitter son poste, il devient cultivateur, vigneron et secrétaire du syndicat agricole de Talloires-Montmin. En parallèle, avec le soutien de son épouse, il s’engage activement dans l’organisation de la résistance armée. Ensemble, ils participent au ravitaillement des maquis, assurent les liaisons clandestines, organisent des émissions radio secrètes et coordonnent des opérations de parachutage. Leur engagement sans faille a joué un rôle déterminant dans la lutte pour la liberté.
En hommage aux combattants et à toutes les victimes de la Seconde Guerre mondiale, une cérémonie solennelle s’est tenue à l’occasion des 80 ans de la libération des Houches. Le moment fort de cette commémoration fut le dépôt de gerbe, marquant le souvenir des sacrifices consentis pour la liberté. Cet événement rassemble les générations, unies dans le devoir de mémoire et la reconnaissance envers ceux qui ont lutté pour notre paix actuelle.
Près de Pont-de-Vaux, sur le terrain "JUNOT" un appareil bimoteur HUDSON dépose dans la nuit du 21/22 septembre deux hommes chargés d'étudier les possibilités potentielles des maquis dans les départements de la Région R1.
Il s'agit du Capitaine Jean ROSENTHAL (CANTINIER) du B.C.R.A. (Bureau Central de Renseignements et d'Action) et du Capitaine Richard HESLOP (XAVIER), agent de la French section du S.O.E. (Secret Opération Executive) dirigée par le Colonel Maurice BUCKMASTER.
Le Special Operations Executive (S.O.E.- est né en juillet 1940 de la fusion de trois sections ultra-secrètes; deux du FOREIGN OFFICE et une du WAR OFFICE. Ces sections créées dès l'invasion de l'Autriche (11 mars 1938) avaient pour objectif, en cas de conflit, d'engager des actions subversives politiques en Allemagne. En juillet 1940, lors de la création du Special Operations Executive (S.O.E)., les directives données par Sir Winston CHURCHILL au nouvel organisme furent brèves :"Et maintenant mettez le feu à l'Europe". Cette phrase clé fixait la mission du S.O.E.
La venue de ces deux officiers britannique et français est la suite logique des différents appels lancés par les Mouvements de Résistance et en particulier de Jean MOULIN et du Général Charles DELESTRAINT.
Ces hommes repartirent vers Londres dans la nuit du 16/17 octobre par le terrain "AIGLE" près de Manziat. Le rapport établi étant positif, une mission interalliée est immédiatement constituée et expédiée sur la France.
Cette mission est dirigée par l'officier britannique Richard HESLOP avec : comme officier radio Owen Denis JOHNSON, membre de l'OSS, Jean ROSENTHAL, officier de la France Libre, représentant le B.C.R.A. et enfin Elizabeth Devereux-Rochester (ROCHESTER), agent de liaison de Richard HESLOP.
Ils se poseront dans la nuit du 18/19 octobre sur le terrain "Orion", près de Bletterans (Jura).
Jean ROSENTHAL (CANTINIER) couvrira les maquis de Savoie Richard HESLOP (XAVIER), Denis Johnson (PAUL) et Elizabeth Devereux-Rochester, après trois mois passés en Haute Savoie, viendront se fixer au PC des maquis de l'Ain, impressionnés par le travail et l'organisation déjà réalisés.
Une excellente entente va régner entre les membres du PC ROMANS et cette mission S.O.E. Peu après, toute une série de parachutages sera envisagée. Malheureusement un temps exécrable annulera provisoirement toutes opérations.
Ce moment poignant a rappelé l’importance du devoir de mémoire, particulièrement auprès des jeunes générations, engagées à perpétuer le souvenir de ces sombres périodes de l’Histoire.
Au printemps 1943, Ernest Neyrinck, chef de l'A.S. du secteur d'Annecy, confie la direction du maquis à Dino Bennamias (Ben) et Marcel Zanarolli (Zanzi).
À ses débuts, en mai 1943, le maquis compte une dizaine de résistants. Au bout de quelques mois, de nombreux jeunes réfractaires rejoignent le réseau et intègrent le maquis. En août 1943, le groupe de maquisards atteint 62 personnes.
Les réfractaires arrivent des quatre coins de la France. Beaucoup viennent d’Annecy mais aussi de Paris, Marseille, Lyon, Avignon, Limoges, Strasbourg… Ils viennent d’horizons sociaux variés : étudiants, cultivateurs, maçons, meuniers, pâtissiers, carrossiers, teinturiers…
Tous transitent par Annecy en utilisant des boîtes aux lettres secrètes comme celle du Pasteur Paul Chapal. Paul Chapal prend de gros risques : il achemine les jeunes volontaires vers les responsables du maquis, reçoit de nombreuses familles juives et organise leur passage clandestin en Suisse. Paul Chapal collabore avec Monsieur Picollet, un chauffeur de bus parfaitement au courant de ces mouvements, qui reste muet comme une tombe.
Avant de rejoindre le maquis, les nouvelles recrues sont hébergées à Annecy, dans un chalet à proximité de l'hôtel du Lion d'Or. Après quelques jours d'attente, les jeunes sont confiés aux responsables des Confins, venus en ville pour se ravitailler.