Votre demande ne peut-être envoyée
Merci de vérifier les champs suivants :
Poursuivi par la police de Vichy, il est révoqué, malgré les protestations unanimes de la population de Talloires ou il est aimé et respecté. Il devient cultivateur, vigneron et secrétaire du syndicat agricole de Talloires-Montmin. Roger Astier travaille (avec son épouse) aussi à l'organisation de la résistance armée : ravitaillement du maquis, liaisons, émissions clandestines, parachutages…
Près de Pont-de-Vaux, sur le terrain "JUNOT" un appareil bimoteur HUDSON dépose dans la nuit du 21/22 septembre deux hommes chargés d'étudier les possibilités potentielles des maquis dans les départements de la Région R1.
Il s'agit du Capitaine Jean ROSENTHAL (CANTINIER) du B.C.R.A. (Bureau Central de Renseignements et d'Action) et du Capitaine Richard HESLOP (XAVIER), agent de la French section du S.O.E. (Secret Opération Executive) dirigée par le Colonel Maurice BUCKMASTER.
Le Special Operations Executive (S.O.E.- est né en juillet 1940 de la fusion de trois sections ultra-secrètes; deux du FOREIGN OFFICE et une du WAR OFFICE. Ces sections créées dès l'invasion de l'Autriche (11 mars 1938) avaient pour objectif, en cas de conflit, d'engager des actions subversives politiques en Allemagne. En juillet 1940, lors de la création du Special Operations Executive (S.O.E)., les directives données par Sir Winston CHURCHILL au nouvel organisme furent brèves :"Et maintenant mettez le feu à l'Europe". Cette phrase clé fixait la mission du S.O.E.
La venue de ces deux officiers britannique et français est la suite logique des différents appels lancés par les Mouvements de Résistance et en particulier de Jean MOULIN et du Général Charles DELESTRAINT.
Ces hommes repartirent vers Londres dans la nuit du 16/17 octobre par le terrain "AIGLE" près de Manziat. Le rapport établi étant positif, une mission interalliée est immédiatement constituée et expédiée sur la France.
Cette mission est dirigée par l'officier britannique Richard HESLOP avec : comme officier radio Owen Denis JOHNSON, membre de l'OSS, Jean ROSENTHAL, officier de la France Libre, représentant le B.C.R.A. et enfin Elizabeth Devereux-Rochester (ROCHESTER), agent de liaison de Richard HESLOP.
Ils se poseront dans la nuit du 18/19 octobre sur le terrain "Orion", près de Bletterans (Jura).
Jean ROSENTHAL (CANTINIER) couvrira les maquis de Savoie Richard HESLOP (XAVIER), Denis Johnson (PAUL) et Elizabeth Devereux-Rochester, après trois mois passés en Haute Savoie, viendront se fixer au PC des maquis de l'Ain, impressionnés par le travail et l'organisation déjà réalisés.
Une excellente entente va régner entre les membres du PC ROMANS et cette mission S.O.E. Peu après, toute une série de parachutages sera envisagée. Malheureusement un temps exécrable annulera provisoirement toutes opérations.
Au printemps 1943, Ernest Neyrinck, chef de l'A.S. du secteur d'Annecy, confie la direction du maquis à Dino Bennamias (Ben) et Marcel Zanarolli (Zanzi).
À ses débuts, en mai 1943, le maquis compte une dizaine de résistants. Au bout de quelques mois, de nombreux jeunes réfractaires rejoignent le réseau et intègrent le maquis. En août 1943, le groupe de maquisards atteint 62 personnes.
Les réfractaires arrivent des quatre coins de la France. Beaucoup viennent d’Annecy mais aussi de Paris, Marseille, Lyon, Avignon, Limoges, Strasbourg… Ils viennent d’horizons sociaux variés : étudiants, cultivateurs, maçons, meuniers, pâtissiers, carrossiers, teinturiers…
Tous transitent par Annecy en utilisant des boîtes aux lettres secrètes comme celle du Pasteur Paul Chapal. Paul Chapal prend de gros risques : il achemine les jeunes volontaires vers les responsables du maquis, reçoit de nombreuses familles juives et organise leur passage clandestin en Suisse. Paul Chapal collabore avec Monsieur Picollet, un chauffeur de bus parfaitement au courant de ces mouvements, qui reste muet comme une tombe.
Avant de rejoindre le maquis, les nouvelles recrues sont hébergées à Annecy, dans un chalet à proximité de l'hôtel du Lion d'Or. Après quelques jours d'attente, les jeunes sont confiés aux responsables des Confins, venus en ville pour se ravitailler.
80 ans après les faits, une cérémonie a été organisée ce mercredi soir. Mené par les jeunes dumonts de l’école primaire Roger Guillermin un hommage aux victimes a été célébré, notamment, en racontant les évènements de cette sombre journée. L’occasion pour eux d’assurer le devoir de transmission. Kézia Poudou était présente à cette cérémonie. Reportage 8 Mont-Blanc
Né au Gabon, Charles N'TCHORÉRÉ s'engage en 1916 dans un régiment de tirailleurs. En 1940, le capitaine Charles N'THORERE et ses hommes sont faits prisonniers près d'Amiens. Il est abattu pour avoir réclamé un traitement identique à ceux des officiers français.
Après avoir passé en revue les troupes sur le plateau des Glières (Haute-Savoie), Emmanuel Macron a salué les 105 résistants inhumés à Nécropole militaire nationale de Morette, à Thônes, ces "héros" qui ont défendu "9000 hectares de France libre au creux des cimes. À 1400 mètres d'altitude, au-dessus d'elle-même, la France s'élevait. Elle vivait telle qu'elle n'aurait jamais dû cesser de vivre, telle qu'elle ne devrait jamais cesser d'exister", a-t-il ajouté en présence de trois sections de chasseurs alpins et de près de 600 enfants.
Il a aussi rendu hommage à la diversité des 465 maquisardsqui se regroupèrent de janvier à mars 1944 sur le plateau pour recevoir des parachutages d'armes des Alliés, dans la perspective du Débarquement de Provence, en août 1944.