Le Souvenir Français
Délégation de la Haute-Savoie (74)
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René Hardy, dénonciateur de Jean Moulin ?

René Hardy, dénonciateur de Jean Moulin ?

Le 21 juin 1943, la Gestapo décapite la Résistance à Caluire, en banlieue lyonnaise. Réunis dans la maison du docteur Dugoujon, Jean Moulin et les cadres de l’“armée des ombres” ont été trahis. Depuis plusieurs mois, les services allemands multiplient les coups de filet, mais ce jour-là, la prise est de taille.

Alors que Jean Moulin et ses six compagnons sont embarqués dans les Traction des nazis, René Hardy, alias “Didot”, parvient à s’échapper. Il est le seul à ne pas avoir été menotté par les hommes de Klaus Barbie, et les balles tirées à son encontre le frôlent à peine. Capturé peu après par la police française, il est remis à la Gestapo, mais réussit à s’évader de façon spectaculaire, malgré un bras dans le plâtre. Cette audace et cet esprit de résistance témoignent de la détermination de ceux qui luttaient contre l’occupation allemande, illustrant le courage et la résilience des membres de la Résistance française en ces temps sombres.

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L'incroyable histoire de Roger ASTIER, instituteur résistant à Talloires (74)

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L'incroyable histoire de Roger ASTIER, institeur résistant à Talloires (74)

Poursuivi par la police de Vichy, Roger Astier est révoqué de ses fonctions d’instituteur, malgré les protestations unanimes des habitants de Talloires, où il est apprécié et respecté. Contraint de quitter son poste, il devient cultivateur, vigneron et secrétaire du syndicat agricole de Talloires-Montmin. En parallèle, avec le soutien de son épouse, il s’engage activement dans l’organisation de la résistance armée. Ensemble, ils participent au ravitaillement des maquis, assurent les liaisons clandestines, organisent des émissions radio secrètes et coordonnent des opérations de parachutage. Leur engagement sans faille a joué un rôle déterminant dans la lutte pour la liberté.

Dépôt de gerbe lors de la cérémonie des 80 ans de la libération des Houches

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Dépôt de gerbe lors de la cérémonie des 80 ans de la libération des Houches à la stèle des Trabets.

En hommage aux combattants et à toutes les victimes de la Seconde Guerre mondiale, une cérémonie solennelle s’est tenue à l’occasion des 80 ans de la libération des Houches. Le moment fort de cette commémoration fut le dépôt de gerbe, marquant le souvenir des sacrifices consentis pour la liberté. Cet événement rassemble les générations, unies dans le devoir de mémoire et la reconnaissance envers ceux qui ont lutté pour notre paix actuelle.

Mission interalliée MUSC, réseau Marksman

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Fin septembre 1943 se termine sur un événement qui aura bientôt de profondes répercussions sur l'évolution des maquis de l'Ain.

Près de Pont-de-Vaux, sur le terrain "JUNOT" un appareil bimoteur HUDSON dépose dans la nuit du 21/22 septembre deux hommes chargés d'étudier les possibilités potentielles des maquis dans les départements de la Région R1.

Il s'agit du Capitaine Jean ROSENTHAL (CANTINIER) du B.C.R.A. (Bureau Central de Renseignements et d'Action) et du Capitaine Richard HESLOP (XAVIER), agent de la French section du S.O.E. (Secret Opération Executive) dirigée par le Colonel Maurice BUCKMASTER.

Le Special Operations Executive (S.O.E.- est né en juillet 1940 de la fusion de trois sections ultra-secrètes; deux du FOREIGN OFFICE et une du WAR OFFICE. Ces sections créées dès l'invasion de l'Autriche (11 mars 1938) avaient pour objectif, en cas de conflit, d'engager des actions subversives politiques en Allemagne. En juillet 1940, lors de la création du Special Operations Executive (S.O.E)., les directives données par Sir Winston CHURCHILL au nouvel organisme furent brèves :"Et maintenant mettez le feu à l'Europe". Cette phrase clé fixait la mission du S.O.E.

La venue de ces deux officiers britannique et français est la suite logique des différents appels lancés par les Mouvements de Résistance et en particulier de Jean MOULIN et du Général Charles DELESTRAINT.

Ces hommes repartirent vers Londres dans la nuit du 16/17 octobre par le terrain "AIGLE" près de Manziat. Le rapport établi étant positif, une mission interalliée est immédiatement constituée et expédiée sur la France.

Cette mission est dirigée par l'officier britannique Richard HESLOP avec : comme officier radio Owen Denis JOHNSON, membre de l'OSS, Jean ROSENTHAL, officier de la France Libre, représentant le B.C.R.A. et enfin Elizabeth Devereux-Rochester (ROCHESTER), agent de liaison de Richard HESLOP.

Ils se poseront dans la nuit du 18/19 octobre sur le terrain "Orion", près de Bletterans (Jura).

Jean ROSENTHAL (CANTINIER) couvrira les maquis de Savoie Richard HESLOP (XAVIER), Denis Johnson (PAUL) et Elizabeth Devereux-Rochester, après trois mois passés en Haute Savoie, viendront se fixer au PC des maquis de l'Ain, impressionnés par le travail et l'organisation déjà réalisés.

Une excellente entente va régner entre les membres du PC ROMANS et cette mission S.O.E. Peu après, toute une série de parachutages sera envisagée. Malheureusement un temps exécrable annulera provisoirement toutes opérations.

Nuit et brouillard par la chorale collège Geneviève Anthonioz de Gaulle

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Chant "Nuit et et brouillard" de Jean Ferrat,émouvant hommage aux déportés de la Seconde Guerre mondiale, interprété par la la chorale du collège Geneviève Antonioz-de-Gaulle de Cluses, lors de la remise des prix du concours départemental de la résistance et de la déportation à Cluses

Ce moment poignant a rappelé l’importance du devoir de mémoire, particulièrement auprès des jeunes générations, engagées à perpétuer le souvenir de ces sombres périodes de l’Histoire.

Le Maquis des Confins à La Clusaz — Résistance plateau des Glières (74)

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Le maquis des Confins est situé au cœur de la chaîne des Aravis, non loin de La Clusaz (74). Le point de rassemblement des maquisards est un chalet nommé « Lanchette », situé sur le chemin menant aux alpages de Paccaly. Le groupe de maquisards est né de la fusion des rescapés du maquis de la Montagne aux Princes et des résistants venus du plateau de Beauregard.

Au printemps 1943, Ernest Neyrinck, chef de l'A.S. du secteur d'Annecy, confie la direction du maquis à Dino Bennamias (Ben) et Marcel Zanarolli (Zanzi).

À ses débuts, en mai 1943, le maquis compte une dizaine de résistants. Au bout de quelques mois, de nombreux jeunes réfractaires rejoignent le réseau et intègrent le maquis. En août 1943, le groupe de maquisards atteint 62 personnes.

Les réfractaires arrivent des quatre coins de la France. Beaucoup viennent d’Annecy mais aussi de Paris, Marseille, Lyon, Avignon, Limoges, Strasbourg… Ils viennent d’horizons sociaux variés : étudiants, cultivateurs, maçons, meuniers, pâtissiers, carrossiers, teinturiers…

Tous transitent par Annecy en utilisant des boîtes aux lettres secrètes comme celle du Pasteur Paul Chapal. Paul Chapal prend de gros risques : il achemine les jeunes volontaires vers les responsables du maquis, reçoit de nombreuses familles juives et organise leur passage clandestin en Suisse. Paul Chapal collabore avec Monsieur Picollet, un chauffeur de bus parfaitement au courant de ces mouvements, qui reste muet comme une tombe.

Avant de rejoindre le maquis, les nouvelles recrues sont hébergées à Annecy, dans un chalet à proximité de l'hôtel du Lion d'Or. Après quelques jours d'attente, les jeunes sont confiés aux responsables des Confins, venus en ville pour se ravitailler.

Les habitants du Mont-Saxonnex perpétuent le devoir de mémoire

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Le 3 janvier 1944, un événement tragique a profondément marqué les mémoires des habitants du Mont-Saxonnex.

80 ans après ce drame, une cérémonie a été organisée ce mercredi soir. Menée par les jeunes élèves de l’école primaire Roger Guillermin, un hommage aux victimes a été rendu, retraçant les événements de cette sombre journée. Ce moment a été pour eux l’occasion de transmettre la mémoire et d’honorer le devoir de souvenir. Kézia Poudou était présente à cette cérémonie. Reportage 8 Mont-Blanc.

Charles N'Tchoréré

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Réalisée à l’occasion du 100e anniversaire de la Première Guerre mondiale et du 70e anniversaire de la Libération, cette série dresse le portrait de combattants et combattantes venus du monde entier pour participer aux diverses opérations de l’Armée française, tant en Europe qu’à l’étranger.

Né au Gabon, Charles N’TCHORÉRÉ s’engage en 1916 dans un régiment de tirailleurs. En 1940, alors capitaine, Charles N’TCHORÉRÉ et ses hommes sont faits prisonniers près d’Amiens. Il est abattu pour avoir osé réclamer un traitement égal à celui des officiers français.

Célébration du 80e anniversaire des combats du plateau des Glières

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Le président de la République a lancé ce dimanche 7 avril 2024 les commémorations du 80e anniversaire de la Libération en se rendant sur le plateau des Glières, en Haute-Savoie.

Après avoir passé en revue les troupes sur le plateau des Glières (Haute-Savoie), Emmanuel Macron a rendu hommage aux 105 résistants inhumés à Nécropole militaire nationale de Morette, à Thônes, ces “héros” qui ont défendu “9 000 hectares de France libre au creux des cimes. À 1 400 mètres d’altitude, au-dessus d’elle-même, la France s’élevait. Elle vivait telle qu’elle n’aurait jamais dû cesser de vivre, telle qu’elle ne devrait jamais cesser d’exister”, a-t-il déclaré en présence de trois sections de chasseurs alpins et de près de 600 enfants.

Le Président a également salué la diversité des 465 maquisards qui se sont regroupés sur le plateau entre janvier et mars 1944 pour recevoir des parachutages d’armes des Alliés, en préparation du Débarquement de Provence en août 1944.

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