Le Souvenir Français
Délégation de la Haute-Savoie (74)
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Les maquis et les
réseaux en haute-Savoie

La Résistance haut-savoyarde se caractérise par une convergence de courants et de sensibilités très diverses. Elle se concrétise en février/mars 1944 sur le plateau des Glières, avec Tom Morel, comme chef charismatique.

Le termes de Maquis et maquiards

Maquis… un mot qui, à cette époque, faisait référence à la Corse et ses histoires de vendetta, ses bandits d’honneur. En réalité, le terme de maquis désignait à son origine une zone et un type de végétation qui permettait, par sa densité, de se cacher en situation irrégulière ou difficile.

On sait que la Haute-Savoie a vu s’installer sur l’ensemble de son territoire de nombreux maquis et que l’armée d’occupation italienne sera à l’origine des attaques contre des jeunes à peine armés, faisant des prisonniers et des morts. Après son abdication le 8 septembre 1943, l’armée allemande prenait le relais et allait se montrer plus cruelle.

Le nom de maquisard apparaît pour la première fois en janvier 1943. C’est Michel Gros, en parlant des réfractaires, qui utilise les termes “ils ont pris le maquis”. Il fait ici référence aux réfractaires venus se réfugier en Haute-Savoie. Dans les mois suivants, les expressions de maquis et de maquisard seront largement reprises.

Héros de l’ombre : les maquis de Haute-Savoie

La Résistance haut-savoyarde se caractérise par une convergence de courants et de sensibilités très diverses. Elle se concrétise en février/mars 1944 sur le plateau des Glières, où Tom Morel, chef charismatique, accueille, aux côtés des maquisards de l’Armée Secrète (AS), pour beaucoup issus des jeunesses catholiques et encadrés par des officiers et sous-officiers du 27e BCA deux groupes de Républicains Espagnols et deux unités de Francs Tireurs et Partisans (FTP), organisation créée dès la fin 1941 par le parti communiste clandestin, mais dont le recrutement s’ouvre largement au-delà de ce cercle à partir de 1943 ; ils vont, ensemble, vivre les événements tragiques de la fin mars.

La nomination, le 15 mai 1944, de Joseph Lambroschini « Nizier » à la tête des forces de la Résistance de la Haute-Savoie, désormais désignées comme les Forces Françaises de l’Intérieur (FFI), officialise l’unité militaire des forces de la Résistance. L’autorité civile appartient au Comité départemental de la libération (CDL), avec à sa tête, Georges Guidollet, dit « Ostier ».

Pour la mémoire collective, les Résistants sont les maquisards. Mais ils sont aussi divers que les formes de Résistance : l’agent de liaison (le plus souvent féminin) et sa bicyclette, l’agent de renseignement et son indispensable radio ; le combattant de choc de groupe franc et sa mitraillette Sten ou sa grenade ou le saboteur et son pain d’explosif ; le sédentaire qui polycopie tracts et journaux, nourrit, abrite, guide les maquisards des camps ou qui guide réfugiés, agents et aviateurs alliés abattus. Toutes et tous sont exposés à l’arrestation, la torture, la mort brutale par exécution ou lente de la déportation.

La Résistance s’inscrit dans un environnent de vie quotidienne difficile pour tous. Elle s’organise et agit dans un contexte marqué par la guerre mondiale qui continue pour les Britanniques puis pour les Alliés. Ceux-ci combattent l’Allemagne et ont besoin de la Résistance en renforçant sa capacité à fournir du renseignement et en détruisant le potentiel industriel des pays occupés.

Pour armer et équiper la Résistance, les armes du 27e BCA cachées sur ordre du commandant Valette d’Osia ne suffisent pas. En septembre 1943, les Britanniques font évaluer les capacités miliaires de la Résistance et rechercher des terrains de parachutages (mission MUSC).

Les principaux maquis de haute-Savoie

Aujourd’hui, lorsqu’on parle de maquis, un nom est toujours présent dans les mémoires : GLIÈRES. À l’origine, début 1944, un rassemblement de plusieurs maquis décidé par les responsables de la Résistance et des délégués de l’État-Major de Londres (Mission Musc) avec pour fonction : réceptionner et acheminer les parachutages sur un seul objectif. Si le maquis des Glières est particulièrement connu en Haute-Savoie, il n’est pas le seul à avoir existé durant la Seconde Guerre Mondiale.

Lorsque nous parlons de maquis, une distinction doit être établie. Il existait durant la Seconde Guerre Mondiale des maquis de réfractaires, qui ont vu le jour durant l’hiver 1943 et qui accueillent des jeunes fuyant la Relève, puis le STO. L’autre type de maquis, comme celui des Glières, fait référence aux camps de maquisards qui suivaient un entraînement et une instruction militaire en vue d’opérations.

Mouvement Liberté

Réseau : Combat /

Réseau R1

Réseau : Combat /

Le prix de la liberté

  • — Chiffres à venir
  • 788
    résistants morts au combat
    et civils tués sous les bombardements
  • 424
    morts en déportation
    ……
  • 47
    morts en déportation
    en d’autres lieux
  • 788
    résistants morts au combat
    et civils tués sous les bombardements
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    et civils tués sous les bombardements
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    en d’autres lieux
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    résistants morts au combat
    et civils tués sous les bombardements

La résistance française de l'intérieur

La résistance intérieure française (RIF) ou résistance française de l'intérieur, appelée en France la Résistance, englobe l'ensemble des mouvements et réseaux clandestins qui durant la Seconde Guerre mondiale ont poursuivi la lutte contre l'Axe et ses relais collaborationnistes sur le territoire français depuis l'armistice du 22 juin 1940 jusqu’à la Libération de la métropole en 1944.

Cette « armée des ombres » a rassemblé des hommes et des femmes de tous horizons, recrutés en fonction de leur capacité à intervenir au bon endroit et au bon moment, mais aussi à échapper aux repérages, filatures, arrestations et tortures, sans dévoiler d'informations à l'ennemi : RSHA (Office central de la sécurité du Reich dont fait partie la Gestapo), Abwehr, Wehrmacht, et autorités françaises pétainistes. Elle a peu à peu trouvé des lieux isolés où dissimuler des maquis qui ont préparé la libération de nombreuses petites villes.

Les principaux R.F.I en Haute-Savoie

Armée secrète

Sigle : A.S.

Ceux de la Libération

Sigle : C.D.L.L.

Ceux de la Résistance

Sigle : C.D.L.R.

Combat

Sigle : COMBAT

Corps Franc

Sigle : C.F.L.

Forces françaises libres

Sigle : F.F.L.

Francs-Tireurs et Partisans

Sigle : F.T.P.F

Libération-Nord

Sigle : L.N.

Libération-Sud

Sigle : L.S.

Résistance-Fer

Sigle : F.E.R.

Special Operations Executive

Sigle : S.O.E.

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  • 2

    Le maintien des cérémonies patriotiques locales aux coté des grand date nationale et ce,bien que le nombre d’anciens combattants diminuent chaque année.

  • 3

    Le développement des voyages mémoriels afin qu’aucun enfant de France ne quitte sa scolarité sans avoir découvert un lieu de notre mémoire nationale ou participer à une commémoration.

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