Le monument Panneaux explicatifs en souvenir de Jacques Lespès, sous-préfet de Bonneville, fusillé à la caserne et du corps franc Simon. À la Libération, un charnier a également été découvert dans une cour de la caserne. Les onze corps retrouvés étaient ceux des hommes du corps-franc Simon, capturés à Charvonnex et fusillés par les Nazis en janvier 1944. La caserne a été la base du 27e BCA de 1962 à 1997, date à laquelle le bataillon a déménagé dans le quartier Novel puis à Cran-Gevrier. La caserne Galbert a alors été rasée pour laisser place à des bâtiments d'habitation. Les hommes de son corps franc, en route pour le délivrer, firent demi-tour et furent accrochés par un convoi de la Wehrmacht rentrant à Annecy, à Saint-Martin Bellevue le 24 janvier 1944. Treize d’entre eux furent exécutés à Annecy, dans la cour du quartier de Galbert. Ils se nommaient Alfred Ackermann, Louis Bertherat, René Carrier, Jules Cherpitel, Jules Debart, Jean Gérard, Georges Ledoux, Marcel Luttgens, Paul Munch, Bruno Périno, Maurice Rabut, Raymond Vellut, Raymond Verdel, (plaque et stèle à Saint-Martin-Bellevue et dans l’ex-quartier de Galbert à Annecy). InscriptionAu bout de cette allée, l'occupant nazi a exécuté onze des quatorze membres du « Corps Franc Simon » faits prisonniers le 24 janvier 1944: Alfred Ackermann 27 ans, Roger Carrier 23 ans, René Cherpitel 25 ans, Jules Debart 22 ans. Jean Gérard 22 ans. Urbain Ledoux 25 ans, Paul Munch 24 ans, Bruno Perino 22 ans. Maurice Rabut 22 ans. Raymond Vellut 24 ans, Raymond Verdel 22 ans. Enfouis sur place dans une fosse commune, leurs corps ne seront trouvés qu'en 1946 et inhumés, pour la plupart, dans la Nécropole militaire nationale de Morette. Leur chef. François Servant alias « lieutenant Simon ». avait été blessé par les forces françaises du Maintien de l'ordre le 23 janvier et transféré comme prisonnier à l'hôpital d'Annecy. Le lendemain, ses hommes veulent le libérer. En arrivant en ville, ils apprennent qu'ils ne peuvent plus rien pour lui ils repartent vers Thorens. Mais, à Mercier, ils se trouvent face à un convoi allemand qui les neutralise. Parmi les prisonniers alors conduits au quartier de Galbert, trois ne sont pas fusillés mais déportés : Marcel Luttgens et Louis Bertherat, habitant de Mercier pris en otage, ne reviennent pas ; seul Jean Monin, benjamin du groupe, âgé de seize ans et demi, dont les faux papiers ont permis de le faire passer pour le mitron de la boulangerie, survit à la déportation. Le corps du « lieutenant Simon », n'a jamais été retrouvé et sa tombe prévue dès l'origine à Nécropole militaire nationale de Morette est restée vide, à titre symbolique. Localisation AdresseRue de la Libération , 74000 ANNECYCoordonées GPS45.90809618469389, 6.124495983058297 À lire sur le site 79e anniversaire de la mort des hommes du Corps Franc-Simon 78e Commémoration du corps-franc Simon Annecy — Stand explicatif Caserne de Galbert Figure — Jacques Lèspes, sous-préfet de Bonneville Arrestation de Jacques Lèspes Monument commémoratif Corps-franc Simon×
Au bout de cette allée, l'occupant nazi a exécuté onze des quatorze membres du « Corps Franc Simon » faits prisonniers le 24 janvier 1944: Alfred Ackermann 27 ans, Roger Carrier 23 ans, René Cherpitel 25 ans, Jules Debart 22 ans. Jean Gérard 22 ans. Urbain Ledoux 25 ans, Paul Munch 24 ans, Bruno Perino 22 ans. Maurice Rabut 22 ans. Raymond Vellut 24 ans, Raymond Verdel 22 ans. Enfouis sur place dans une fosse commune, leurs corps ne seront trouvés qu'en 1946 et inhumés, pour la plupart, dans la Nécropole militaire nationale de Morette. Leur chef. François Servant alias « lieutenant Simon ». avait été blessé par les forces françaises du Maintien de l'ordre le 23 janvier et transféré comme prisonnier à l'hôpital d'Annecy. Le lendemain, ses hommes veulent le libérer. En arrivant en ville, ils apprennent qu'ils ne peuvent plus rien pour lui ils repartent vers Thorens. Mais, à Mercier, ils se trouvent face à un convoi allemand qui les neutralise. Parmi les prisonniers alors conduits au quartier de Galbert, trois ne sont pas fusillés mais déportés : Marcel Luttgens et Louis Bertherat, habitant de Mercier pris en otage, ne reviennent pas ; seul Jean Monin, benjamin du groupe, âgé de seize ans et demi, dont les faux papiers ont permis de le faire passer pour le mitron de la boulangerie, survit à la déportation. Le corps du « lieutenant Simon », n'a jamais été retrouvé et sa tombe prévue dès l'origine à Nécropole militaire nationale de Morette est restée vide, à titre symbolique.
79e anniversaire de la mort des hommes du Corps Franc-Simon 78e Commémoration du corps-franc Simon Annecy — Stand explicatif Caserne de Galbert Figure — Jacques Lèspes, sous-préfet de Bonneville Arrestation de Jacques Lèspes Monument commémoratif Corps-franc Simon