Le Souvenir Français
Délégation de la Haute-Savoie (74)
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Né le 20 avril 1922 à Groisy (Haute-Savoie), exécuté sommairement le 24 janvier 1944 à Annecy (Haute-Savoie) ; apprenti maçon ; résistant.

Bruno Perino était le fils de Joseph, maçon, et de son épouse Clara Pozzo. Bruno avait perdu sa mère avant qu’il n’entre dans le corps franc créé par le très jeune Simon (François Servant). Bruno Perino habitait officiellement à Charvonnex.

Il fut arrêté après l’accrochage entre le corps franc et un convoi de soldats allemands à Mercier (Saint-Martin-Bellevue), le 24 janvier 1944. La veille, le chef du corps franc, Simon, avait été très grièvement blessé et hospitalisé à Annecy. Les hommes, désireux de libérer leur chef, montèrent une opération sur l’hôpital, mais avertis en route de l’impossibilité du coup de main, ils rebroussèrent chemin.

Et c’est à leur retour qu’ils croisèrent un convoi allemand. Un accrochage s’ensuivit. Si certains maquisards réussirent à décrocher, onze d’entre eux, comme Bruno Perino, furent capturés. Tous furent exécutés le soir même à la caserne de Galbert, (Annecy). (Mémorial de l’oppression 3808 W 1367 et 1504). On découvrit le charnier après la guerre, le 19 juin 1946. Le jugement du Tribunal civil d’Annecy en date du 13 juillet 1946 confirma la date de la mort au 24 janvier 1944, (transcription Annecy 238/1946). Les corps furent alors inhumés à Loverchy (cimetière d’Annecy). Bruno Perino fut reconnu «  Mort pour la France   Â» le 23 août 1949 (dossier n° 583 625) et homologué FFI et interné résistant. Il figure sur le monument aux morts de Thorens-Glières (avec 2 R) et sur celui de Charvonnex.

Lieux de mémoire

Monument commémoratif

Saint-Martin-Bellevue — Monument commémoratif Corps-franc Simon

Le 24 janvier 1944, le corps-franc Simon revient d'Annecy où il a tenté de libérer son chef. Les Allemands ont tendu une embuscade sur leur route du retour. Douze d'entre eux sont faits prisonniers, torturés puis exécutés à la caserne Galbert à Annecy. Leurs corps sont retrouvés dans un charnier en 1946.

En mémoire de

François ServantJean GérardMaurice RabutPaul MunchUrbain LedouxBruno PerinoAlfred AckermanRaymond VerdelRaymond VerdelRoger CarrierCherpitel RenéLouis BertheratJean Monin

Stand explicatif

Annecy — Stand explicatif Caserne de Galbert

Panneaux explicatifs en souvenir de Jacques Lespès, sous-préfet de Bonneville, fusillé à la caserne et du corps franc Simon. À la Libération, un charnier a également été découvert dans une cour de la caserne. Les onze corps retrouvés étaient ceux des hommes du corps-franc Simon, capturés à Charvonnex et fusillés par les Nazis en janvier 1944.

En mémoire de

Jean GérardMaurice RabutPaul MunchUrbain LedouxBruno PerinoAlfred AckermanRaymond VerdelRaymond VerdelRoger CarrierCherpitel RenéLouis BertheratMarcel LuttgensJean Monin

Le 24 janvier 1944, le corps-franc Simon revient d'Annecy où il a tenté de libérer son chef. Les Allemands ont tendu une embuscade sur leur route du retour. Douze d'entre eux sont faits prisonniers, torturés puis exécutés à la caserne Galbert à Annecy. Leurs corps sont retrouvés dans un charnier en 1946. - annecy-panneau-explicatif-corps-franc-simon-caserne-de-galbert
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