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Raymond Vellut était domicilié chez ses parents 7 rue Saulnier à Paris (IXe arr.). Son père Edouard François Vellut était agent de change et sa mère Jeanne Thérèse Edwige Zoccolo couturière. Il devint employé de banque.
Réfractaire au STO, désireux de sa battre, il vint en Haute-Savoie et rejoignit le corps franc Simon (Servant*).
Il fut arrêté après l’accrochage entre le corps franc et un convoi de soldats allemands à Mercier (Saint-Martin-Bellevue), le 24 janvier 1944. La veille, le chef du corps franc, Simon, avait été très grièvement et hospitalisé à Annecy. Les hommes, désireux de libérer leur chef, montèrent une opération sur l’hôpital, mais avertis en route de l’impossibilité du coup de main, ils rebroussèrent chemin. Et c’est à leur retour qu’ils croisèrent un convoi allemand. Un accrochage s’ensuivit. Si certains maquisards réussirent à décrocher, d’autres furent pris comme Raymond Vellut. (Mémorial de l’oppression 3808 W 1367). Ils furent tous exécutés le soir même à la caserne de Galbert, (Annecy).
On découvrit le charnier après la guerre, le 19 juin 1946. Les corps furent alors inhumés au cimetière de Loverchy, à Annecy. La transcription de l’acte de décès rédigée après la découverte des corps confirme que Raymond Vellut est bien décédé le 24 janvier 1944 (234/1946). Son corps fut ensuite transféré dans nécropole militaire nationale de Morette (tombe n°14).
Le jugement du Tribunal civil d’Annecy, en date du 18 novembre 1946, confirme que Raymond Vellut est « Mort pour la France ». Un additif du 21 août 1947 ajoute qu’il était sergent dans les F.F.I. Son nom figure sur le monument aux morts d’Entremont et sur celui de Thorens-Glières, ainsi que sur la plaque qui doit être apposée dans l’ancien quartier militaire et sur le monument aux Morts de Paris IXe] arr.
À lire sur le site
Articles externes
Les corps de 105 résistants, principalement des combattants des Glières, sont inhumés au cimetière de Morette dès avril 1944. Inauguré par Vincent AURIOL en 1947, ce cimetière militaire devient la Nécropole nationale des Glières en 1984, classé monument historique en 2015. Il est géré par l’Office National des Anciens Combattants et Victimes de Guerre.
Le 24 janvier 1944, le corps-franc Simon revient d'Annecy où il a tenté de libérer son chef. Les Allemands ont tendu une embuscade sur leur route du retour. Douze d'entre eux sont faits prisonniers, torturés puis exécutés à la caserne Galbert à Annecy. Leurs corps sont retrouvés dans un charnier en 1946.
François ServantJean GérardMaurice RabutPaul MunchUrbain LedouxBruno PerinoAlfred AckermanRaymond VerdelRaymond VerdelRoger CarrierCherpitel RenéLouis BertheratJean Monin
Panneaux explicatifs en souvenir de Jacques Lespès, sous-préfet de Bonneville, fusillé à la caserne et du corps franc Simon. À la Libération, un charnier a également été découvert dans une cour de la caserne. Les onze corps retrouvés étaient ceux des hommes du corps-franc Simon, capturés à Charvonnex et fusillés par les Nazis en janvier 1944.
Jean GérardMaurice RabutPaul MunchUrbain LedouxBruno PerinoAlfred AckermanRaymond VerdelRaymond VerdelRoger CarrierCherpitel RenéLouis BertheratMarcel LuttgensJean Monin
La sauvegarde de la totalité des tombes des combattants Morts pour la France et éviter que tous les jours les restes de combattants rejoignent les fosses communes municipales suite à des sépultures tombées en déshérence.
Le maintien des cérémonies patriotiques locales aux coté des grand date nationale et ce,bien que le nombre d’anciens combattants diminuent chaque année.
Le développement des voyages mémoriels afin qu’aucun enfant de France ne quitte sa scolarité sans avoir découvert un lieu de notre mémoire nationale ou participer à une commémoration.