Le Souvenir Français
Délégation de la Haute-Savoie (74)
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Ackermann Alfred CharlesMort pour la France

Il est né le 18 août 1917, à Ludwigsburg, (Haut-Rhin). Fils de Louis Joseph Ackermann et de son épouse Jeannette Laurent. Il vit rue de Lutterbach à Mulhouse (Haut-Rhin) avec sa mère, veuve au moment de la déclaration de guerre et qui est commerçante dans la ville. En 1939, il est incorporé à Toulon, dans la Marine nationale (matricule n°2 200) et il a le grade de second maître.
Ackermann Alfred Charles

Ackermann Alfred Charles

ALIAS : Laurent ou Franck
Résistant — Mort fusillé

Né(e)18 août 1917 à Ludwigsburg (68)
Décèdé(e) 24 janvier 1944 à Annecy (74)
Nécropole militaire nationale de Morette, tombe n°58
Maquis : Corps franc Simon /
R.F.I : Armée secrète / Forces Française de l’Intérieur /

Biographie

Démobilisé, il gagne la Haute-Savoie à l'automne 1943. Il appartient au corps franc Simon.

Il est arrêté après l'accrochage entre le corps franc et un convoi de soldats allemands à Mercier, (Saint-Martin-Bellevue), le 24 janvier 1944. La veille, le chef du corps franc, Simon, a été très grièvement blessé et hospitalisé à Annecy. Les hommes désireux de libérer leur chef montent une opération sur l'hôpital, mais avertis en route de l'impossibilité du coup de main, ils rebroussent chemin. Et c'est à leur retour qu'ils « tombent » sur un convoi allemand. Un accrochage s'ensuit. (Mémorial pour l’oppression 3808 W1504).

Si certains maquisards réussissent à décrocher, onze d'entre eux, comme Alfred Ackermann, sont pris. L'occupant ne fait pas de sentiments et tous sont assassinés le soir même à la caserne de Galbert, (Annecy). On découvrira le charnier après la guerre, le 19 juin 1946. Les corps sont alors inhumés au cimetière de Loverchy.

Transféré de Loverchy, son corps sera ensuite inhumé dans la Nécropole militaire nationale de Morette (tombe n°58). Le 13 juillet 1946, le Tribunal civil d'Annecy établit officiellement la date de la mort au 24 janvier 1944, pour Alfred, comme pour tous les membres du corps franc Simon.

Il est reconnu « Mort pour le France » le 19 février 1948 (dossiers n°99 218 et 98 407). Son nom est gravé sur le Mur du souvenir érigé à l'entrée du cimetière de Morette, ainsi que sur la stèle érigée dans l'ancien quartier militaire de Galbert.

SOURCE : Mémorial 1939-1945 de la seconde Guerre mondiale en Haute-Savoie — Michel Germain

Distinction(s)
Mort pour la france

Mort pour la france

Détail

En 1916, est crée avec l’aide du Souvenir Français une association « l’œuvre de la reconnaissance des tombes des militaires et marins pour la Patrie » dénommée la cocarde du souvenir dont l’objectif est d’apposer une cocarde tricolore sur chaque tombe de combattant.

Mention

Lieux de mémoire en lien avec
Ackermann Alfred Charles
 Nécropole militaire nationale de Morette

Nécropole militaire nationale de Morette

Détail

Les corps de 105 résistants, principalement des combattants des Glières, sont inhumés au cimetière de Morette dès avril 1944. Inauguré par Vincent AURIOL en 1947, ce cimetière militaire devient la Nécropole nationale des Glières en 1984, classé monument historique en 2015. Il est géré par l’Office National des Anciens Combattants et Victimes de Guerre.

Lieu : La Balme-de-Thuys

 Monument Corps franc Simon

Monument Corps franc Simon

Détail

Le 24 janvier 1944, le corps-franc Simon revient d'Annecy où il a tenté de libérer son chef. Les Allemands ont tendu une embuscade sur leur route du retour. Douze d'entre eux sont faits prisonniers, torturés puis exécutés à la caserne Galbert à Annecy. Leurs corps sont retrouvés dans un charnier en 1946.

Lieu : Saint-Martin-Bellevue

 Stand explicatif Caserne de Galbert

Stand explicatif Caserne de Galbert

Détail

Panneaux explicatifs en souvenir de Jacques Lespès, sous-préfet de Bonneville, fusillé à la caserne et du corps franc Simon. À la Libération, un charnier a également été découvert dans une cour de la caserne. Les onze corps retrouvés étaient ceux des hommes du corps-franc Simon, capturés à Charvonnex et fusillés par les Nazis en janvier 1944.

Lieu : Annecy

 Mur du Souvenir de Morette

Mur du Souvenir de Morette

Détail

Monuments aux morts de la Nécropole de Morette. Créé dès avril 1944 pour inhumer les résistants morts au combat, ce cimetière est reconnu en 1949 « Cimetière Militaire national ». En 1984, il devient une Nécropole nationale désormais gérée par l’Office National des Anciens Combattants et Victimes de Guerre. Le mur comporte 151 noms de résitant morts lors des combats des glières.

Lieu : La Balme-de-Thuy

Le 24 janvier 1944, le corps-franc Simon revient d'Annecy où il a tenté de libérer son chef. Les Allemands ont tendu une embuscade sur leur route du retour. Douze d'entre eux sont faits prisonniers, torturés puis exécutés à la caserne Galbert à Annecy. Leurs corps sont retrouvés dans un charnier en 1946.
Les figures

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  • 2

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  • 3

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