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Maurice Flandin, métallurgiste lyonnais, habitait le quartier lyonnais de La Villette. Au début des années 1930, il milita surtout à la CGT dans des entreprises de Villeurbanne. Il fut licencié de l’usine Nombret-Gaillard en raison de son action syndicale et entra aux aciéries de Longwy où il devint le secrétaire de la section syndicale et y conduisit les grèves de 1936. Il fut licencié une deuxième fois après la tentative de grève générale du 30 novembre 1938, contre les décrets-lois. Il était entré au Parti communiste en 1934 et il se consacrait en particulier à développer la vente de l’hebdomadaire régional La Voix du Peuple. Mobilisé en 1939, il fut arrêté dès sa démobilisation et condamné sous l’inculpation de menées antinationales à six mois de prison. À la fin de sa détention, le 30 mai 1941, il fut mis en résidence forcée à Aiguebelette (Savoie).
En dépit du danger que comportait la surveillance dont il était l’objet, il participa, en 1942 et 1943, à l’organisation des Francs-Tireurs et partisans français (FTPF) dont il commanda le 1er bataillon de Haute-Savoie dès la fin de 1943 sous le nom de Maurice Blanchard.
Le 20 février 1944, il fut cerné avec un groupe armé dans le petit village de Féternes (Haute-Savoie) par une unité de GMR. Transféré à l’hôtel Savoie-Léman de Thonon-les-Bains, siège de la Milice, il fut torturé sous les yeux de sa femme capturée en même temps que lui et, peu avant de mourir, il ne cessait de lui dire « Aie du courage » tandis qu’on lui brisait les côtes à coups de barre de fer. La poitrine défoncée, brûlé, le crâne ouvert, il mourut le 21 février à deux heures du matin.
Reconnu Mort pour la France (AC 21P 184884), son nom figure à Thonon-les-Bains, sur la plaque aux six fusillés du 26 février et sur le monument aux morts ainsi que sur celui de Feternes. Une rue du quartier de la Part-Dieu à Lyon a été nommée Maurice Flandin-Granget.
À lire sur le site
Le 26 février 1944, Thonon a été le théâtre d’une effroyable fusillade qui a endeuillé une école renommée : l’École Hôtel du Savoie-Léman. Six résistants y ont été fusillés par d’autres Français. C’est une dramatique page de notre histoire chablaisienne.
Ange AngeliMarius Bouvet Jean GenoudAndré GrépillatJean Tallieu René Trolliet Maurice Flandin-Granget
Monument en mémoire aux martyrs morts pour que vive la France
Maurice Flandin-Granget François BoujardHenri BoujardRené BernicotRené Dufour Lucien ÉchernierRobert ÉchernierFrançois CharpinMarcel BoujardRoger BéchetLéon BéchetJoseph DutrelEugène Grobel
La sauvegarde de la totalité des tombes des combattants Morts pour la France et éviter que tous les jours les restes de combattants rejoignent les fosses communes municipales suite à des sépultures tombées en déshérence.
Le maintien des cérémonies patriotiques locales aux coté des grand date nationale et ce,bien que le nombre d’anciens combattants diminuent chaque année.
Le développement des voyages mémoriels afin qu’aucun enfant de France ne quitte sa scolarité sans avoir découvert un lieu de notre mémoire nationale ou participer à une commémoration.