Bouvet John Marius Résistant et juste — Mort fusillé 31 mai 1902 à Margencel (74) 26 février 1944 à Thonon (74) Maquis : Réseau Gilbert / R.F.I : Francs-Tireurs et Partisans / Forces Française de l’Intérieur / BiographieMarius part travailler à Lyon, avant de revenir à Margencel et retrouver son métier de boulanger. Il est alors marié avec Franceline Geneviève Plassat. Marius est le « premier des premiers » pour réorganiser le P.C.F. interdit dans le Chablais. En 1941, il cache Rudolph Wascher et Maria Wascher et leurs enfants, résistants communistes allemands pourchassés. Il s'occupe des jeunes réfractaires au S.T.O. et devient l'adjoint de Maurice Flandin-Granget. Résistant sédentaire, il reçoit l'état-major F.T.P., organise avec Alexandre Néplaz et Frank Boujard, des parachutages, participe à l'attaque du train allemand à Margencel le 1er octobre 1943, organise le passage en Suisse de Jean Peccoud et Paulette Peccoud, du réseau Buckmaster, sert de boîte aux lettres au réseau Gilbert par l'intermédiaire d'André Allombert… Le 9 février 1944, il est arrêté avec son ouvrier André Grépillat, alors qu'ils sont en route pour attaquer le repaire milicien de la Grange Allard à Allinges. Torturé, transféré à l'Intendance à Annecy par les miliciens, il est ramené au Savoie-Léman à Thonon, P.C. de la Milice et des G.M.R. depuis février 1944. Condamné à mort par la cour martiale avec 5 autres patriotes le 25 février 1944, il est fusillé le 26 février à l'aube. Il avait trois enfants. (Mémorial de l'oppression 3808 W 1453 et 1454). C'est le milicien franc-garde Jacques Duflot, 37 ans, qui se rend en mairie pour déclarer les décès des fusillés. Une stèle a été érigée dans la cour de l'école hôtelière, sur laquelle on peut lire outre celui de Marius Bouvet, les noms des patriotes fusillés par la Milice : Ange Angeli, un corse de 21 ans, Jean Genoud de Douvaine 21 ans, André Grépillat 19 ans originaire de Maxilly, Jean Tallieu un jeune Parisien de 18 ans et René Trolliet 23 ans d'Allinges. La stèle rappelle également le souvenir de Maurice Flandin-Granget. Marius est reconnu « Mort pour le France » le 26 mars 1946 et en marge de son acte de décès (Thonon-les-Bains 78/1944) il est rajouté en 1958 « Sous-lieutenant des Forces Françaises de l'intérieur ». Il figure aussi sur le monument aux morts de son village natal. SOURCE : Mémorial 1939-1945 de la seconde Guerre mondiale en Haute-Savoie — Michel Germain
Le Savoie-Léman, un lieu de mémoire tragiqueThonon — Cérémonie du 15 août : « N’oublions pas les 15 libérateurs de Thonon »
Le Souvenir Français œuvre pour que vive la mémoire de notre Nation au travers de trois grandes actions :1La sauvegarde de la totalité des tombes des combattants Morts pour la France et éviter que tous les jours les restes de combattants rejoignent les fosses communes municipales suite à des sépultures tombées en déshérence.2Le maintien des cérémonies patriotiques locales aux coté des grand date nationale et ce,bien que le nombre d’anciens combattants diminuent chaque année.3Le développement des voyages mémoriels afin qu’aucun enfant de France ne quitte sa scolarité sans avoir découvert un lieu de notre mémoire nationale ou participer à une commémoration.Pour atteindre ces objectifs,nous avons besoin de vous !