Le monument Plaque en mémoire de la quarantaine d’habitants de la commune arrêtés par la milice le 20 février 1944. Certains avaient ont internés, torturés puis déportés. Deux ont été fusillés. CommémorationLe 20 février 1944, dans le cadre des opérations de maintien de l'ordre, la Milice est à FÉTERNES, village où la Résistance est active. Dans cette commune les F.T.P. ont installé le poste de commandement du 1er bataillon FTP du Chablais. Depuis plusieurs semaines le bataillon est placé sous les ordres de Maurice Flandin-Granget, dit Blanchard.À l'aube, comme un rituel, les miliciens commandés par le chef milicien Joseph di Constanzo à la tête d'un peloton de G.M.R. d'Aquitaine et un fort détachement milicien, investit le village. Depuis plusieurs jours, grâce à des dénonciations et à des interrogatoires de résistants tombés dans leurs mains, le chef milicien a des renseignements précis sur la situation dans cette localité. Ils fouillent les maisons, rassemblent les hommes sur la place de l'église, face au mut de celle-ci, les bras en l'air par un froid glacial et dans la neige, ils seront brutalisés toute la journée. Les maquisards surpris, cernés, se battent avec courage, détermination et acharnement. Des miliciens sont abattus mais plusieurs maquisards payent de leur vie leur volonté de vivre libre. Tandis que trois maisons sont incendiées, les sbires de Darnand emmènent trente-deux personnes dont Maurice Flandin-Granget, qui meurt au Savoie-Léman sous la torture milicienne deux jours plus tard. Beaucoup de personnes arrêtées sont déportées et toute ne reviendront pas. Isidore François MARTIN dit André MARTIN, né le 1er mars 1917 à Saint-Étienne (42) est fusillé au hameau de FLON, après, selon certains témoignages, avoir été trainé dans le village au bout d'une corde alors qu'il était blessé. René BERNICOT, né le 10 juin 1924 à TAMATAVE (Madagascar) est fusillé au hameau de Vougron. Tous deux seront dans le cimetière communal de Féternes le 22 février. Maurice Flandin-Granget, dit Blanchard, né le 1er février 1900 à TENAY (01), chef de bataillon F.T.P.F., meurt sous la torture, sous les yeux de sa femme, dans les caves du Savoie-Léman, le 21 février 1944. Julien Mouille, né le 17 avril 1925 à Thonon-les-Bains (74), arrêté, il est traduit devant la cour martiale expéditive de Vichy dans la nuit du dimanche eu lundi 20 mars 1944 et condamné à mort. Il est fusillé le 20 mars 1944. Près des fours à chaux de Sévrier (74) et inhumé au cimetière de LOVERCHY (74). Léon Pierre-Bez, né le 18 mars 1920 à Seyssel (74), arrêté, détenu au Savoie-Léman avant d'être envoyé à la prison Saint-Paul à Lyon. Le 29 juin 1944, il est déporté en Allemagne, au camp de concentration de Dachau puis transféré au camp de Buchenwald. Il décède le 12 décembre 1944. René Beucher, né le 31 octobre 1923 à Paris (75), arrêté à Féternes, maltraité, torturé, il tente de fuir. On lui tire dessus. Blessé il est emmené au Savoie-Léman puis transféré à l'intendance à Chambéry et il connaît les prisons de Chambéry, Saint-Paul de Lyon et la centrale de Blois avant d'être envoyé à Compiègne. Il meurt le 2 juillet 1944 dans "le Train de la Mort" , lors de son transfert vers Dachau. Marcel Boujard, né le 9 juillet 1900 à Féternes (74), arrêté, détenu au Savoie-Léman puis à l'Intendance à Annecy, il est envoyé le 2 mars 1944 au camp de Saint-Sulpice la Pointe (Tarn). Le 29 Juillet 1944, il est déporté au camp de concentration allemand de Buchenwald puis à celui de Mauthausen (Autriche) ou il meurt le 30 avril 1945. Albert Edmond Boujard, son fils Marie-Edmond Boujard et John Marie Coppier, auront la chance de survivre à la déportation. Les habitants de Féternes subissent une nouvelle vague d'arrestations le 20 mai suivant, ajoutant d'autres noms au martyrologue de cette commune résistante. SOURCE : Mémorial 1939-1945 de la seconde Guerre mondiale en Haute-Savoie — Michel Germain Féternes — 20 février 1944 : Rafle du 20 février 1944 — 3808 W1446 InscriptionLe 20 février, 1944 la milice investit le village où sont hébergés des jeunes résistants venus de toute la France. Aprés un bref combat à Flon ou un milicien est tué, plusieurs maquisards échappent à l'encerclement le breton René BERNICOT est exècuté à Flon le stéphanois André MARTIN à Vougron, une vingtaine de resistants sont alignes contre ce mur et emmenes à Thonon, au Savoy-Léman, devenu lieu de détention et de torture. Maurice FLANDIN-GRANGET, chef de batailion FTP meurt sous les coups de ses bourreaux. Julien MOUILLE sera fusillé quelques jours plus tard six autres résistants seront livrés aux allemands et déportés. Léon Pierre-BEZ, René BEUCHER et Marcel BOUJARD ne reviendront pas des camps de la mort. Albert-Edmond BOUJARD, son fils Marie-Edmond BOUJARD et John-Marius COPPIER, auront la chance de survivre à la déportation. n'oublions jamais. le 20 fevrier 2004 Localisation AdressePlace du 20 Février, 74500 FéternesCoordonées GPS46.3537128, 6.5633619Inauguration20 Février 2004 À lire sur le siteFéternes — La rafle du 20 février 1944 commémorée demain
Le 20 février 1944, dans le cadre des opérations de maintien de l'ordre, la Milice est à FÉTERNES, village où la Résistance est active. Dans cette commune les F.T.P. ont installé le poste de commandement du 1er bataillon FTP du Chablais. Depuis plusieurs semaines le bataillon est placé sous les ordres de Maurice Flandin-Granget, dit Blanchard.À l'aube, comme un rituel, les miliciens commandés par le chef milicien Joseph di Constanzo à la tête d'un peloton de G.M.R. d'Aquitaine et un fort détachement milicien, investit le village. Depuis plusieurs jours, grâce à des dénonciations et à des interrogatoires de résistants tombés dans leurs mains, le chef milicien a des renseignements précis sur la situation dans cette localité. Ils fouillent les maisons, rassemblent les hommes sur la place de l'église, face au mut de celle-ci, les bras en l'air par un froid glacial et dans la neige, ils seront brutalisés toute la journée. Les maquisards surpris, cernés, se battent avec courage, détermination et acharnement. Des miliciens sont abattus mais plusieurs maquisards payent de leur vie leur volonté de vivre libre. Tandis que trois maisons sont incendiées, les sbires de Darnand emmènent trente-deux personnes dont Maurice Flandin-Granget, qui meurt au Savoie-Léman sous la torture milicienne deux jours plus tard. Beaucoup de personnes arrêtées sont déportées et toute ne reviendront pas. Isidore François MARTIN dit André MARTIN, né le 1er mars 1917 à Saint-Étienne (42) est fusillé au hameau de FLON, après, selon certains témoignages, avoir été trainé dans le village au bout d'une corde alors qu'il était blessé. René BERNICOT, né le 10 juin 1924 à TAMATAVE (Madagascar) est fusillé au hameau de Vougron. Tous deux seront dans le cimetière communal de Féternes le 22 février. Maurice Flandin-Granget, dit Blanchard, né le 1er février 1900 à TENAY (01), chef de bataillon F.T.P.F., meurt sous la torture, sous les yeux de sa femme, dans les caves du Savoie-Léman, le 21 février 1944. Julien Mouille, né le 17 avril 1925 à Thonon-les-Bains (74), arrêté, il est traduit devant la cour martiale expéditive de Vichy dans la nuit du dimanche eu lundi 20 mars 1944 et condamné à mort. Il est fusillé le 20 mars 1944. Près des fours à chaux de Sévrier (74) et inhumé au cimetière de LOVERCHY (74). Léon Pierre-Bez, né le 18 mars 1920 à Seyssel (74), arrêté, détenu au Savoie-Léman avant d'être envoyé à la prison Saint-Paul à Lyon. Le 29 juin 1944, il est déporté en Allemagne, au camp de concentration de Dachau puis transféré au camp de Buchenwald. Il décède le 12 décembre 1944. René Beucher, né le 31 octobre 1923 à Paris (75), arrêté à Féternes, maltraité, torturé, il tente de fuir. On lui tire dessus. Blessé il est emmené au Savoie-Léman puis transféré à l'intendance à Chambéry et il connaît les prisons de Chambéry, Saint-Paul de Lyon et la centrale de Blois avant d'être envoyé à Compiègne. Il meurt le 2 juillet 1944 dans "le Train de la Mort" , lors de son transfert vers Dachau. Marcel Boujard, né le 9 juillet 1900 à Féternes (74), arrêté, détenu au Savoie-Léman puis à l'Intendance à Annecy, il est envoyé le 2 mars 1944 au camp de Saint-Sulpice la Pointe (Tarn). Le 29 Juillet 1944, il est déporté au camp de concentration allemand de Buchenwald puis à celui de Mauthausen (Autriche) ou il meurt le 30 avril 1945. Albert Edmond Boujard, son fils Marie-Edmond Boujard et John Marie Coppier, auront la chance de survivre à la déportation. Les habitants de Féternes subissent une nouvelle vague d'arrestations le 20 mai suivant, ajoutant d'autres noms au martyrologue de cette commune résistante. SOURCE : Mémorial 1939-1945 de la seconde Guerre mondiale en Haute-Savoie — Michel Germain Féternes — 20 février 1944 : Rafle du 20 février 1944 — 3808 W1446
Le 20 février, 1944 la milice investit le village où sont hébergés des jeunes résistants venus de toute la France. Aprés un bref combat à Flon ou un milicien est tué, plusieurs maquisards échappent à l'encerclement le breton René BERNICOT est exècuté à Flon le stéphanois André MARTIN à Vougron, une vingtaine de resistants sont alignes contre ce mur et emmenes à Thonon, au Savoy-Léman, devenu lieu de détention et de torture. Maurice FLANDIN-GRANGET, chef de batailion FTP meurt sous les coups de ses bourreaux. Julien MOUILLE sera fusillé quelques jours plus tard six autres résistants seront livrés aux allemands et déportés. Léon Pierre-BEZ, René BEUCHER et Marcel BOUJARD ne reviendront pas des camps de la mort. Albert-Edmond BOUJARD, son fils Marie-Edmond BOUJARD et John-Marius COPPIER, auront la chance de survivre à la déportation. n'oublions jamais. le 20 fevrier 2004
AdressePlace du 20 Février, 74500 FéternesCoordonées GPS46.3537128, 6.5633619Inauguration20 Février 2004