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Philippe Cherpitel, président du comité cantonal du souvenir français d’Annecy-le-Vieux et responsable des Familles du Corps Franc Simon a retracé le parcours de ces hommes « N’oublions pas ce groupe de jeunes patriotes tombés à Saint-Martin-Bellevue aux mains des Allemands et de la fin tragique du Corps Franc du légendaire Lieutenant Simon qui se fait arrêter le 23 janvier 1944 à Seyssel. Aussitôt les hommes du Corps Franc Simon décident une opération pour libérer leur chef. C’est ainsi que le 24 janvier 1944 l’occupant nazi a fait 14 prisonniers devant la boulangerie Curzillat, ils seront torturés, martyrisés.11 seront fusillés à la caserne Galbert à Annecy ». (Mémorial pour l’oppression 3808 W1504).
Les hommes de son corps franc, en route pour le délivrer, firent demi-tour et furent accrochés par un convoi de la Wehrmacht rentrant à Annecy, à Saint-Martin Bellevue le 24 janvier 1944. Treize d’entre eux furent exécutés à Annecy, dans la cour du quartier de Galbert. Ils se nommaient Alfred Ackermann, Louis Bertherat, Roger Carrier, René Cherpitel, Jules Debart, Jean Gérard, Urbain Ledoux, Marcel Luttgens, Paul Munch, Bruno Périno, Maurice Rabut, Raymond Vellut, Raymond Verdel, (plaque et stèle à Saint-Martin-Bellevue et dans l’ex-quartier de Galbert à Annecy).
Récit de l' arrestation de Jean Monin.
Le DauphinéDL, 27 juin 2023
Le 24 janvier 1944, le corps-franc Simon revient d'Annecy où il a tenté de libérer son chef. Les Allemands ont tendu une embuscade sur leur route du retour. Douze d'entre eux sont faits prisonniers, torturés puis exécutés à la caserne Galbert à Annecy. Leurs corps sont retrouvés dans un charnier en 1946.
Lieu : Saint-Martin-Bellevue
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