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Fils de Frédéric Boujard, cultivateur, et de Marie Eugénie Echernier, ménagère, aîné de six enfants dont Louis Boujard et Henri Boujard, Frank Boujard, élevé dans une famille très pauvre, fit un apprentissage de restauration et entra dans la marine marchande comme garçon de restaurant.
Il adhéra au Parti communiste en 1925. Il fut envoyé par l’ISR (Internationale syndicale rouge) au Mexique et à New-York pour travailler chez les marins et dockers. Il y rencontra sa compagne, Dora. Un temps emprisonné, chassé par le FBI, il revint en France où il eut des responsabilités à la fédération CGTU des dockers. Il participa à la Compagnie France-Navigation pendant la guerre d’Espagne. Son frère Louis mourut en Espagne en 1937.
Mobilisé en 1939 au 189e BAF (Bataillon alpin de forteresse) à Abondance, il fut accusé de propagande défaitiste, arrêté et condamné à cinq ans de prison. Évadé en 1941, il rejoignit la Résistance au sein du mouvement Combat et fut un agent de la BCRA. À son retour en Haute-Savoie à l’été 1943, il rejoignit le FTP et leur fit bénéficier des parachutages destinés à l’AS. Chef du 11er bataillon FTP après le mort de Maurice Flandin-Granget, il fut abattu par la milice au hameau du Noyer, commune d’Allinges (à Thonon-les-Bains d’après l’état civil).
François Boujard a reçu la mention « Mort pour la France ». Après Louis, capitaine dans les Brigades Internationales tombé près de Madrid le 11 octobre 1937, après Henri Boujard fusillé à Lyon le 14 février 1944, Frank est le troisième frère Boujard à sacrifier sa vie pour la liberté.
À lire sur le site
Monument en mémoire aux martyrs morts pour que vive la France
Maurice Flandin-Granget François BoujardHenri BoujardRené BernicotRené Dufour Lucien ÉchernierRobert ÉchernierFrançois CharpinMarcel BoujardRoger BéchetLéon BéchetJoseph DutrelEugène Grobel
La sauvegarde de la totalité des tombes des combattants Morts pour la France et éviter que tous les jours les restes de combattants rejoignent les fosses communes municipales suite à des sépultures tombées en déshérence.
Le maintien des cérémonies patriotiques locales aux coté des grand date nationale et ce,bien que le nombre d’anciens combattants diminuent chaque année.
Le développement des voyages mémoriels afin qu’aucun enfant de France ne quitte sa scolarité sans avoir découvert un lieu de notre mémoire nationale ou participer à une commémoration.