Le Souvenir Français
Délégation de la Haute-Savoie (74)
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Boujard Marcel FrançoisMort pour la France

Il est né le 9 juillet 1900, à Féternes (Haute-Savoie), fils de Mary Boujard et de son épouse Joséphine Duboulloz. Marié à Angeline Ballut, il est également le frère d'Albert qui, déporté au Kommando Gazelle, reviendra en mai 1945.
Boujard Marcel François

Boujard Marcel François

Résistant, déporté — Mort en déportation

Né(e)9 juillet 1900 à Féternes (74)
Décèdé(e) 30 avril 1945 à Mauthausen §Autriche)
Distinction(s)Mort pour la france /
Maquis : Compagnie 93-01 (F.T.P.F) /
R.F.I : Francs-Tireurs et Partisans /

Biographie

Marcel Boujard est caporal-chef dans la compagnie 93-01 (F.T.P.F), il est arrêté le 20 février 1944 à Féternes lors de la rafle effectuée par la Milice.

Il est détenu au Savoie-Léman à Thonon, puis à l'Intendance à Annecy. De là, il est envoyé le 2 mars 1944 au camp de Saint-Sulpice la Pointe (Tarn). Le 29 juillet 1944, il est déporté au camp de concentration allemand de Buchenwald (matricule n°69 094), puis à celui de Mauthausen, où il est affecté au Kommando Ebensee.

Il meurt à Mauthausen (Autriche) le 30 avril 1945, comme le certifie Jean Charles cultivateur à Maxilly et compagnon de captivité de Marcel Boujard[/figure, à Louis Hauteville, maire de Féternes après la guerre. Marcel Boujard est reconnu « Mort pour le France », (transcription du 23 septembre 1947). Il figure sur le monument aux morts de son village natal.

SOURCE : Mémorial 1939-1945 de la seconde Guerre mondiale en Haute-Savoie — Michel Germain

Distinction(s)
Mort pour la france

Mort pour la france

Détail

En 1916, est crée avec l’aide du Souvenir Français une association « l’œuvre de la reconnaissance des tombes des militaires et marins pour la Patrie » dénommée la cocarde du souvenir dont l’objectif est d’apposer une cocarde tricolore sur chaque tombe de combattant.

Mention

Lieux de mémoire en lien avec
Boujard Marcel François
Monument commémoratif

Monument commémoratif

Détail

Monument commémoratif en mémoire aux martyrs morts pour que vive la France composé d'une colonne surmontée d'une sculpture d'un poilu se tenant appuyé sur son fusil et disposant de deux plaques.

Lieu : Féternes

Plaque de la rafle du 20 février 1944

Plaque de la rafle du 20 février 1944

Détail

Plaque en mémoire de la quarantaine d’habitants de la commune arrêtés par la milice le 20 février 1944. Certains avaient ont internés, torturés puis déportés. Deux ont été fusillés.

Lieu : Féternes

Les figures

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  • 3

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