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Julien Duparc était le fils d’Adèle Mugnier et de son mari Ernest. Les époux étaient cultivateurs à Jonzier-Epagny et Julien, célibataire, travaillait avec ses parents.
Il fut arrêté chez lui le 30 juin par les douaniers allemands d’Annemasse et interné au Pax (Annemasse) n°646. Sous le pseudonyme de Jules Despres, il a appartenu à la Résistance sans que l’on sache à ce jour quel y fut son rôle, dans l’attente de la consultation de son dossier au SHD.
Le samedi 8 juillet, avant le lever du jour, les Allemands sortirent de leurs prisons quatre hommes Paul Regard, Félix Debore, Julien Duparc et Henri Jaccaz et deux femmes, Marianne Cohn et Marthe-Louise Perrin. Tandis que les hommes creusaient leurs tombes sous la menace des mitraillettes, les femmes furent dénudées, violentées et probablement violées.
Le préposé des douanes, Paul Regard, fut assassiné au fond du Bois de Rosses au lieu-dit La Râpe (Ville-la-Grand). Il était 5 heures 30 du matin. C’est Albert Vidonne, employé à la S.N.C.F., qui découvrit les corps. (Mémorial de l’oppression 3808 W 1382).
Le 2 septembre 1944, Ruche, chef de secteur AS de Saint-Julien-en-Genevois, informa le commandant Nizier (Joseph Lambroschini) de la découverte d’une fosse commune à Ville-la-Grand comportant 4 corps d’hommes appartenant au secteur de Saint-Julien et lui annonça des obsèques officielles pour le jeudi 7 septembre.
Julien Duparc fut reconnu « Mort pour la France » et homologué IR et FFI. La Médaille de la Résistance lui fut décernée à titre posthume par décret en date du 30 mars 1945. Il figure, aux côtés d’Henri Jaccaz, sur une plaque placée au pied du monument aux morts de Jonzier-Epagny, sa ville natale. Il figure également sur la stèle élevée sur le lieu de son martyr. Il serait bon que ce monument soit mieux indiqué, car aujourd’hui le bois est devenu un vaste secteur urbanisé.
Jonzier-Epagny — Plaque commémorative Résistants 1939-1945
La sauvegarde de la totalité des tombes des combattants Morts pour la France et éviter que tous les jours les restes de combattants rejoignent les fosses communes municipales suite à des sépultures tombées en déshérence.
Le maintien des cérémonies patriotiques locales aux coté des grand date nationale et ce,bien que le nombre d’anciens combattants diminuent chaque année.
Le développement des voyages mémoriels afin qu’aucun enfant de France ne quitte sa scolarité sans avoir découvert un lieu de notre mémoire nationale ou participer à une commémoration.