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Samedi 8 juillet 1944, il est très tôt pour un matin, trop tôt pour une vie. Malmenés par des soldats, peut-être des miliciens, les 6 passagers descendent des véhicules en bordure du Foron et sont dirigés vers le Bois des Côtes.
Frappés, ils sont contraints de creuser ce qu’ils comprennent être leur tombeau. Ils savent qu’ils vont vivre leurs derniers instants dans l’horreur et l’humiliation. À coups de pieds, de poings, de pelles et de matraques, les 6 malheureux sont sauvagement ass assinés puis ensevelis.
Ce n’est que le 24 août que le sinistre charnier est découvert. L’exhumation des cadavres montre qu’aucune balle n’a atteint les corps dont toutes les boites crâniennes sont défoncées. Les 2 femmes ont été dénudées. Le Bois des Côtes est devenu le bois du Charnier.
Alors, passant, prenez le temps de vous recueillir à ce monument parmi les monuments. Lisez-le comme la pétition paraphée de la signature de ces héros, témoins et victimes, combattants la folie des hommes.
Et souvenez-vous de ces mots du philosophe Alain : « Résistance et obéissance, voilà les deux vertus du citoyen. Par l’obéissance, il assure l’ordre; par la résistance, il assure la liberté.
(Discours de Madame Nadine Jacquier le 18 août 2016)
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