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Marianne Cohn est une résistante allemande née le 17 septembre 1922 à Mannheim et morte assassinée le 8 juillet 1944 en Haute-Savoie. Marianne Cohn est l'aînée d'un couple d'intellectuels allemands d'ascendance juive, mais détachés de la religion israélite et peu liés à la communauté juive d'Allemagne. La famille Cohn quitte l'allemagne, les parents de Marianne Cohn sont internés au camp de Gurs, car citoyens allemands. Elle et sa sœur sont prises en charge par les Éclaireurs israélites de France, et découvrent à cette occasion la pratique culturelle du judaïsme.
En 1942, Marianne s'occupe d'enfants juifs de France, menacés de déportation, avec Jacques Klausner. Elle est incarcérée à Nice et relâchée trois mois plus tard. C'est pendant cette première détention, en 1943, qu'elle aurait rédigé son célèbre poème Je trahirai demain. D'abord simple assistante chargée de surveiller les enfants avant leur départ pour la Suisse, Marianne Cohn intègre avec Rolande Birgy l'équipe des convoyeurs en janvier 1944, à la suite de Mila Racine arrêtée le 21 octobre 1943. Chaque semaine, deux ou trois groupes, comptant chacun jusqu'à une vingtaine d'enfants issus de toute la zone sud, franchissent clandestinement la frontière, après être passés par Lyon et Annecy.
Marianne Cohn est arrêtée le 31 mai 1944, près d'Annemasse, avec un groupe de vingt-huit enfants, et incarcérée à l'hôtel Pax, devenu une prison de la Gestapo. Douze des enfants — garçons et filles — de plus de 14 ans sont retenus dans la prison ; les autres sont "placés" par le maire d'Annemasse Jean Deffaugt, dans une colonie de vacances catholique. Grâce aux multiples interventions de Jean Deffaugt auprès des autorités nazies, tous les enfants seront sauvés.
Vidéo : Alice Lentz sur Marianne Cohn
Alice Lentz enfant cachée par Ernest Balthazard et sauvée par Marianne Cohn Jeune résistante engagée dans le sauvetage d'enfants juifs traqués par le régime nazi. Elle est interceptée sur le territoire de VIRY avec un groupe d'enfants, qu'elle conduisait à la frontière suisse, le 31 Mai 1944. Incarcérée à Annemasse dans la prison du Pax, elle refuse l'évasion qui lui était proposée par la Résistance locale protégeant ainsi la vie des enfants. Elle meurt sous la torture quelques semaines plus tard
Après la guerre, Jean Deffaugt, héros de la Résistance et maire d'Annemasse, sera, entre autres, JUSTE parmi les Nations. Tous les jours, Marianne est interrogée par la Gestapo et atrocement torturée. mais elle ne parle pas. Son réseau lui propose de la faire évader, mais elle refuse, craignant des représailles sur les enfants.
Dans la nuit du 7 au 8 juillet 1944, la Gestapo de Lyon envoie une équipe à Annemasse, pour sortir de leur geôle six prisonniers, dont Marianne Cohn, et les assassiner, en l'occurrence à coups de bottes et de bêches dans un lieu isolé. Le maire d'Annemasse réussit, en revanche, à sauver les enfants.
C’est après la Libération d’Annemasse, le 21 août, qu’on retrouvera son corps. Mola Racine a pu l’identifier grâce à une paire de chaussures jaunes qu’il lui avait achetées.
Un jardin portant le nom de Marianne Cohen a été inauguré en mars 1982 à Yad Vaschem, en même temps que l’Auditorium dédié à la Résistance Juive de France qui lui est mitoyen.En 1982, François Mitterrand, président de la République française, en visite officielle en Israël, inaugure un jardin Marianne-Cohn à Yad Vashem. Un collège d'Annemasse, une rue de Ville-la-Grand, l'école élémentaire de Viry, une école à Grenoble, et une école berlinoise d'enfants handicapés portent le nom de Marianne Cohn
.En août 1984, lors de la célébration du 40e anniversaire de la Libération d’Annemasse, un groupe scolaire d’Annemasse a reçu le nom de Marianne Cohn, et une stèle a été érigée à l’emplacement du charnier où reposent également le corps des cinq résistants.
Son dossier a été déposé au Mémorial de la Résistance juive en France à Yad Vashem Jérusalem sous le numéro 8. Marianne Cohn nous a laissé un poème bouleversant, Je trahirai demain. Elle n'a pas parlé.
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Samedi 8 juillet 1944, il est très tôt pour un matin, trop tôt pour une vie. Malmenés par des soldats, peut-être des miliciens, les 6 passagers descendent des véhicules en bordure du Foron et sont dirigés vers le Bois des Côtes. Frappés, ils sont contraints de creuser ce qu’ils comprennent être leur tombeau. Ils savent qu’ils vont vivre leurs derniers instants dans l’horreur et l’humiliation. À coups de pieds, de poings, de pelles et de matraques, les 6 malheureux sont sauvagement ass assinés puis ensevelis.
La sauvegarde de la totalité des tombes des combattants Morts pour la France et éviter que tous les jours les restes de combattants rejoignent les fosses communes municipales suite à des sépultures tombées en déshérence.
Le maintien des cérémonies patriotiques locales aux coté des grand date nationale et ce,bien que le nombre d’anciens combattants diminuent chaque année.
Le développement des voyages mémoriels afin qu’aucun enfant de France ne quitte sa scolarité sans avoir découvert un lieu de notre mémoire nationale ou participer à une commémoration.