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C’est dans l’unité que les différents courants de résistance passèrent à l’attaque sous le commandement de Pierre Ruche.
Les forces ennemies étaient retranchées dans les hôtels de la commune. Pendant 12 heures, les tirs nourris, le bruit des grenades, marquèrent Saint-Julien au fer rouge. Les combats furent rudes à l’Hôtel Bellevue situé près de la douane de Perly. Les allemands finirent par se rendre après qu’Édouard Borgognon eut mis le feu au rez-de-chaussée.
La Kommandantur était barricadée à l’Hôtel de France. Les résistants essuyaient les ripostes violentes des allemands qui refusaient de se rendre. Guy Bouchet jeune résistant du corps franc breton y perdit la vie.
Pour limiter les pertes, il fût décidé de menacer l’occupant d’abattre les cinq gardes-frontières allemands faits prisonniers à la douane. Le camp ennemi se rendit alors.
Mais les résistants eux ne prirent pas le temps de célébrer cette victoire, ils partirent immédiatement donner main forte à leurs camarades dans les autres communes du département.
Abnégation, sens du sacrifice, courage et opiniâtreté, des femmes et des hommes si jeunes pour certains menèrent une longue bataille contre l’innommable et l’insoutenable. La libération de notre Commune fût possible grâce à l’organisation de la résistance pendant les années les plus sombres : un engagement dans l’ombre où la vie ne prenait sens qu’à l’aune de la nécessaire liberté à retrouver. « Vivre libre ou mourir » !
Sabotages, passages clandestins, informations secrètes qui transitaient par les agents de liaison – Autant d’actes héroïques qui rythmèrent le quotidien de notre commune pendant les années de guerre, dans le silence et sous le manteau.
Parmi ces tout jeunes gens héroïques, qui ont su dire non à l’exaction, non à l’arbitraire, non à la privation de la liberté, non à l’avenir dans la nuit : Atry, Bouchet, Chapoulade, Cons, Delcour, Dufour, Duparc, Echasson, Falda, Fivel, Haag, Hurault, Lacroix, Ladoy, Mathieu, Mégevand, Rosay, Ruche, Schmidt et bien d’autres restés dans l’ombre.
Dès mars 1943, Jacques Pinsard pris contact avec le poste de commandement de Pierre Ruche. Il n’avait que 16 ans. Il fût agent de liaison en mission avec Melchior de Cruseilles et le corps franc dirigé par Boitard à Dingy-en-Vuache.
Le 6 juin 1944, il fût nommé agent de liaison attaché au PC de Ruche pour les camps de Vuache et du Mont Sion. Il participa aux opérations de parachutage des Glières et à la libération de Saint-Julien. Il continua ses missions dans le secteur de Gex du 17 au 20 août 1944.
Il fût ensuite affecté au bataillon Vincent, en protection de la Sous-Préfecture de Saint-Julien occupée par la résistance sous la direction de Paul Aubry puis de Marcel Rizet, puis du nouveau Sous-Préfet. Puis il rejoignit une unité d’aviation en novembre 1944.
Le mémorial franco-suisse Résistance-Liberté de Valleiry est un appel à la résistance. Le jeune homme aux mains nues, soutenu par une femme, évoque le courage et la liberté face à l’oppression symbolisée par un roc menaçant. Sur le monument, deux plaques sont posées : l’une est un hommage à la Résistance transfrontalière, et en souvenir des évènements du 16 août 1944. L’autre est à la mémoire du commandant Pierre Ruche, chef de secteur de l’Armée secrète du capitaine William Jacquart.
La sauvegarde de la totalité des tombes des combattants Morts pour la France et éviter que tous les jours les restes de combattants rejoignent les fosses communes municipales suite à des sépultures tombées en déshérence.
Le maintien des cérémonies patriotiques locales aux coté des grand date nationale et ce,bien que le nombre d’anciens combattants diminuent chaque année.
Le développement des voyages mémoriels afin qu’aucun enfant de France ne quitte sa scolarité sans avoir découvert un lieu de notre mémoire nationale ou participer à une commémoration.