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Né en 1921 à Avry-devant-Pont, dans le canton de Fribourg en Suisse, Émile Barras jouit de la double nationalité, suisse et français.
Résistant, il est employé comme ouvrier agricole chez M. Chavez qui tenait le Café de la Poste à Viry près de la frontière genevoise, et aide des alliés parachutés en France à passer en Suisse ou en Espagne.
Il est contacté par Joseph Fournier qui va se servir de son camion pour faire passer clandestinement en Suisse des enfants juifs à la demande des EIF (Éclaireurs israélites de France) et du Mouvement de la jeunesse sioniste.
Comme Émile Barras connaît bien les routes de la région, Fournier lui demande de l'aide pour faire passer un groupe d'enfants. Il accueille un premier groupe conduit par une jeune juive, Marianne Cohn, arrivant d'Annemasse le 22 mai 1944
.Émile Barras, qui les attend à la gare, remarque la présence de soldats allemands venus contrôler les voyageurs. Heureusement, le train arrive en retard et les Allemands, las d'attendre, étaient déjà partis. Émile Barras fait passer le groupe en Suisse.
En mai 1944, Marianne Cohn est arrêtée à la sortie de Viry près d'Annemasse alors qu'elle tentait de passer la frontière avec 28 enfants juifs âgés de 4 à 16 ans
.Émile Barras, les attendait sur la route lorsqu'il vit arriver une voiture allemande occupée par quatre militaires allemands.
Marianne Cohn et Joseph Fournier prétendirent être en route vers un orphelinat de la région, tandis que Raoul Barras, le frère d'Émile recruté pour l'opération, déclara aller à la pharmacie et réussit à s'enfuir.
Marianne Cohn est emprisonnés avec les enfants à l’Hôtel Pax transformé en prison par la Gestapo.
Le 8 juillet 1944, le maire d'Annemasse, Jean Deffaugt qui avait réussi à faire libérer tous les enfants, remarque, lors de l'une de ses visites à la prison du Pax, qu'il manque six détenus. Les autorités allemandes lui font savoir qu'ils ont été transférés à Annecy.
Le 23 août 1944, soit quelques jours après la libération d'Annemasse, les autorités civiles et militaires découvrent six cadavres à Ville-la-Grand, assassinée le 8 juillet 1944 dont celui de Marianne Cohn qui allait avoir 22 ans.
Le 3 mars 1996, l'Institut Yad Vashem de Jérusalem a décerné à Émile Barras le titre de Juste parmi les Nations.
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La sauvegarde de la totalité des tombes des combattants Morts pour la France et éviter que tous les jours les restes de combattants rejoignent les fosses communes municipales suite à des sépultures tombées en déshérence.
Le maintien des cérémonies patriotiques locales aux coté des grand date nationale et ce,bien que le nombre d’anciens combattants diminuent chaque année.
Le développement des voyages mémoriels afin qu’aucun enfant de France ne quitte sa scolarité sans avoir découvert un lieu de notre mémoire nationale ou participer à une commémoration.