Le Souvenir Français
Délégation de la Haute-Savoie (74)
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Duboin André, Louis

mort — Mort pour la France
André Duboin, résistant haut-Savoyard, originaire de Ville-la-Grand, est arrêté par les Français le 3 janvier 1944 à Saint-Jean-de-Tholome par les Français suite à une délation de l'instituteur communal. Emprisonné à la Prison Saint-Paul, il est interné à la Centrale de Blois, avant d'être déporté à Brunswick le 26/05/1944 — Matricule : 30741 au KL de Neuengamme

Arrestation

septembre 1943-8 juillet 1944 : arrestations et déportations, tortures, homicides volontaires : Victime(s) : arrestations, déportations: DUBOIN André (8 mai 1944), GARDETTE Antoine (16 septembre 1943), PELAZ Paul (18 février 1944), SERAPHIN Albert (22 novembre 1943)

Ces 4 personnes ont été arrêtées à Ville-la-Grand et emprisonnées à Annemasse avant leur déportation. Voir aussi les dossiers de la commune de Ville-la- Grand (3808 W 1543-1544).[/p]

Typologie : notes du SRCGE, déclaration du maire de Ville-la-Grand, procès-verbaux de gendarmerie, déclarations de soldats allemands, rapport médical d'examen des corps, photographies (juillet 1944-mai 1946)

Fonds du service du Mémorial de l’oppression et de la délégation régionale du Service de recherche des crimes de guerre ennemis (Duboin (André) - 3808 W 1382)

La centrale de Blois (Loir-et-Cher)

Cette prison, appelée parfois Maison de Correction, est située dans la ville de Blois, département du Loir-et-Cher.

Ils sont au moins 28 arrêtés en Haute-Savoie à être internés à la Centrale de Blois. La plupart du temps ils arrivent de la prison Saint-Paul à Lyon, parfois de Grenoble ou de celle de Chambéry. Ils ont tous été arrêtés par les forces du Maintien de l'ordre. Il semble que les raisons pour lesquelles ils soient internés dans cette centrale viennent de leur résistance lors de leur arrestation : combat, accrochage, ou de leur appartenance reconnue à un mouvement de Résistance, le plus souvent F.T.P.

André Duboin, arrêté le 3 janvier 1944 à Saint-Jean de Tholome par les Français, y arrive en provenance de Saint-Paul, avant d'être expédié le 26 mai sur Brunswick.

René Béranger a été arrêté à Thônes le 5 février 1944, par la Milice, tout comme Alfred Neplaz, Henri Corbet, Marcel Gaillard, Isabella Émile, Trabichet François, Claudius Clerc, Louis Vautet, Louis Donche et François Mouchet, tous appréhendés par les miliciens de la Grange Allard dans les premiers jours de février.

Louis Furlan arrêté par la S.P.A.C. a été interné à Chambéry avant de connaître les cellules de Blois. René Naudin, cheminot F.T.P., condamné à 6 mois de prison par la section spéciale du tribunal de Lyon y reste jusqu'au 21 mai.

Valentin Cotterlaz-Carrat arrêté par les gendarmes, condamné par la cour martiale de Chambéry y fait un séjour avant de partir outre-Rhin.

Rémi Pinaud, arrêté le 8 mars 1944 par les miliciens des Allinges probablement sur dénonciation, détenu aux Marquisats puis à Saint-Paul et interné ici avant son départ pour Compiègne et l'Allemagne, l'Allemagne, écrit à sa famille :

"… Nous avons été transférés de Lyon, mardi dernier. Le voyage a été long et pénible car il faisait chaud. Nous avons mis 60 heures pour venir. Ne vous inquiétez pas si vous n'avez pas souvent de mes nouvelles, car ici nous ne pouvons écrire qu'une lettre par mois. À Lyon, j'ai reçu une lettre où vous me disiez que l'Edwige m'apportait un colis, mais je ne l'ai pas vue. Ici les colis sont interdits, mais ça ne fait rien car nous

Henri Bordet arrêté dans la grande rafle de mai 1944 en Chablais suit curieusement ce parcours par Blois avant d'être déporté par le train de la mort, où il décède, tout comme Albert Barbazanges arrêté après de violents combats à Bernex avec les G.M.R. et les miliciens en août 1943.

Sont également passés par la centrale de Blois: Ulysse Détraz, Claude Guillaume, Paul Jassaud qui était receveur à Argentière, Antoine Jourdieu né à Montceau-les-Mines, Georges Le Ferrec pris au camp du Verdisse dans les Voirons après un accrochage avec la Milice.

Jean Perrissin est interné à Blois en provenance d'Eysses et son transfert s'effectue après le soulèvement de la centrale. Marius Rassat est catalogué comme agent P2 du N.A.P. et connaît ainsi Chambéry, Saint-Paul et Blois avant de partir pour Neuengamme.

Francis Regat, arrêté en mars 1944 à Regnier, fait partie du convoi de la mort comme la plupart des internés de Blois, qui sont transférés le 26 juin à Compiègne.

Célestin et Joseph Savary deux ressortissants suisses doivent probablement à leur nationalité d'être internés à Blois, avant de mourir dans le train de la mort.

François Vindret est reconnu par la Milice pour être membre du Front National et il sera déporté à Dachau, tout comme Marius Vuagnoux.

De tous ceux qui sont internés à la centrale des rives de la Loire, ils sont 12 à ne pas revenir de déportation.

Transport parti de compiègne le 21 mai 1944

Matricule 30741, DUBOIN André (Dit DESCHANEL François) Né le 12.06.1922à Ville-la-Grand (74) Nationalité française, décédé le 14.02.1945 à Stöcken

Lieux de mémoire

Stèle commémorative

Ville-la-Grand — Stèle commémorative déportés et fusillés 1939-1945

Ville-la-grand — Stèle et déportés 1939-1945

En mémoire de

André Duboin

Duboin André, Louis, (alias François Deschanel) résistant Haut-savoyard né à Ville-la-Grand, dénoncé et arrété à Saint-Jean-de-Tholomes, mort en déportation à Stöcken — Matricule KL 30741. - duboin-andre-alias-deschanel-francois-resistant-mort-en-deportation
 - blois-plaque-commemorative-patitiotes-detenus-dans-la-prison-centrale
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