Le monument Stèle du Souvenir, commémorant la mémoire des Clusiens morts en déportation, fusillés ou tués au maquis lors de la seconde guerre mondiale ou la libération de Cluses. CommémorationEn Haute-Savoie, entre 1941 et août 1944, 1237 personnes arrétée ont été déportées dans des camps entre août 1942 et juin 1944. La moitié n'est pas revenue.La plupart des déportés sont partis pour Buchenwald, Dora, Dachau, Flossenbürg, Mauthausen, Neuengamme ou Ravensbrück, mais aussi pour les prisonniers de Neue-Bremm ou de Fossano en Italie, ou condamnés aux travaux forcés à Dresde et Leipzig. Composée aux deux tiers de déportés résistants, la déportation au départ de Haute-Savoie connait les mêmes taux de mortalité que ceux de la France. Sur les 853 déportés résistants politiques, 342 sont morts en déportation soit (40%) quand aux déportés Juifs ils sont décédés à 95%. Hormis Auschwitz-Birkenau, le camp qui engloutit le plus de Haut-Savoyards est Flossenburg (64 morts) juste devant Mauthausen (60 mort) . Il conviend d’ajouter près de 200 Juifs refoulés par les autorités helvétiques et envoyés à Rivesaltes ou Gurs après internement à la Maison d’arrêt d’Annecy. La journée nationale du souvenir des victimes de la déportation honore la mémoire de tous les déportéset rend hommage à leur sacrifice. Le dernier dimanche d'avril est chaque année dédié à la célébration de la mémoire des victimes de la déportation dans les camps de concentration et d'extermination nazis lors la seconde guerre mondiale. Cette date a été retenue en raison de sa proximité avec la date anniversaire de la libération de la plupart des camps, et parce qu'elle ne se confondait avec aucune autre célébration nationale ou religieuse existante. Instaurée par la loi du 14 avril 1954, cette journée nationale honore la mémoire de tous les déportés sans distinction et rend hommage à leur sacrifice. Elle a pour vocation de rappeler à tous ce drame historique majeur, les leçons qui s'en dégagent, pour que de tels faits ne se reproduisent plus. En 1945, les déportés rescapés retrouvaient la liberté tandis qu'était révélée au monde l'horreur des crimes commis dans les camps de concentration. L'univers concentrationnaire s'est écroulé en mai 1945, suite à l'effondrement du régime nazi. Les libérateurs alliés et l'opinion publique prirent conscience du système gigantesque mis au point par les nazis pour éliminer résistants, syndicalistes, opposants au régime et simples civils, et pour exterminer les juifs et les tziganes. Les camps ont été l'application la plus absolue de l'idéologie nazie. Les atrocités ont été telles que la communauté internationale dut trouver de nouveaux mots pour les dénommer et les punir : "crimes contre l'humanité". Après la libération des camps par les troupes alliées, des milliers de déportés mourront encore d'épuisement physique et moral. La tâche pour les rapatrier était gigantesque et le ministère des déportés et réfugiés de France avait préparé un dispositif pour leur retour. Vidéo Témoignage de Roger Lugon MoulinMatricule 75767 DACHAU Lucien Colonel, matricule KLB9777voyage 60 ans après à Buchenwald-Dora France — Dernier dimanche d'avril : journée du Souvenir des victimes de la déportation InscriptionPour la liberté 1940-1944 Canton de cluses Morts en deportation Auguste Riondet Francois Renard Valentin Cotterlaz-Carraz Constant Mugnier Guy Morello Fusillés par les allemands Apollinaire Angelloz Francois Caul-Futy Jacques Arnaud (docteur) Tués au maquis Paul Benest 19 ans André Brun 20 ans Jean Feuillet 18 ans Pierre Grenat 18 ans Michel Holol 18 ans René Giroud-Gerbettant 18 ans Roger Rousselet 20 ans Pierre Serrière 22 ans René Tassile 19 ans Philippe Vallée 19 ans Passant souviens toi Localisation AdresseRue Achille Benoit, 74300 CLuses À lire sur le site Cluses — Plusieurs stèles autour de Cluses pour rappeler l’héroïsme d’habitants×
En Haute-Savoie, entre 1941 et août 1944, 1237 personnes arrétée ont été déportées dans des camps entre août 1942 et juin 1944. La moitié n'est pas revenue.La plupart des déportés sont partis pour Buchenwald, Dora, Dachau, Flossenbürg, Mauthausen, Neuengamme ou Ravensbrück, mais aussi pour les prisonniers de Neue-Bremm ou de Fossano en Italie, ou condamnés aux travaux forcés à Dresde et Leipzig. Composée aux deux tiers de déportés résistants, la déportation au départ de Haute-Savoie connait les mêmes taux de mortalité que ceux de la France. Sur les 853 déportés résistants politiques, 342 sont morts en déportation soit (40%) quand aux déportés Juifs ils sont décédés à 95%. Hormis Auschwitz-Birkenau, le camp qui engloutit le plus de Haut-Savoyards est Flossenburg (64 morts) juste devant Mauthausen (60 mort) . Il conviend d’ajouter près de 200 Juifs refoulés par les autorités helvétiques et envoyés à Rivesaltes ou Gurs après internement à la Maison d’arrêt d’Annecy. La journée nationale du souvenir des victimes de la déportation honore la mémoire de tous les déportéset rend hommage à leur sacrifice. Le dernier dimanche d'avril est chaque année dédié à la célébration de la mémoire des victimes de la déportation dans les camps de concentration et d'extermination nazis lors la seconde guerre mondiale. Cette date a été retenue en raison de sa proximité avec la date anniversaire de la libération de la plupart des camps, et parce qu'elle ne se confondait avec aucune autre célébration nationale ou religieuse existante. Instaurée par la loi du 14 avril 1954, cette journée nationale honore la mémoire de tous les déportés sans distinction et rend hommage à leur sacrifice. Elle a pour vocation de rappeler à tous ce drame historique majeur, les leçons qui s'en dégagent, pour que de tels faits ne se reproduisent plus. En 1945, les déportés rescapés retrouvaient la liberté tandis qu'était révélée au monde l'horreur des crimes commis dans les camps de concentration. L'univers concentrationnaire s'est écroulé en mai 1945, suite à l'effondrement du régime nazi. Les libérateurs alliés et l'opinion publique prirent conscience du système gigantesque mis au point par les nazis pour éliminer résistants, syndicalistes, opposants au régime et simples civils, et pour exterminer les juifs et les tziganes. Les camps ont été l'application la plus absolue de l'idéologie nazie. Les atrocités ont été telles que la communauté internationale dut trouver de nouveaux mots pour les dénommer et les punir : "crimes contre l'humanité". Après la libération des camps par les troupes alliées, des milliers de déportés mourront encore d'épuisement physique et moral. La tâche pour les rapatrier était gigantesque et le ministère des déportés et réfugiés de France avait préparé un dispositif pour leur retour. Vidéo Témoignage de Roger Lugon MoulinMatricule 75767 DACHAU Lucien Colonel, matricule KLB9777voyage 60 ans après à Buchenwald-Dora France — Dernier dimanche d'avril : journée du Souvenir des victimes de la déportation
Pour la liberté 1940-1944 Canton de cluses Morts en deportation Auguste Riondet Francois Renard Valentin Cotterlaz-Carraz Constant Mugnier Guy Morello Fusillés par les allemands Apollinaire Angelloz Francois Caul-Futy Jacques Arnaud (docteur) Tués au maquis Paul Benest 19 ans André Brun 20 ans Jean Feuillet 18 ans Pierre Grenat 18 ans Michel Holol 18 ans René Giroud-Gerbettant 18 ans Roger Rousselet 20 ans Pierre Serrière 22 ans René Tassile 19 ans Philippe Vallée 19 ans Passant souviens toi