Frontin Pierre (Révérend Père) Résistant et juste 15/03/1903 Médaille des justes parmi les nations / BiographieLe Père Frontin les aida activement en sachant parfaitement ce qui se passait et avec sa totale bénédiction. Des centaines – peut-être des milliers – de réfugiés furent accueillis dans l’école pendant quelques heures ou une nuit (ils dormaient dans le réfectoire sur de la paille) en attendant de les aider à préparer leur passage de la frontière Suisse. La plupart de ces personnes étaient juives – seules ou avec leurs familles – mais il y avait aussi des réfugiés politiques ou militaires. L’école était un « point de chute » pour la Résistance des deux côtés de la frontière. L’école abritait une chapelle, un dortoir, des classes, un potager et un jardin ainsi qu’un vignoble. Un chemin proche du mur d’enceinte menait vers la Suisse – la frontière était signalisée par un fil de fer barbelé et des pierres indiquaient où le territoire français s’achevait et où le territoire suisse commençait. Ceux qui s’efforçaient de passer la frontière devaient attendre que les soldats allemands du côté français et les douaniers suisses finissent leur patrouille pour passer. Le Père Louis Favre à l’initiative de la mission de sauvetage persuada ses collègues de se joindre à lui – le Père François Favrat, le Père Gilbert Pernoud (qui aidait la majorité des réfugiés à traverser la frontière), le frère Raymond Boccard (le jardinier de l’école qui donnait le feu vert aux réfugiés et les aidait à grimper sur le mur pendant les deux minutes où ils ne pouvaient pas être pris), le Père Jean-Baptiste Reynard (qui était en relation étroite avec les autorités douanières suisses) et le Pierre Frontin (le Principal de l’école). Malgré la peur du grand danger couru pour aider ces réfugiés, le Père Frontin non seulement permit à son personnel de continuer, mais devint lui-même aussi très actif dans cette mission de sauvetage. Le Père Favre dut quitter l’école à de nombreuses occasions en raison de ses activités de Résistant. Il fut arrêté (sans doute sur dénonciation) par les Allemands en février 1944. Il fut incarcéré dans la prison d’Annemasse, puis à Annecy. Le Père favrat fut arrêté avec lui mais fut libéré le jour suivant. Le Père Frontin, qui se trouvait à l’extérieur à ce moment-là, fut arrêté dès qu’il rentra à l’école. Les Allemands fermèrent alors l’école. En juillet 1944, le Père Frontin sortit de prison. Quelques jours après, le Père Favre fut torturé et abattu. Dans les années 1980, les Pères Louis Favre, Gilbert Pernoud et Raymond Boccard furent nommés Juste parmi les nations . En 1987, le Père Boccard fit la demande à Yad Vashem pour faire reconnaître le Père Pierre Frontin « sans la permission de qui, on n’aurait rien pu faire ». Le 28 avril 2010, l’Institut Yad Vashem de Jérusalem a décerné le titre de Juste parmi les nations au Père Pierre Frontin.
Les Justes parmis les nations de Haute-Savoie Thonon — Mémorial National des Justes — La Clairières des Justes Lettre N°82 : Les Justes Arrestation du père Favre : c'était il y a 80 ans à Ville-la-Grand Des histoires de résistants au parcours du mur de la frontière Au Juvénat : un parcours mémoriel pour se souvenir de ses Justes
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