Le monument Le 2 novembre 1997, un peu plus de deux ans après le fameux discours du président Jacques Chirac en mémoire de la rafle du Vel’ d’hiv’, un monument national est inauguré à Thonon-les-Bains pour honorer les « Justes de France » rendant hommage à ces hommes et femmes qui ont caché, aidé et sauvé les juifs durant la dernière guerre mondiale. Le 2 novembre 1997, il y a tout juste vingt ans, Catherine Trautmann, ministre de la Culture, inaugurait la Clairière des Justes, sous le haut patronage du Président Jacques Chirac. Ce dernier qui déclarait alors à l’époque : « Ces femmes et ces hommes de toutes conditions, de toutes religions, sont l’honneur et la fierté de notre pays. Dans une période sombre marquée par la débâcle, les privations, le désarroi moral, ils ont incarné le meilleur de la France : ses valeurs de fraternité, de justice, de tolérance. Qu’ils en soient remerciés ». Dévoilé au grand public le 18 juillet 2021 à l’occasion de la Journée nationale à la mémoire des victimes de crimes racistes et antisémites de l’État français et d’hommage aux « Justes » de France, ce film donne des exemples concrets, issus de l’histoire combattante de la France dans les années 1939-40, de ce que signifie « lutter contre la haine et les préjugés ». Le film permet de rapprocher les témoignages des hommes et des femmes engagés pour l’Humanité durant l’Occupation avec les réflexions de jeunes élèves du collège Charles Péguy de Palaiseau. C’est le Consistoire de France et l’Association française pour l’hommage aux Justes parmi les Nations qui sont à l’initiative de cette réalisation et de cet événement. Au cœur d’une clairière, symbole de la lumière et du bien, un monument a été installé sur une partie de la forêt de Ripaille acquise par la commune de Thonon. Nicolas Moscovitz (famille thononaise), le sculpteur qui a conçu et réalisé le monument, le présente ainsi : « J’ai stylisé un cœur, tenu par trois Justes debout sur le globe terrestre ; ce cœur, en laiton, réfléchit comme un miroir les rayons sur les bustes des Justes. Devant, trois autres personnages, plus petits, représentent les générations sauvées par les Justes ». Vingt ans plus tard, en novembre 2017, l’Association française pour l’hommage aux Justes et aux Gardiens de la vie, en présence des autorités officielles, civiles et religieuse, a renouvelé l’hommage aux Justes en y ajoutant les « Gardiens de vie », à savoir les juifs et non-juifs qui ont sauvé des juifs ou tsiganes persécutés et menacés d’anéantissement. CommémorationLe 16 juillet marque les 80 ans de la Rafle du Vélodrome d’Hiver. Voici l’histoire de cet épisode tragique de la Seconde Guerre mondiale, qui a notamment abouti à la création d’une Journée nationale à la mémoire des victimes des crimes racistes et antisémites de l’État français et d’hommage aux « Justes » de France. Cette journée est commémorée chaque année le 16 juillet si ce jour est un dimanche ; sinon elle reportée au dimanche qui suit. Elle est donc fixée au dimanche 17 juillet pour cette année 2022.Les 16 et 17 juillet 1942, 13 152 juifs sont arrêtés par la police française. 1 129 hommes, 2 916 femmes et 4 115 enfants sont enfermés dans l’enceinte sportive du Vélodrome d’Hiver. Les couples sans enfants et les célibataires (1 989 hommes et 3 003 femmes) sont internés au camp de Drancy. Du 19 au 22 juillet, les familles du Vélodrome d’Hiver sont transportées dans les camps de Pithiviers et Beaune-la-Rolande. Adultes et adolescents sont déportés en premier. Brutalement séparés de leurs parents, environ 3 000 enfants en bas-âge sont laissés sur place dans une affreuse détresse. Ils sont transférés à Drancy puis déportés entre le 17 et 31 août 1942. Aucun d’entre eux n’est revenu. En 1943 et 1944, les arrestations, rafles et déportations se poursuivent, tant à Paris qu'en zone occupée ou en zone sud. Au total, de mars 1942 à août 1944, 76 000 Juifs sont déportés hors de France. Seuls 3 800 survivront. La journée nationale à la mémoire des victimes des crimes racistes et antisémites de l'État français et d’hommage aux « Justes » de France répond au souhait exprimé par de nombreuses personnalités françaises et par les rescapés de la Déportation de voir reconnaître officiellement la responsabilité du régime de Vichy dans les persécutions et les crimes contre les juifs. Deux textes ont fixé successivement les modalités de cette journée. Le décret n° 93-150 du 3 février 1993, signé par le président de la République François Mitterrand, institue « une journée nationale commémorative des persécutions racistes et antisémites commises sous l’autorité de fait dite "gouvernement de l’État français » (1940-1944) ». Cette commémoration est fixée le 16 juillet, date anniversaire de la rafle du Vélodrome d'Hiver, si ce jour est un dimanche ou sinon le dimanche suivant. 1 En 1995, le président de la République Jacques Chirac reconnaît la responsabilité de l’État français dans cette rafle. La loi n° 2000-644 du 10 juillet 2000 reprend et modifie le décret en intégrant un hommage aux « Justes » de France. Ce jour est ainsi l'occasion pour la nation de témoigner sa reconnaissance à tous ceux « qui ont recueilli, protégé ou défendu, au péril de leur propre vie et sans aucune contrepartie, une ou plusieurs personnes menacées de génocide ».France — 16 juillet : Journée nationale à la mémoire des victimes des crimes racistes et antisémites de l’État français et d’hommage aux « Justes » de France — 3808 WID14330 InscriptionParcours de mémoire d'extérieur : Le Mémorial national des Justes, mis à disposition de la Ville de Thonon-les-Bains par le Consistoire central de France et l'association française pour l'hommage aux Justes parmi les nations, est un hommage à ceux qui ont permis de sauver du génocide de nombreuses vies humaines. Il s'inscrit au cœur des 130 hectares du Domaine de Ripaille, haut lieu historique de la Haute-Savoie, terre de résistance, de spiritualité et de solidarité. Aux abords du lac Léman, à proximité du centre-ville de Thonon-les-Bains, l'ancestrale forêt de chênes de 50 hectares, le Château de Ripaille et ses dépendances, l'arboretum de 17 hectares, les champs et la prairie, protégés par un mur d'enceinte aux vertes frondaisons, témoignent de l'histoire glorieuse du lieu et des hommes qui lui donnèrent vie et âme. À la lisière de l'antique chênaie et de l'arboretum du XIXe siècle, s'ouvre « la clairière des Justes », plantée de 70 arbres originaires des cinq continents et représentant les 70 nations évoquées par la Bible en message d'espoir, de tolérance et d'enrichissement des peuples à travers les échanges entre les diverses cultures et à l'attention des générations futures. Au centre de la Clairière se dresse, symbolique, le mémorial national des Justes. Le Mémorial national des Justes est l'œuvre du sculpteur Nicholas MOSCOVITZ. Composé de cuivre et de laiton, le monument représente un ensemble de symboles : trois silhouettes représentant les justes les autres personnages symbolisant les générations sauvées par les Justes le cœur, «siège des sentiments, de l'amour, du courage et de la générosité » qui caractérisent les Justes la sphère encerclée d'un anneau symbolisant le monde et l'alliance des peuples de ce monde. Une fois entré par la Maison forestière, le visiteur peut effectuer un parcours pédestre en forêt, pour la découverte de la flore et de la faune. Au cours de son itinéraire, il peut se diriger vers le Mémorial National, situé dans une clairière aménagée. Le parcours depuis l’entrée jusqu’au Mémorial (aller-retour) prend environ 1 heure et est gratuit. OFFRES ET ÉVÈNEMENTS RÉCURRENTS Une cérémonie nationale et annuelle a lieu le 16 juillet (si c’est un dimanche) ou le dimanche suivant. Localisation Adresse10 chemin de la forêt - 74200 Thonon-les-BainsCoordonées GPS 46.388457, 6.492337Inauguration02/11/1997 À lire sur le site Les Justes parmis les Nations de Haute-Savoie Remise du livre d’or des Justes et des Gardiens de la vie à la ville de Thonon Jeanne Brousse, résistante de l'ombre Figure — Jeanne Brousse Ginette Kolinka témoin de l'Holocauste informe les jeunes Lettre N°82 : Les Justes Livre : Elles ont sauvé les enfants (1939-1945) Lyon - Saint-Étienne - ChamonixLivre : Elles ont sauvé les enfants (1939-1945) Lyon - Saint-Étienne - Chamonix Livre : Louis Pache, guide et passeur De Vallorcine (massif du Mont-Blanc) à la Suisse Livre : L'abbé André Payot Résistant et chef de réseau (1939-1945) Au Juvénat : un parcours mémoriel pour se souvenir de ses Justes Inauguration de l'exposition la voix des Justes au siège du Souvenir FrançaisArticles externes Site — Le parcours du mur de la Fronitère 74 AJPN — Les 4321 Justes parmi les Nations, de FranceDocuments PDF Panneaux Exposition La voix des Justes - Yad VASHEM 9 MB×
Le 16 juillet marque les 80 ans de la Rafle du Vélodrome d’Hiver. Voici l’histoire de cet épisode tragique de la Seconde Guerre mondiale, qui a notamment abouti à la création d’une Journée nationale à la mémoire des victimes des crimes racistes et antisémites de l’État français et d’hommage aux « Justes » de France. Cette journée est commémorée chaque année le 16 juillet si ce jour est un dimanche ; sinon elle reportée au dimanche qui suit. Elle est donc fixée au dimanche 17 juillet pour cette année 2022.Les 16 et 17 juillet 1942, 13 152 juifs sont arrêtés par la police française. 1 129 hommes, 2 916 femmes et 4 115 enfants sont enfermés dans l’enceinte sportive du Vélodrome d’Hiver. Les couples sans enfants et les célibataires (1 989 hommes et 3 003 femmes) sont internés au camp de Drancy. Du 19 au 22 juillet, les familles du Vélodrome d’Hiver sont transportées dans les camps de Pithiviers et Beaune-la-Rolande. Adultes et adolescents sont déportés en premier. Brutalement séparés de leurs parents, environ 3 000 enfants en bas-âge sont laissés sur place dans une affreuse détresse. Ils sont transférés à Drancy puis déportés entre le 17 et 31 août 1942. Aucun d’entre eux n’est revenu. En 1943 et 1944, les arrestations, rafles et déportations se poursuivent, tant à Paris qu'en zone occupée ou en zone sud. Au total, de mars 1942 à août 1944, 76 000 Juifs sont déportés hors de France. Seuls 3 800 survivront. La journée nationale à la mémoire des victimes des crimes racistes et antisémites de l'État français et d’hommage aux « Justes » de France répond au souhait exprimé par de nombreuses personnalités françaises et par les rescapés de la Déportation de voir reconnaître officiellement la responsabilité du régime de Vichy dans les persécutions et les crimes contre les juifs. Deux textes ont fixé successivement les modalités de cette journée. Le décret n° 93-150 du 3 février 1993, signé par le président de la République François Mitterrand, institue « une journée nationale commémorative des persécutions racistes et antisémites commises sous l’autorité de fait dite "gouvernement de l’État français » (1940-1944) ». Cette commémoration est fixée le 16 juillet, date anniversaire de la rafle du Vélodrome d'Hiver, si ce jour est un dimanche ou sinon le dimanche suivant. 1 En 1995, le président de la République Jacques Chirac reconnaît la responsabilité de l’État français dans cette rafle. La loi n° 2000-644 du 10 juillet 2000 reprend et modifie le décret en intégrant un hommage aux « Justes » de France. Ce jour est ainsi l'occasion pour la nation de témoigner sa reconnaissance à tous ceux « qui ont recueilli, protégé ou défendu, au péril de leur propre vie et sans aucune contrepartie, une ou plusieurs personnes menacées de génocide ».France — 16 juillet : Journée nationale à la mémoire des victimes des crimes racistes et antisémites de l’État français et d’hommage aux « Justes » de France — 3808 WID14330
Parcours de mémoire d'extérieur : Le Mémorial national des Justes, mis à disposition de la Ville de Thonon-les-Bains par le Consistoire central de France et l'association française pour l'hommage aux Justes parmi les nations, est un hommage à ceux qui ont permis de sauver du génocide de nombreuses vies humaines. Il s'inscrit au cœur des 130 hectares du Domaine de Ripaille, haut lieu historique de la Haute-Savoie, terre de résistance, de spiritualité et de solidarité. Aux abords du lac Léman, à proximité du centre-ville de Thonon-les-Bains, l'ancestrale forêt de chênes de 50 hectares, le Château de Ripaille et ses dépendances, l'arboretum de 17 hectares, les champs et la prairie, protégés par un mur d'enceinte aux vertes frondaisons, témoignent de l'histoire glorieuse du lieu et des hommes qui lui donnèrent vie et âme. À la lisière de l'antique chênaie et de l'arboretum du XIXe siècle, s'ouvre « la clairière des Justes », plantée de 70 arbres originaires des cinq continents et représentant les 70 nations évoquées par la Bible en message d'espoir, de tolérance et d'enrichissement des peuples à travers les échanges entre les diverses cultures et à l'attention des générations futures. Au centre de la Clairière se dresse, symbolique, le mémorial national des Justes. Le Mémorial national des Justes est l'œuvre du sculpteur Nicholas MOSCOVITZ. Composé de cuivre et de laiton, le monument représente un ensemble de symboles : trois silhouettes représentant les justes les autres personnages symbolisant les générations sauvées par les Justes le cœur, «siège des sentiments, de l'amour, du courage et de la générosité » qui caractérisent les Justes la sphère encerclée d'un anneau symbolisant le monde et l'alliance des peuples de ce monde. Une fois entré par la Maison forestière, le visiteur peut effectuer un parcours pédestre en forêt, pour la découverte de la flore et de la faune. Au cours de son itinéraire, il peut se diriger vers le Mémorial National, situé dans une clairière aménagée. Le parcours depuis l’entrée jusqu’au Mémorial (aller-retour) prend environ 1 heure et est gratuit. OFFRES ET ÉVÈNEMENTS RÉCURRENTS Une cérémonie nationale et annuelle a lieu le 16 juillet (si c’est un dimanche) ou le dimanche suivant.
Adresse10 chemin de la forêt - 74200 Thonon-les-BainsCoordonées GPS 46.388457, 6.492337Inauguration02/11/1997
Les Justes parmis les Nations de Haute-Savoie Remise du livre d’or des Justes et des Gardiens de la vie à la ville de Thonon Jeanne Brousse, résistante de l'ombre Figure — Jeanne Brousse Ginette Kolinka témoin de l'Holocauste informe les jeunes Lettre N°82 : Les Justes Livre : Elles ont sauvé les enfants (1939-1945) Lyon - Saint-Étienne - ChamonixLivre : Elles ont sauvé les enfants (1939-1945) Lyon - Saint-Étienne - Chamonix Livre : Louis Pache, guide et passeur De Vallorcine (massif du Mont-Blanc) à la Suisse Livre : L'abbé André Payot Résistant et chef de réseau (1939-1945) Au Juvénat : un parcours mémoriel pour se souvenir de ses Justes Inauguration de l'exposition la voix des Justes au siège du Souvenir Français