Le monument À la mémoire de Camille Folliet et Paul et Odette Chapal, religieux et résistants français. Camille Folliet, prêtre sur Annecy, s'oppose notamment au STO et aides des réfractaires. Camille Folliet, œuvre également au développement des maquis de la vallée de Thônes. Il est arrêté par les Italiens en 1943 et sera emprisonné en Italie jusqu'au 21 mars 1944. Il retourne en France et il participe à la libération de Paris en août 1944. Début 1945, il se trouve sur le front des Alpes en tant qu'aumônier dans l'armée de libération. Il y est mortellement blessé et décédera le 9 avril 1945. Paul Chapal, pasteur, et sa femme Odette Chapal viendront en aide à de nombreux réfugiés, Juifs ou non. Ils utilisèrent leur presbytère à Annecy comme asile pour des réfugiés en fuite vers la Suisse. Ils survécurent à la guerre et reçurent le titre de "Juste parmi les Nations" en 1992. CommémorationLe 16 juillet marque les 80 ans de la Rafle du Vélodrome d’Hiver. Voici l’histoire de cet épisode tragique de la Seconde Guerre mondiale, qui a notamment abouti à la création d’une Journée nationale à la mémoire des victimes des crimes racistes et antisémites de l’État français et d’hommage aux « Justes » de France. Cette journée est commémorée chaque année le 16 juillet si ce jour est un dimanche ; sinon elle reportée au dimanche qui suit. Elle est donc fixée au dimanche 17 juillet pour cette année 2022.Les 16 et 17 juillet 1942, 13 152 juifs sont arrêtés par la police française. 1 129 hommes, 2 916 femmes et 4 115 enfants sont enfermés dans l’enceinte sportive du Vélodrome d’Hiver. Les couples sans enfants et les célibataires (1 989 hommes et 3 003 femmes) sont internés au camp de Drancy. Du 19 au 22 juillet, les familles du Vélodrome d’Hiver sont transportées dans les camps de Pithiviers et Beaune-la-Rolande. Adultes et adolescents sont déportés en premier. Brutalement séparés de leurs parents, environ 3 000 enfants en bas-âge sont laissés sur place dans une affreuse détresse. Ils sont transférés à Drancy puis déportés entre le 17 et 31 août 1942. Aucun d’entre eux n’est revenu. En 1943 et 1944, les arrestations, rafles et déportations se poursuivent, tant à Paris qu'en zone occupée ou en zone sud. Au total, de mars 1942 à août 1944, 76 000 Juifs sont déportés hors de France. Seuls 3 800 survivront. La journée nationale à la mémoire des victimes des crimes racistes et antisémites de l'État français et d’hommage aux « Justes » de France répond au souhait exprimé par de nombreuses personnalités françaises et par les rescapés de la Déportation de voir reconnaître officiellement la responsabilité du régime de Vichy dans les persécutions et les crimes contre les juifs. Deux textes ont fixé successivement les modalités de cette journée. Le décret n° 93-150 du 3 février 1993, signé par le président de la République François Mitterrand, institue « une journée nationale commémorative des persécutions racistes et antisémites commises sous l’autorité de fait dite "gouvernement de l’État français » (1940-1944) ». Cette commémoration est fixée le 16 juillet, date anniversaire de la rafle du Vélodrome d'Hiver, si ce jour est un dimanche ou sinon le dimanche suivant. 1 En 1995, le président de la République Jacques Chirac reconnaît la responsabilité de l’État français dans cette rafle. La loi n° 2000-644 du 10 juillet 2000 reprend et modifie le décret en intégrant un hommage aux « Justes » de France. Ce jour est ainsi l'occasion pour la nation de témoigner sa reconnaissance à tous ceux « qui ont recueilli, protégé ou défendu, au péril de leur propre vie et sans aucune contrepartie, une ou plusieurs personnes menacées de génocide ».France — 16 juillet : Journée nationale à la mémoire des victimes des crimes racistes et antisémites de l’État français et d’hommage aux « Justes » de France — 3808 WID14330 InscriptionEn ces lieux, l'abbé Camille FOLLIET (1908 - 1945) et le pasteur Paul CHAPAL (1898 - 1975) ainsi que son épouse Odette CHAPAL ont travaillé ensemble pour sauver de nombreux persécutés, juifs et résistants, sous l'occupation allemande. Localisation Adresse6 passage de la Cathédrale, 74000 ANNECYCoordonées GPS45.89943425, 6.1257989637135 À lire sur le site Livre — Camille Folliet, prêtre résistant Thonon — Mémorial National des JustesArticles externes Dossier n°4872 - Juste(s) : Camillé Folliet Dossier n°5359 - Juste(s) : Paul Chapal Dossier n°5359 - Juste(s) : Odette Chapal
Le 16 juillet marque les 80 ans de la Rafle du Vélodrome d’Hiver. Voici l’histoire de cet épisode tragique de la Seconde Guerre mondiale, qui a notamment abouti à la création d’une Journée nationale à la mémoire des victimes des crimes racistes et antisémites de l’État français et d’hommage aux « Justes » de France. Cette journée est commémorée chaque année le 16 juillet si ce jour est un dimanche ; sinon elle reportée au dimanche qui suit. Elle est donc fixée au dimanche 17 juillet pour cette année 2022.Les 16 et 17 juillet 1942, 13 152 juifs sont arrêtés par la police française. 1 129 hommes, 2 916 femmes et 4 115 enfants sont enfermés dans l’enceinte sportive du Vélodrome d’Hiver. Les couples sans enfants et les célibataires (1 989 hommes et 3 003 femmes) sont internés au camp de Drancy. Du 19 au 22 juillet, les familles du Vélodrome d’Hiver sont transportées dans les camps de Pithiviers et Beaune-la-Rolande. Adultes et adolescents sont déportés en premier. Brutalement séparés de leurs parents, environ 3 000 enfants en bas-âge sont laissés sur place dans une affreuse détresse. Ils sont transférés à Drancy puis déportés entre le 17 et 31 août 1942. Aucun d’entre eux n’est revenu. En 1943 et 1944, les arrestations, rafles et déportations se poursuivent, tant à Paris qu'en zone occupée ou en zone sud. Au total, de mars 1942 à août 1944, 76 000 Juifs sont déportés hors de France. Seuls 3 800 survivront. La journée nationale à la mémoire des victimes des crimes racistes et antisémites de l'État français et d’hommage aux « Justes » de France répond au souhait exprimé par de nombreuses personnalités françaises et par les rescapés de la Déportation de voir reconnaître officiellement la responsabilité du régime de Vichy dans les persécutions et les crimes contre les juifs. Deux textes ont fixé successivement les modalités de cette journée. Le décret n° 93-150 du 3 février 1993, signé par le président de la République François Mitterrand, institue « une journée nationale commémorative des persécutions racistes et antisémites commises sous l’autorité de fait dite "gouvernement de l’État français » (1940-1944) ». Cette commémoration est fixée le 16 juillet, date anniversaire de la rafle du Vélodrome d'Hiver, si ce jour est un dimanche ou sinon le dimanche suivant. 1 En 1995, le président de la République Jacques Chirac reconnaît la responsabilité de l’État français dans cette rafle. La loi n° 2000-644 du 10 juillet 2000 reprend et modifie le décret en intégrant un hommage aux « Justes » de France. Ce jour est ainsi l'occasion pour la nation de témoigner sa reconnaissance à tous ceux « qui ont recueilli, protégé ou défendu, au péril de leur propre vie et sans aucune contrepartie, une ou plusieurs personnes menacées de génocide ».France — 16 juillet : Journée nationale à la mémoire des victimes des crimes racistes et antisémites de l’État français et d’hommage aux « Justes » de France — 3808 WID14330
En ces lieux, l'abbé Camille FOLLIET (1908 - 1945) et le pasteur Paul CHAPAL (1898 - 1975) ainsi que son épouse Odette CHAPAL ont travaillé ensemble pour sauver de nombreux persécutés, juifs et résistants, sous l'occupation allemande.
Dossier n°4872 - Juste(s) : Camillé Folliet Dossier n°5359 - Juste(s) : Paul Chapal Dossier n°5359 - Juste(s) : Odette Chapal