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Né le 27 août 1920, à Prato-Cesia (Italie), fusillé le 4 mai 1944 à Annecy (Haute-Savoie) après condamnation par une cour martiale de Vichy (SGMO) ; résistant des Glières, membre des Forces françaises de l’intérieur (FFI).
Florence Valsesia était le fils de Joseph Valsesia et de Pascalina Dariani son épouse, et de nationalité italienne. Il vivait à La Roche-sur-Foron (Haute-Savoie) avec sa famille émigrée.
Sur l’acte de décès 244/1944 enregistré à la mairie d’Annecy le nom est orthographié Valsesia, mais on le trouve aussi noté Valcesia (ce qui est plus logique au regard de son origine).
Lorsque fut constitué, fin janvier 1944, un groupe de jeunes pour organiser sur le Plateau des Glières les cantonnements à venir d’autres maquisards, il adhéra pleinement et fit partie, alias alias Valentin, de la section « Savoie-Lorraine ».
Il réussit à quitter le Plateau en mars 1944 et à gagner son domicile. Mais, le 4 avril 1944, il fut arrêté, sur dénonciation, par des G.M.R. et des gendarmes, à Chevrier (Haute-Savoie) et interné au quartier Dessaix, à Annecy. Selon d’autres sources, ce fut le 26 mars 1944 à Pers-Jussy (Haute-Savoie).
Il fut traduit devant la cour martiale de Vichy siégeant à la Villa Mary (Annecy) dans la nuit du 4 mai 1944 avec Roger Petit, Fernand Décor, le sous-lieutenant Louis Conte, Julien Helfgott, Bernard Zelkowitch, Robert Schlick, Hugo Schmidt, André Fédieu, Maurice Dupont et un onzième homme. Tous furent condamnés à mort en représailles à l’exécution du colonel Cristofini à Alger (Algérie), sauf le dernier.
Les condamnés furent emmenés à pied au champ de tir, avenue de Genève, par les forces du Maintien de l’ordre. Florence Valsesia aperçut sa sœur Flora sur le trottoir. Il lui lança : « C’est moi… On va nous fusiller … Adieu ! Je meurs pour la France ».
Un peloton constitué de gendarmes et de G.M.R. fusilla Florence Valsesia, Louis Conte, Fernand Décor, Bernard Zelkovitch et Hugo Schmidt à 16 heures 30, au champ de tir d’Annecy. Les autres condamnés restèrent en prison jusqu’à la Libération.
Florence Valsesia repose dans nécropole militaire nationale de Morette tombe n°104. Son nom figure sur le Mur du souvenir élevé à l’entrée de ladite nécropole et sur le monument aux morts de Pers-Jussy (toujours avec un S). Il est également gravé sur la stèle érigée à l’emplacement de la fusillade, près de la patinoire annécienne. Son prénom est bien « Florence » et non « Florent », comme on peut le lire parfois par erreur. Il fut homologué FFI et Interné résistant.
À lire sur le site
Monument commémorant les Résistants de la commune morts pour la France.
Jacques LalandeLucien RannardJean Moënne Léon BaillyArsène Buffard Robert ComteMarius DébiollesRené FavrePierre GavelEdmond JaquierMaxime LACROSAZJacques LelièvreConstant MontagnouxFrancis MontfortFrancis PerrottonRobert RegatNoël RoissardGustave TouvierFlorence Valsesia
Les corps de 105 résistants, principalement des combattants des Glières, sont inhumés au cimetière de Morette dès avril 1944. Inauguré par Vincent AURIOL en 1947, ce cimetière militaire devient la Nécropole nationale des Glières en 1984, classé monument historique en 2015. Il est géré par l’Office National des Anciens Combattants et Victimes de Guerre.
Plaque en hommage aux huit résistants fusillés sur place le 22 février 1944, ainsi qu'aux cinq maquisards des Glières exécutés au même endroit le 4 mai 1944 après avoir été capturés lors de leur redescente du plateau.
Noël BastienRoger BigaudPierre CanaliFernand DécorPaul DumoulinÉmile PailléFlorence ValsesiaGérard Van Opstal.
La sauvegarde de la totalité des tombes des combattants Morts pour la France et éviter que tous les jours les restes de combattants rejoignent les fosses communes municipales suite à des sépultures tombées en déshérence.
Le maintien des cérémonies patriotiques locales aux coté des grand date nationale et ce,bien que le nombre d’anciens combattants diminuent chaque année.
Le développement des voyages mémoriels afin qu’aucun enfant de France ne quitte sa scolarité sans avoir découvert un lieu de notre mémoire nationale ou participer à une commémoration.