Figuet André, père Christophore ALIAS : Père Christophore Résistant 27 janvier 1893 à Saint-Uze (26) 24 janvier 1966 À LYON (69) BiographieAndré Figuet fait ses écoles primaires chez les Frères des Écoles Chrétiennes à Saint-Amour (jura) de 1902 à 1904, puis à Saint-Rambert d'Albon (Drôme) de 1904 à 1906 et à Grenoble (Isère) de 1906 à 1907 avant d'entrer à l'alumnat de Miribel (Isère) de 1907 à 1912. Il prend l'habit et le nom de Frère Christophore au noviciat de Limperstberg (Luxembourg), le 6 octobre 1912. Sa première profession est datée du 7 octobre 1913 et sa profession perpétuelle du 11 avril 1915. Mais dès le mois d'août 1914, les frontières étant fermées à cause de la guerre, le Frère Christophore est obligé de travailler, isolé, dans des fermes comme ses confrères. En 1917, après bien des démarches, il peut rejoindre Louvain (Belgique) pour se consacrer à ses études de philosophie et de théologie (1917-1923). Il est ordonné prêtre le 5 août 1923. On l'envoie d'abord à Scherwiller, alumnat fondé depuis peu: il s'y montre déjà plein d'entrain, ennemi du repos, grand marcheur et entreprenant. Douvaine. Cet orphelinat, situé sur les bords du lac Léman (Haute-Savoie) et fondé en 1875 par un P. Joseph, ex- Barnabite, repris par l'Assomption en 1925, va être le lieu de vie du P. Christophore à deux reprises (1928- 1934 et 1937 à 1945). Il y arrive à un moment critique: le Directeur, Mgr Lesage, toujours sur les routes en tournées de quête, néglige le côté éducatif de l'œuvre : les enfants mal nourris, mai vêtus, sont animés d'un esprit de révolte, prompt à s'enflammer à l'adolescence. Le Supérieur, le P. Marie-André Pruvost, obligé lui-aussi de sortir souvent pour solliciter les bienfaiteurs, institue le P. Christophore Directeur : celui-ci redonne aux élèves le goût du travail, la force de la discipline et le soutien d'une grande piété. Homme bon et ferme le Père Christophore fait merveille et change l'esprit de la maison. Il retrouve Douvaine en 1937, cette fois comme Supérieur en remplacement du P. Bornand. Énergique, il commence par faire raser l'ancien pavillon vermoulu et trouve en M. Novarina de Thonon, le futur architecte de l'église du Plateau d'Assy, le collaborateur indispensable pour établir un nouveau bàtiment, le 'berceau', solide, gai et salubre. En octobre 1939, on peut prendre possession des nouveaux locaux, le troisième étage restant à construire (1945). Au moment de la guerre, le André Figuet est mobilisé au fort de la Duchère à Lyon, mais très vite rendu à son couvre. Compatissant aux souffrances des malheureux, le Père Christophore aide des hommes, des femmes et des enfants traqués par la Gestapo à passer la frontière franco-suisse. Mais la nuit du 10 au 11 février 1944, par une bise glaciale, le père André Figuet est arrêté chez lui, la maison fouillée. La même nuit, Joseph Lançon est arrêté avec François Périllat à la ferme Périllat où il était venu aider pour tuer le cochon. L'abbé Jean Rosay est arrêté à son tour aussitôt après, à deux heures du matin. Ils sont d'abord emmenés au Pax à Annemasse. Jean Deffaugt, le maire d'Annemasse réussit à tirer des griffes allemandes le 'Père des orphelins', libéré le 17 février. Le curé de Douvaine, l'abbé Rosay et deux passeurs de Veigy, ont moins de chance: ils ne reviendront jamais des camps de concentration. Le Père Christophore ajoute à sa charge de l'orphelinat la prise en charge de la paroisse de Douvaine. En juillet 1946 lePère Christophore est nommé maître des novices à Pont-l'Abbé d'Arnoult d'abord (Charente-Maritime) où il prend le relais du P. Protin jaïn, puis à Nozeroy (Jura) de 1947 à 1952. Homme de foi, il pratique la maxime qu'il enseigne : « Ne rien demander, ne rien refuser ». Les épreuves ne lui sont pas épargnées, en 1947 il doit prendre un peu de repos pour fatigue nerveuse. Il écrit spirituellement: « Quand le train traverse un tunnel, ce n'est pas le moment de vouloir en descendre. Le Christ m'accompagnera tout le temps du voyage. Même si je ne le vois pas, si je ne le sens pas, il est là ». En 1952, le voilà encore supérieur de l'alumnat à Vellexon-Queutrey-et-Vaudey (70). Atteint d'une première crise cardiaque, le Père Christophore va passer deux années à Marseille (1954-1956), puis il est nommé à la Procure de Lyon (1956-1966). Il travaille à la rédaction du bulletin des Missions des Augustins de l'Assomption et à la direction des pèlerinages. Sur sa route, Lourdes La Saiette, Lisieux, Rocamadour, le Chablais, Rome, Banneux, Beauraing, Sainte-Odile en Alsace, Einsiedeln en Suisse… Chaque fois l'itinéraire est varié, minutieusement établi. En car, les commentaires sont choisis, sans oublier les temps de prière. Cette activité lui fait garder un apostolat direct de correspondance avec les pèlerins. Aimant voyager et découvrir les lieux, le P. Christophore n'a qu'un regret, ne pouvoir se rendre à Jérusalem. Pendant les interstices des pèlerinages, il trouve le temps de donner des conférences aux 'Amitiés Mariales' et aux 'Veuves de Sainte Françoise Romaine'. À la suite d'une crise cardiaque, le P. Christophore est hospitalisé à l'hôpital Saint-Joseph à Lyon le 19 décembre 1965. Il y meurt le 24 janvier 1966. Ses obsèques sont célébrées le 26 janvier en l'église Saint-Irénée de Lyon. Le corps est inhumé au cimetière de Fourvière-Loyasse.
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