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Soutenue par la préfecture de Haute-Savoie et financé par le conseil départemental, l’EJP 74 dispense des cours de qualité. Elle s’appuie sur des moyens pédagogiques adaptés : drapeaux, sono, maquettes de cérémonies, gerbes et une stèle de monument aux morts. « Nous sommes de plus en plus sollicités, nos formations suscitent un véritable engouement auprès des établissements scolaires. Même les départements limitrophes sont intéressés par ce concept » se réjouit le lieutenant-colonel Augustin Jacqmin, délégué militaire départemental adjoint de la Haute-Savoie.
Bénévoles, les intervenants sont pour la plupart d’anciens militaires retraités et membres d’associations d’anciens combattants ou de mémoire. Ils sont coordonnés par quatre réservistes de la DMD 74. « Tous sont animés par le désir de transmettre la mémoire à la jeune génération » précise le lieutenant-colonel.
La formation dispensée se compose de deux modules. Le premier, en présence du professeur d’histoire, consiste à faire découvrir aux élèves, la symbolique du drapeau. Le deuxième survient une à deux semaines plus tard. Seuls les volontaires y participent. Dédié à la pratique, il se concentre sur l’apprentissage du protocole d’une cérémonie et des missions du porte-drapeau afin de lui permettre de participer à des cérémonies en tant que porte-drapeau. À l'issue de ce module, un diplôme est remis à chaque élève.
Après un temps de réflexion, chaque élève peut se porter volontaire à l’association de son choix, en participant à des cérémonies locales et poursuivre cet engagement personnel aux côtés de l’association choisie.
Drapeau tricolore à la main, les élèves suivent une instruction sur son montage-démontage et son maniement. Les formateurs leur expliquent quelques règles à respecter : la toile ne doit par exemple jamais toucher le sol. Exit les baskets et les jeans troués. Tenue correcte et gants blancs exigés.
Pour finir, les adolescents se glissent dans la peau d’un porte-drapeau lors d’une simulation de cérémonie. Toutes les étapes y sont jouées. De la mise en place sur les rangs, jusqu’au dépôt de gerbe. « Aux morts ! » D’un geste synchronisé, Jean-Paul et David, 17 ans, abaissent leur drapeau au rythme du tambour funeste. D’un geste triomphant, les étendards retrouvent le ciel aux premières notes de La Marseillaise.
La cérémonie s’achève. Les instructeurs rassemblent les jeunes et indiquent les modalités pour se rapprocher des associations patriotiques et mémorielles locales. Ils délivrent ensuite une attestation de formation à chacun. « À présent je comprends mieux ce que représentent ces cérémonies et pourquoi elles sont si importantes », confie David. À son retour, celui-ci souhaite rejoindre les 50 premiers jeunes porte-drapeaux de Haute-Savoie.
Ce document a été élaboré afin d’aider les comités à harmoniser le mieux possible les cérémonies et de faire en sorte que le porte-drapeau, digne représentant de son association, soit regardé et respecté par tous.
Les porte-drapeaux sont mis en rang par 2, 3 ou 4 suivant la possibilité locale. Les drapeaux sont portés « au sautoir », le bras replié vers le torse. Il y a lieu de respecter une hiérarchie de ceux-ci par rapport à l’emblème porté et non par la valeur de chacun, à savoir :
Les porte-drapeaux se placent en principe toujours derrière la musique sauf si des troupes participent à la cérémonie, auquel cas ils suivent les militaires. Un chef de protocole ou, à défaut, un porte-drapeau désigné pour la coordination (et un seul) donne les ordres pour éviter le désordre.
Les porte-drapeaux arrivent en cortège, se placent de part et d’autre du monument dans l’ordre prescrit au chapitre précédent.
Il est à noter que le drapeau de la mairie du lieu où se situe la cérémonie sera mis de préférence en première position au plus près du monument à l’opposé des drapeaux des ordres nationaux.
Les porte-drapeaux saluent à la sonnerie aux morts.
Quand s’élève la sonnerie « les porte-drapeaux inclinent leur drapeau, bras tendu, jusqu’à la fin de la minute de silence ». Ils relèvent le drapeau dès le début de l’hymne national.
À l’issue de la cérémonie, au moment où les autorités se présentent pour les remerciements, le drapeau « est au pied » afin d’éviter des accidents ou des désagréments. Si les autorités enlèvent leurs gants, les porte-drapeaux doivent en faire autant. Dans le cas contraire, les porte-drapeaux gardent impérativement leurs gants.
Ils repartent en ordre ou en cortège. Ils ne doivent pas rompre les rangs sans l’accord du chef du protocole. On ne plie jamais les drapeaux devant un monument mais à une certaine distance de celui-ci.
Pour une cérémonie à caractère particulier « Congrès, Assemblée générale d’association, accueil de personnalités, etc. » des consignes particulières seront données par les Présidents ou responsables de ces associations au chef du protocole qui devra les mettre en application.
Un Maître de cérémonie, en général le président de l’Association dont le défunt était membre, prend soin de recueillir les désirs auprès de la famille et aide à l’organisation des obsèques. Le chef du protocole prend les directives auprès du Maître de cérémonie afin de déterminer l’emplacement où seront installés les porte-drapeaux.
En règle générale, les porte-drapeaux, accueillis par l’officiant (prêtre, pasteur, rabbin ou responsable des Pompes funèbres) se placent , dans la mesure du possible, de part et d’autre du cercueil en respectant l'ordre de préséance et sans occasionner une quelconque gêne à la famille.
Ils conservent le drapeau « au pied ».
Cette garde d’honneur prend fin au moment de la levée du corps. Les drapeaux forment alors une haie d’honneur devant le corbillard, les drapeaux sont « au sautoir ».
Les porte-drapeaux saluent en inclinant le drapeau au passage du cercueil jusqu’à ce que ce dernier soit mis en place dans le corbillard.
Les porte-drapeaux prennent place à l’endroit qu’il leur a été indiqué par l’Officiant ou le Maître de cérémonie.
Les porte-drapeaux sont placés soit derrière l'autel, soit de part et d'autre de l'autel, suivant l'ordre de préséance. Celui de la Légion d'Honneur sera placé le 1er sur le côté droit face à l'entrée.
Pour l'entrée et la sortie dans l'édifice religieux, ils seront suivis des délégations, du cercueil, du porteur de coussin sur lequel sont disposées les décorations du défunt et de la famille.
Les drapeaux sont maintenus « au sautoir ». Ce n’est que lorsque l’Officiant invite à s’asseoir que les porte-drapeaux mettent les drapeaux « au pied » et s’assoient à leur tour.
Au moment de « l’élévation » les drapeaux sont mis « au sautoir » et sont inclinés pendant que l’Officiant offre le pain et le vin.
La cérémonie terminée, les porte-drapeaux sortent pour former une haie devant la porte de l’édifice religieux les drapeaux « au sautoir ». Ils saluent en inclinant le drapeau au passage du cercueil jusqu’à sa mise en place dans le corbillard.
La cérémonie à l’office religieux prend fin. Le Maître de cérémonie remercie les porte-drapeaux. Commandements donnés par le chef désigné des porte-drapeaux pendant l'élévation :
S’il y a un cortège pour se rendre au cimetière, les porte-drapeaux se placent devant le cortège, en tête, drapeau « au sautoir », suivis par les délégations et le porte coussin qui comprend les décorations du défunt s’il a été demandé par la famille.
À l’entrée du cimetière, les porte-drapeaux se placent devant le corbillard en cortège sur deux ou trois rangs, drapeau « au sautoir ».
Arrivé devant le caveau ou la tombe, les porte-drapeaux se placent de part et d’autre, drapeau « au sautoir ».
Le Maître de cérémonie peut annoncer : « À la mémoire de Monsieur …, je vous demande un instant de recueillement » (environ 20 secondes).
Les porte-drapeaux saluent en inclinant le drapeau pendant la mise en terre. Le Maître de cérémonie ordonne la dislocation des porte-drapeaux afin de laisser la famille dans l’intimité.
Le salut par les porte-drapeaux est dû seulement :
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Articles externes
Documents PDF
La sauvegarde de la totalité des tombes des combattants Morts pour la France et éviter que tous les jours les restes de combattants rejoignent les fosses communes municipales suite à des sépultures tombées en déshérence.
Le maintien des cérémonies patriotiques locales aux coté des grand date nationale et ce,bien que le nombre d’anciens combattants diminuent chaque année.
Le développement des voyages mémoriels afin qu’aucun enfant de France ne quitte sa scolarité sans avoir découvert un lieu de notre mémoire nationale ou participer à une commémoration.