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Le Souvenir français est une association d’utilité publique. Souvent confondue avec les associations d'anciens combattants du fait de nos présences communes lors des commémorations, le Souvenir Français de Haute-Savoie n'est ni une association d'anciens combattants, ni une association réservée aux militaires.
Le Souvenir Français est ouvert à tous sans restriction ni discrimination d'âge, de sexe, de natonalité, d'opinion politiques ou de confessions religieuse. L’adhésion est libre.
Le Souvenir Français a pour vocation de maintenir la mémoire de tous ceux qui, combattants de la liberté et du droit, sont morts pour la France, ou l’ont bien servie, qu’ils soient Français ou étrangers.
Gardien de la mémoire, le Souvenir français a pour vocation d'honorer, aux cotés des associations d'anciens combattants de tous conflits (14-18, 39-45, indochine, AFN, OPEX), la mémoire de tous ceux qui sont morts pour la France en s’occupant de l’entretien des sépultures et des monuments aux morts, en enracinant le souvenir au travers de journées commémoratives et en favorisant la transmission auprès des jeunes générations et des enseignants.
Aucune tombe de « Mort pour la France » ne doit disparaître des cimetières communaux, aucun monument, aucune stèle combattante ne doit être à l’abandon.
Aucune cérémonie créée à l’origine pour enraciner le souvenir d’un événement historique local ne doit disparaître.
Aucun élève ne doit quitter sa scolarité sans avoir visité au moins un site mémoriel combattant et avoir participé au moins à une cérémonie patriotique.
Le Souvenir Français regroupe 80 000 adhérents dans 854 comités cantonaux. La création de monuments, de stèles et de plaques se multiplie et l'on estime à 2000 le nombre de lieux matérialisés par l’association.
Le Souvenir Français crée les premiers monuments en hommage aux « grognards » de l’Empire à Waterloo et en Russie et participe à la réalisation du monument consacré à Vercingétorix à Alise-Sainte-Reine ainsi qu'a des centaines de monuments en hommage aux combattants de 1870.
De sa création et jusqu’en en 1914, l’association connaît un formidable développement.
Le Souvenir Français s’impose comme l’acteur principal de la vie commémorative, aux côtes des amicales régimentaires et des premières associations de vétérans. Les couronnes en perle du Souvenir Français ornent les monuments des combattants de 1870 dont l’association a encouragé l’érection en soutenant le vote de la loi de 1890 qui a confié aux communes la responsabilité de ces créations.
les relations entre le gouvernement et Le Souvenir Français s’approfondissent.
Le Souvenir Français est reconnu d’utilité publique. La même année, le général Picart, ministre de la guerre du gouvernement Clemenceau réunit à Paris, François-Xavier Niessen et Auguste Spinner afin de favoriser la création de comités du Souvenir Français en Alsace-Moselle. Avec l’accord des autorités allemandes, Le Souvenir Français « prend pied » dans les territoires annexés.
Un homme, Jean-Pierre Jean, incarne cette politique qui va connaître son point d’orgue le 4 octobre 1908 lors de l’inauguration du monument de Noisseville et le 17 octobre 1909 lors de l’inauguration de celui de Wissembourg. L’intense activité « pro-française » que révèlent ces deux cérémonies inquiète les autorités allemandes confrontées au développement de « l’esprit de Revanche ».
En janvier 1913, Le Souvenir Français est interdit en Alsace-Moselle quelques mois avant l’éclatement de la Première Guerre mondiale.
Pendant cinq années, Le Souvenir Français est dans l’impossibilité d’accéder aux tombes des combattants sur les champs de bataille. Les comités s’investissent dans l’organisation de cérémonies dans tous les cimetières communaux autour de la Toussaint et lancent la création d’associations relais tant pour aider les familles endeuillées, que pour fleurir les tombes des combattants morts dans les hôpitaux de l’arrière. C’est à l’occasion de l’une de ces cérémonies que Francis Simon demande au gouvernement le transfert d’un Soldat Inconnu au Panthéon.
La victoire de 1918 rend accessible les tombes des combattants. Les comités du Souvenir Français y apposent alors des cocardes tricolores qui permettent à ces tombes provisoires de s’inscrire pleinement dans l’histoire nationale…
En 1916, est crée avec l’aide du Souvenir Français une association « l’œuvre de la reconnaissance des tombes des militaires et marins pour la Patrie » dénommée la cocarde du souvenir dont l’objectif est d’apposer une cocarde tricolore sur chaque tombe de combattant.
En 1923, l’association fusionne avec le Souvenir Français qui prend à sa charge l’apposition des cocardes sur les tombes des combattants morts pour la France.
À lire sur le site
La sauvegarde de la totalité des tombes des combattants Morts pour la France et éviter que tous les jours les restes de combattants rejoignent les fosses communes municipales suite à des sépultures tombées en déshérence.
Le maintien des cérémonies patriotiques locales aux coté des grand date nationale et ce,bien que le nombre d’anciens combattants diminuent chaque année.
Le développement des voyages mémoriels afin qu’aucun enfant de France ne quitte sa scolarité sans avoir découvert un lieu de notre mémoire nationale ou participer à une commémoration.