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Léo Chalvin, domicilié à Misérieux (Ain), était directement concerné par la loi du 16 février 1943, instituant le S.T.O. Réfractaire, il gagna les montagnes de Haute-Savoie et on le retrouva dans le corps franc départemental, mis en place début mai 1944 par oseph Lambroschini alias Nizier, chef départemental des F.F.I., sous les ordres du lieutenant Raymond.
Le 26 juin 1944, le corps franc départemental monta une opération de sabotage dans le tunnel de Lovagny et utilisa comme base arrière la ferme de Léon Berthet. Des Allemands trouvés dans le train furent capturés.
Mais les hommes du corps franc furent obligés de faire deux voyages pour transporter leurs prisonniers à Mannecy (Chilly). Entre les trajets, le village fut investi par les Allemands et les miliciens annéciens « bien informés ». Yves Oppert, alias Montcalm, de retour avec la camionnette du corps franc, fut tué (plaque).
Au cours des combats Léo Chalvin, grièvement blessé, fut achevé par les Schutzpolizei. Léon Berthet fut tué sur le pas de sa porte. La ferme Berthet fut investie et les prisonniers allemands libérés. Les miliciens ayant torturé à mort Claude Roger, ils purent se rendre à Mannecy et libérer les prisonniers allemands avant de piller et d’incendier la ferme Taillefer
Le 30 juin, quatre hommes du corps franc étaient à Étercy pour récupérer des armes. Apprenant à la fois la mort de Léon et la présence de miliciens au village, ils décidèrent de faire justice. Ils exécutèrent deux miliciens sur les tombes de Léo Chalvin et Yves Oppert. Dans la soirée, la Milice revint et embarqua quatre hommes qu’elle fusilla au bord de la route : Léon Bailly*, Julien Boguet*, Fernand Laperrière* et Flavien Burlet*, (monument). (Mémorial de l’oppression 3808 W 1439).
Léo Chalvin fut reconnu « Mort pour la France » (dossier n° 546 164) et homologué FFI. Son nom est gravé à Etercy sur une plaque de marbre noir, (acte de décès dans la commune).
Le 26 juin 1944, le corps franc départemental monta une opération de sabotage dans le tunnel de Lovagny et utilisa comme base arrière la ferme de [figure]Léon Berthet[/figure]. Des Allemands trouvés dans le train furent capturés.
Plaque commémorative de marbre noir avec une écriture or, apposée sur le moment aux morts communal
La sauvegarde de la totalité des tombes des combattants Morts pour la France et éviter que tous les jours les restes de combattants rejoignent les fosses communes municipales suite à des sépultures tombées en déshérence.
Le maintien des cérémonies patriotiques locales aux coté des grand date nationale et ce,bien que le nombre d’anciens combattants diminuent chaque année.
Le développement des voyages mémoriels afin qu’aucun enfant de France ne quitte sa scolarité sans avoir découvert un lieu de notre mémoire nationale ou participer à une commémoration.