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Yves Oppert naquit dans une famille d’origine juive. Il était le fils de Édouard, docteur en médecine, ancien interne des hôpitaux, alors âgé de 30 ans, et de son épouse Claire Dreyfuss, sans profession, âgée de 23 ans, domiciliés à Paris, 72 rue de Miromesnil.
Sa mère mourut alors qu’Yves Oppert avait 7 ans. Son grand-père, Jacques Dreyfuss, alors âgé de 65 ans, était grand rabbin ashkénaze de Paris, chevalier de la Légion d’Honneur.
Le 30 janvier 1934 à Paris (XVIe arr.), Yves Oppert, devenu sous-directeur commercial, épousa Paulette Weill, sans profession, née le 22 octobre 1911 à Mulhouse (Haut-Rhin annexé), fille de Jacques Weill, industriel, chevalier de la Légion d’Honneur, Croix de Guerre, et de Blanche Salomon, sans profession, domiciliés à Paris, 3 rue Copernic. Édouard Oppert, présent au mariage de son fils, avait été distingué pour sa conduite en 1914-1918, par sa nomination comme Chevalier de la Légion d’Honneur et l’attribution de la Croix de Guerre. De cette union naquirent deux filles, Nadine en 1935 et Francelyn en 1939.
Yves Oppert réussit en affaires et possédait une chaîne de grands magasins. Il était un sportif accompli et pratiquait l’alpinisme, le tennis, pilotait des voitures et des motos.
Officier de réserve, il fut mobilisé une première fois en 1938 lors de la crise des Sudètes, et servit cinq mois avec le grade de lieutenant. Rappelé en septembre 1939, fait prisonnier en 1940, il parvint à s’évader. À l’aide du stock de marchandises de son magasin Monoprix à Saint-Étienne (Loire), il parvint à ravitailler la Résistance en nourriture, couvertures, tentes et vêtements. Il participa au sauvetage d’enfants juifs et d’aviateurs anglo-américains.
Engagé sous les pseudonymes de Oudard et Montcalm dans le corps franc départemental de Haute-Savoie, il participa à l’opération sur Étercy le 26 juin 1944. Après la réussite du sabotage sur la voie ferrée, il fut chargé par Raymond, chef du corps franc, de transporter avec la camionnette des prisonniers allemands jusqu’à Mennecy (Chilly).
À son retour, il fut capturé par les Schutzpolizei allemands près du lavoir d’Étercy. Défiguré à coups de crosse de parabellum, il fut achevé par le Feldgendarme Schlehuber d’une balle dans la tête.
Il fut, dans un premier temps, inhumé dans le cimetière d’Étercy, puis transféré dans le caveau familial OPPERT-HIRSCHBERG au cimetière Montparnasse à Paris (XIVe arr.). Un premier acte de décès d’inconnu figure dans l’état civil de la commune bientôt rectifié par une reconnaissance officielle, toujours consultable en mairie. (Mémorial de l’oppression 3808 W 1439).
Il fut reconnu « Mort pour la France » le 11 juin 1945, homologué Lieutenant FFI et interné résistant (dossiers n° 48 067 et 83 930). On lui remit, à titre posthume, la Croix de Guerre et la Médaille Militaire. (Dossiers n° 48 067 et 83 930). Son nom et son sacrifice restent gravés dans le marbre d’une plaque apposée contre le mur de l’ancien lavoir, à côté de celui de son camarade Léo Chalvin, ainsi que sur un monument au cimetière d’Izeaux (Isère).
Le 26 juin 1944, le corps franc départemental monta une opération de sabotage dans le tunnel de Lovagny et utilisa comme base arrière la ferme de [figure]Léon Berthet[/figure]. Des Allemands trouvés dans le train furent capturés.
Plaque commémorative de marbre noir avec une écriture or, apposée sur le moment aux morts communal
La sauvegarde de la totalité des tombes des combattants Morts pour la France et éviter que tous les jours les restes de combattants rejoignent les fosses communes municipales suite à des sépultures tombées en déshérence.
Le maintien des cérémonies patriotiques locales aux coté des grand date nationale et ce,bien que le nombre d’anciens combattants diminuent chaque année.
Le développement des voyages mémoriels afin qu’aucun enfant de France ne quitte sa scolarité sans avoir découvert un lieu de notre mémoire nationale ou participer à une commémoration.