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Le 26 juin 1944, le corps franc départemental monta une opération de sabotage dans le tunnel ferroviaire de Lovagny et utilisa comme base arrière la ferme de Léon Berthet. Des soldats et des secrétaires féminines allemands furent débarqués du train avant qu’il ne déraille et amenés à la ferme de Léon. Les hommes du corps francs furent obligés de faire deux voyages pour transporter leurs prisonniers à Mannecy (Chilly), où ils cantonnaient pour l’heure.
Entre les trajets, le village fut investi par les Allemands et les miliciens annéciens « bien informés ». Yves Oppert, alias Montcalm, fut tué à son retour avec la camionnette du corps franc. Au cours des combats Léo Chalvin fut tué, ainsi que l’agriculteur Léon Berthet. Les miliciens ayant torturé à mort Claude Roger apprirent ainsi que le reste du corps franc cantonnait à Mannecy. Le 27 juin, la Milice se rendit sur place, libéra les Allemands détenus et incendia la ferme après le pillage.
Le 30 juin, quatre maquisards du corps franc vinrent à Étercy pour récupérer des armes. Apprenant à la fois la mort de Léon Berthet et la présence de miliciens au village, ils décidèrent de faire justice et ils exécutèrent deux miliciens dans le cimetière sur les tombes de leurs camarades. Dans la soirée, des G.M.R. et des miliciens ratissèrent le village et prirent des otages. Sur dénonciation du père de l’un des miliciens tués, quatre hommes furent sortis du groupe d’otages : l’instituteur Léon Bailly, le cafetier Julien Boguet, Flavien Burlet un cultivateur et Fernand Laperrièrele fromager du village. Ils furent exécutés au bord de la route des Creuses (Départementale n°16). (Mémorial de l’oppression 3808 W 1439).
Julien Boguet fut reconnu « Mort pour la France » le 11 octobre 1945 (dossier n° 98 965). Le drame d’Étercy reste encore gravé dans toutes les mémoires. Plusieurs plaques et un monument route des Creuses rappellent le martyr de ces hommes morts pour la Liberté, qui figurent également bien évidemment sur le monument aux morts de la commune.
La sauvegarde de la totalité des tombes des combattants Morts pour la France et éviter que tous les jours les restes de combattants rejoignent les fosses communes municipales suite à des sépultures tombées en déshérence.
Le maintien des cérémonies patriotiques locales aux coté des grand date nationale et ce,bien que le nombre d’anciens combattants diminuent chaque année.
Le développement des voyages mémoriels afin qu’aucun enfant de France ne quitte sa scolarité sans avoir découvert un lieu de notre mémoire nationale ou participer à une commémoration.