Le monument Mila Racine œuvre dans la Résistance à partir de 1942 et adhère, avec son frère Mola, au Mouvement de la Jeunesse sioniste familles juives. Mila Racine entreprend notamment de conduire des convois d’enfants et d’adultes vers la frontière Suisse, pour les sauver. Le 21 octobre 1943, alors qu’elle conduit un convoi, elle est interceptée par les Allemands à Saint-Julien-en-Genevois et conduite caché son identité juive, elle est incarcérée et déportée à Ravensbrück puis transférée à Mauthausen. Elle est tuée le 30 mars 1945 dans un bombardement allié. InscriptionInscription MILA RACINE (1919-1945),Résistante juive « Gardez, avec l'espérance - toujours - le souvenir »Devise gravée par Mila Racine dans sa cellule Née le 14 septembre 1919 à Moscou, émigrée à Paris, Myriam «Mila» Racine œuvre dans la Résistance de janvier 1942 au 21 octobre 1943 (Toulouse, Gurs, Nice, Saint-Gervais-les-Bains, Annecy). Repliée à Toulouse puis à Luchon, elle apporte assistance aux internés des camps. Elle adhère en 1942, avec son frère Emmanuel dit «Mola», au Mouvement de la Jeunesse Sioniste clandestin (MIS), actif dans l'aide aux familles juives. Au printemps 1943, Mila Racine devient la responsable du groupe MIS dans la colonie de Saint-Gervais, créée par des Italiens. Après l'armistice signé par litalie avec les Alliés en septembre 1943 et l'arrivée de la Wehrmacht, les Juifs de la zone alpine tentent de se réfugier à Nice ou de fuir en Suisse. Mila Racine entreprend alors, sous la responsabilité de Tony Gryn, de conduire des convois d'enfants et d'adultes vers Annemasse pour leur faire traverser la frontière suisse. Le 21 octobre 1943, alors qu'elle dirige avec Roland Epstein un de ces convois, ils sont interceptés par les Allemands à Saint-Julien-en-Genevois et conduits à Annemasse à la prison du Pax, la Gestapo ayant installé son quartier général dans l'hôtel situé en face. Après l'arrestation de Mila, Marianne Cohn, autre jeune Résistante juive, prend le relais sous la direction de Mola Racine pour conduire les convois en Suisse. Elle est également arrêtée puis assassinée par des soldats nazis le 8 juillet 1944 à Ville-la-Grand. Ayant caché son identité juive, Mila Racine est incarcérée à Montluc, déportée au camp de Ravensbrück puis transférée à Mauthausen pour réparer les voies ferrées détruites par les bombardements alliés. Le 30 mars 1945, les Anglais bombardent Mauthausen. Mila Racine est tuée par un éclat d'obus. Elle avait vingt-cinq ans. Quelques semaines plus tard, le camp de Mauthausen était libéré par les Alliés. Localisation AdresseRue du Salève, 74100 AnnemasseInauguration27 mai 2023 À lire sur le site Mila Racine, une figure de la Résistance annemassienne Annemasse — le nouveau parc de la ville porte le nom de la résistante Mila Racine Figure de la résistance — Marianne Cohn Figure de la résistance — Racine Mila Marianne Cohn, trop tôt assassinée à Annemasse×
Inscription MILA RACINE (1919-1945),Résistante juive « Gardez, avec l'espérance - toujours - le souvenir »Devise gravée par Mila Racine dans sa cellule Née le 14 septembre 1919 à Moscou, émigrée à Paris, Myriam «Mila» Racine œuvre dans la Résistance de janvier 1942 au 21 octobre 1943 (Toulouse, Gurs, Nice, Saint-Gervais-les-Bains, Annecy). Repliée à Toulouse puis à Luchon, elle apporte assistance aux internés des camps. Elle adhère en 1942, avec son frère Emmanuel dit «Mola», au Mouvement de la Jeunesse Sioniste clandestin (MIS), actif dans l'aide aux familles juives. Au printemps 1943, Mila Racine devient la responsable du groupe MIS dans la colonie de Saint-Gervais, créée par des Italiens. Après l'armistice signé par litalie avec les Alliés en septembre 1943 et l'arrivée de la Wehrmacht, les Juifs de la zone alpine tentent de se réfugier à Nice ou de fuir en Suisse. Mila Racine entreprend alors, sous la responsabilité de Tony Gryn, de conduire des convois d'enfants et d'adultes vers Annemasse pour leur faire traverser la frontière suisse. Le 21 octobre 1943, alors qu'elle dirige avec Roland Epstein un de ces convois, ils sont interceptés par les Allemands à Saint-Julien-en-Genevois et conduits à Annemasse à la prison du Pax, la Gestapo ayant installé son quartier général dans l'hôtel situé en face. Après l'arrestation de Mila, Marianne Cohn, autre jeune Résistante juive, prend le relais sous la direction de Mola Racine pour conduire les convois en Suisse. Elle est également arrêtée puis assassinée par des soldats nazis le 8 juillet 1944 à Ville-la-Grand. Ayant caché son identité juive, Mila Racine est incarcérée à Montluc, déportée au camp de Ravensbrück puis transférée à Mauthausen pour réparer les voies ferrées détruites par les bombardements alliés. Le 30 mars 1945, les Anglais bombardent Mauthausen. Mila Racine est tuée par un éclat d'obus. Elle avait vingt-cinq ans. Quelques semaines plus tard, le camp de Mauthausen était libéré par les Alliés.
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