Résistant — Mort fusillé
28 mars 1920 à Carouge (Suisse)
9 août 1944 à Bron (69)Résistant, il semble qu’il ait été arrêté par les Allemands à la suite de l’arrestation de Marcel Challande et de ses employés au Noiret (Cruseilles). Il figure sur la stèle élevée au bord de la route avec Clément Broisin, Marcel Challande, Léon Persoud et Raymond Raphin tous fusillés par les Allemands à Vieugy.
Après avoir été écroué à la prison de Montluc, Albert Parchet fut exécuté sur le terrain d’aviation de Bron (Rhône) le 19 août 1944, (actes de décès Bron 1944 et transcription Cruseilles 10/1945).
Il fut homologué interné résistant, et la Médaille de la Résistance lui fut décernée à titre posthume par décret en date du 11 juillet 1958.
Son nom est gravé sur le monument commémoratif de Bron et le monument aux morts de Cruseilles où il est inhumé. A propos des fusillades de Bron : on a découvert quatre charniers sur ce terrain d’aviation comptant au total 109 victimes. Le charnier B dans lequel fut découvert le corps d’Albert Parchet comptait 18 victimes. On trouvera tous les détails sur ces charniers dans le fonds du Mémorial de l’oppression du Rhône 3808 W cote 866.
SOURCE : Mémorial 1939-1945 de la seconde Guerre mondiale en Haute-Savoie — Michel Germain
La réflexion du général de Gaulle sur l’opportunité de donner le jour à une nouvelle décoration le conduit, le 19 juillet 1942, à créer une commission pour « reconnaître les actes remarquables de foi et de courage qui, en France, dans l’Empire et à l’étranger, auront contribué à la résistance du peuple français contre l’ennemi et contre ses complices depuis le 18 juin 1940.
Médaille
En 1916, est crée avec l’aide du Souvenir Français une association « l’œuvre de la reconnaissance des tombes des militaires et marins pour la Patrie » dénommée la cocarde du souvenir dont l’objectif est d’apposer une cocarde tricolore sur chaque tombe de combattant.
Mention
Ce monument situé au hameau du Noiret est dédié à six jeunes de la commune de Crsueilles qui furent fusillés par les nazis à Vieugy-Sacconge et Bron en juin et août 1944
Lieu : Cruseilles
À lire sur le site
Articles externes
La sauvegarde de la totalité des tombes des combattants Morts pour la France et éviter que tous les jours les restes de combattants rejoignent les fosses communes municipales suite à des sépultures tombées en déshérence.
Le maintien des cérémonies patriotiques locales aux coté des grand date nationale et ce,bien que le nombre d’anciens combattants diminuent chaque année.
Le développement des voyages mémoriels afin qu’aucun enfant de France ne quitte sa scolarité sans avoir découvert un lieu de notre mémoire nationale ou participer à une commémoration.
