Le Souvenir Français
Délégation de la Haute-Savoie (74)
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Marianne Cohn à jamais martyre

Marianne Cohn a conduit 207 enfants vers la liberté avant d’être arrêtée et exécutée

Parmi les femmes résistantes trop tôt disparues, il y a la figure de Marianne Cohn, indissociable de l’histoire de la ville d’Annemasse pendant la Seconde guerre mondiale, assassinée à l’âge de 21 ans.

Dès 1941, Marianne Cohn participe au Mouvement de jeunesse sioniste. Au printemps 1944, elle s’engage dans le second service de passage en Suisse. Elle va réussir à conduire 207 enfants vers la liberté. Mais le 31 mai, elle est arrêtée avec son neuvième et ultime convoi de 32 enfants juifs (de 3 à 18 ans).

Parmi eux, Alice Lentz et Sam Jacquet. Le groupe est emprisonné le 1er  juin 1944. Malgré la préparation d’une opération d’évasion, Marianne Cohn refuse de se séparer des enfants. Dans le même temps, grâce à l’intervention du maire de l’époque Jean Deffaugt, les plus jeunes enfants sont libérés.

Après avoir été sortie de la prison du Pax, elle a vraisemblablement été assassinée dans la nuit du 7 au 8 juillet 1944, en compagnie de cinq compagnons d’infortune retrouvés dans le charnier à Ville-la-Grand.

Les circonstances de sa mort, ainsi que ses meurtriers sont restés peu connus, tout comme les raisons qui justifiaient l’emprisonnement des autres victimes puis leur exécution.

DL, 18 déc. 2021
Lieu de mémoire en lien :
 Monument du charnier

Monument du charnier

Détail

Le 8 juillet 1944 au petit matin, les Villamagnains matinaux ont vu des camions allemands se diriger direction Carra ou Crêt. Un peu plus tard, aux environs de 5h30, d’autres entendront crépiter les mitraillettes puis ce sera tout.

Lieu : Ville-la-Grand

Odile Lentz et Sam JacquetOdile Lentz en 206 rendant Hommage à Marianne COHN devant le momunmen commémoratif du CharnierUne journée dédiée au devoir de mémoire, avec l’inauguration d’un parcours mémoriel, d’une stèle aux résistants virois et de la plaque commémorative de l’école qui porte désormais le nom de Marianne CohnUne journée dédiée au devoir de mémoire, avec l’inauguration d’un parcours mémoriel, d’une stèle aux résistants virois et de la plaque commémorative de l’école qui porte désormais le nom de Marianne Cohn