Le Souvenir Français
Délégation de la Haute-Savoie (74)
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Louis Pache, guide et passeur De Vallorcine (massif du Mont-Blanc) à la Suisse

7995,Témoignages - Louis Pache, guide et passeur de Vallorcine (massif du Mont-Blanc) à la Suisse,

En 1940, Louis Pache, habitant de Vallorcine, village du massif du Mont-Blanc en Haute-Savoie, est guide de haute montagne au sein de la compagnie des guides de Chamonix.

Sous l'impulsion du Père André Payot, Louis Pache profite de son métier de guide et de sa connaissance des sentiers environnants pour aider des Résistants, des opposants au régime et des Juifs en détresse à passer la frontière en direction de la Suisse, leur permettant ainsi d'échapper aux traques nazies, à la police de Vichy et à la déportation. Au péril de sa vie et avec la complicité de son épouse Franceline Père Payot, Louis Pache devient passeur la nuit, luttant pour défendre ses idéaux et ce qui lui semble juste. En 1979, Louis Pache et Franceline Pache seront reconnus « Justes parmi les Nations ».

Louis Pache, guide et passeur De Vallorcine (massif du Mont-Blanc) à la Suisse

Louis Pache, guide et passeur De Vallorcine (massif du Mont-Blanc) à la Suisse

Nathalie Pache-Ville, Jean-Luc de Uffredi • Les Passionnés de Bouquins - 2012

Autres ouvrages recommandés

Dans le cadre de notre mission de mémoire et de transmission, le Souvenir Français de Haute-Savoie, vous propose régulièrement une sélection d’ouvrages incontournables. Ces lectures sont autant de portes ouvertes sur notre patrimoine mémoriel, que nous vous encourageons à découvrir et à partager.

Lieux de mémoire des deux sièges 1870-1871 - Guide de la ville de Paris

Lieux de mémoire des deux sièges 1870-1871 - Guide de la ville de Paris

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Le 11 novembre 1920, l'entrée du coeur de Léon Gambetta au Panthéon marque symboliquement la fin mémorielle de la guerre franco-allemande de 1870-1871. Alors que pendant plus de quarante-cinq années, la République a entouré de ferveur les combattants morts pour la patrie lors d'une défaite " victorieuse ", la vraie victoire de la Grande Guerre clôt ce temps de la mémoire. Progressivement, l'histoire de 1870-1871 est oubliée, ne laissant en lumière que l'épisode de la Commune.

Cet oubli est si fort qu'en 1941 le général de Gaulle à Londres, souhaitant mobiliser les Français dans la bataille contre l'Allemagne, évoque une " guerre de trente ans " commencée en 1914 et qui s'achèverait – exceptionnelle prémonition – en 1944-1945. Or c'est d'une " guerre de soixante-quinze ans " donc qu'il fallait alors parler. Oublier la guerre de 1870-1871, c'est en effet s'interdire de comprendre ce formidable temps de l'opposition franco-allemande marquée par trois guerres qui se sont enchâssées entre 1870 et 1945. Cent-cinquante ans ont passé.

Il nous a semblé nécessaire de remettre en lumière ce temps où les deux pays se combattent afin de mieux faire apparaître les soixante-quinze années de paix qui se sont ouvertes depuis 1945 grâce à la construction européenne. La mise en lumière de la guerre de 1870-1871 consiste d'abord à réintroduire dans l'oeil des citoyens du monde, et en particulier des citoyens français et allemands, le patrimoine né de ce conflit.

Un patrimoine exceptionnellement riche fait de monuments, de stèles, de plaques, de cimetières et de sépultures. Ce guide des lieux de mémoire du Siège de Paris (1870-1871) en Ile-de-France (Paris) est une réponse du temps présent à un passé qu'il nous apparaît nécessaire de connaître.

Jean-François Decraene • Gloria Victis - 2022

L'hôtel de Brienne au cœur de l'histoire

L'hôtel de Brienne au cœur de l'histoire

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L'hôtel de Brienne est un hôtel particulier construit au 18e siècle. Situé au numéro 14 de la rue Saint-Dominique dans le 7e arrondissement à Paris, il abrite les bureaux du ministre des Armées, tandis que les infrastructures du ministère des Armées à proprement parler se trouvent désormais réunies sur le site de Balard.

Cette BD retrace l’Histoire de l’hôtel de Brienne.

Morvan, Ortiz, The tribe • Midi - 2020

Renseignements et faux papiers - Mon parcours de résistant de Lyon au camp de Buchenwald

Renseignements et faux papiers - Mon parcours de résistant de Lyon au camp de Buchenwald

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Jean Nallit entre très tôt dans les mouvements de Résistance à Lyon. En charge notamment de la liaison et de la mise à disposition de faux papiers, il fait réaliser de nombreuses fausses cartes d’identité permettant notamment à des résistants et à des Juifs d’échapper aux traques nazies.

Arrêté en 1944 par la Gestapo, Jean Nallit est envoyé dans l’enfer de Buchenwald. Après de long mois en camp de concentration, il participe aux "marches de la mort". Il est libéré en 1945 par l’armée américaine.

Jean Nallit • Les Passionnés de bouquins - 2013

Un petit coin de guerre perdue … 1939-1944

Un petit coin de guerre perdue … 1939-1944

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Ce livre n’est pas une œuvre de fiction, ni un roman. Grégoire Snégaroff, loin de vouloir se prétendre écrivain, nous livre ici un témoignage brut, sans artifice. Chaque mot, chaque moment, chaque événement qu’il partage est ancré dans une réalité vécue. Rien n’a été inventé, tout a été observé, écouté, et ressenti.

À travers ces pages, les faits relatés sont fidèles à ce que Grégoire Snégaroff a traversé, parfois retranscrits avec un léger décalage chronologique, mais toujours ancrés dans le cadre d’une guerre méconnue. Les personnages, quant à eux, sont des ombres dans ce paysage tumultueux, des figures anonymes dont seul le colonel est esquissé. Lui, malgré l’humour qu’il inspirait, est ici traité avec un profond respect.

Les sources de ce récit sont simples et directes : des notes prises à l’époque, et la mémoire, qui fait revivre ces moments avec une force saisissante. C’est un coin de guerre, une petite fenêtre ouverte sur une réalité perdue dans l’histoire, mais toujours vive dans l’esprit de celui qui l’a vécue

  • Un petit coin de guerre perdue…
  • Ce n'est pas un roman
  • Je n'ai pas voulu faire oeuvre d'écrivain
  • Je n'ai rien inventé
  • Les rares paroles prononcées, je les ai entendues
  • Les faits racontés sont réels, je les ai vécus
  • Peut-être quelques uns ne figurent pas dans l'ordre chronologique, ils sont toujours situés dans la phase de cette guerre au moment du récit
  • Les personnages ne sont ni nommés ni décrits, ils sont le paysage
  • Seul le colonel est un peu esquissé, à peine.
  • Son personnage nous faisait sourire mais je crois qu'il a droit au respect
  • Mes sources : des notes prises à l'époque et ma mémoire…

Grégoire Snégaroff — Mai 1988

Grégoire Snégaroff • Editeur inconnu — Mai 1988

Juin 1940, la guerre des Alpes - Enjeux et stratégies

Juin 1940, la guerre des Alpes - Enjeux et stratégies

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1940, année totalement noire pour l'Armée française ? Certes, chacun se souvient que le 10 juin 1940, alors que l'armée française bat en retraite face à une Wehrmacht que rien n'arrête, l'Italie déclare la guerre à la France. Dans le Sud-Est, l'armée des Alpes livre une bataille qui s'achève le 25 juin.

Son issue est favorable, voire glorieuse pour les Français. Pourtant, elle n'a pas laissé une trace profonde dans les mémoires, même si c'est le seul succès important de l'Armée française durant cette période. De plus, peu de personnes imaginent l'importance politique, diplomatique et stratégique de cette bataille pour les années à venir.

Grâce à cette étude rigoureuse, qui s'appuie sur la consultation de milliers de pièces d'archives et de témoignages jusque-là inédits, Frédéric Le Moal et Max Schiavon présentent pour la première fois une vision d'ensemble des rapports franco-italiens, de la préparation des deux armées et des combats qui se sont déroulés dans les Alpes. Ils expliquent en particulier comment les tensions accumulées depuis plusieurs années, auxquelles s'ajoutent les circonstances bien particulières du printemps 1940, ont conduit Mussolini à déclarer la guerre à la France, et pourquoi l'Armée italienne n'est pas parvenue à enfoncer le front français, pourtant bien dégarni.

Il s'agit à la fois d'une synthèse de ce qui s'est passé dans le Sud-Est en 1939-1940, mais aussi d'une étude fouillée et précise des décisions prises par les responsables politiques et militaires au plus haut niveau, avant et à l'issue de cette guerre. Point de départ de la chute de Mussolini, l'étude de ce conflit est indispensable si l'on veut parfaitement comprendre la suite des événements de la Seconde Guerre mondiale.

Frédéric Le Moal, Max Schiavon • Economica — 2010

Passant, souviens-toi ! - les lieux du souvenir de la seconde guerre mondiale en France.

Passant, souviens-toi ! - les lieux du souvenir de la seconde guerre mondiale en France.

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Dès 1944, en France, des monuments, des steles, des plaques ont été érigés ou apposés, en hommage aux héros ou aux victimes de la guerre, de l'occupation, de la persécution et du génocide. On en compte aujourd'hui des dizaines de milliers à travers le pays.

Pourquoi et comment ce souvenir s'est-il mis en place ? Déportés, résistants, Juifs, Polonais, malgré-nous, 2e DB, Jean Moulin, France libre, chacune de ces mémoires possède sa spécificité.Les auteurs ne se sont pas bornés à dresser, pour la première fois, un inventaire raisonné des lieux de mémoire les plus significatifs de la Seconde Guerre mondiale. Ils ont aussi procédé à une analyse de ces mémoires plurielles et mouvantes, matériellement inscrites dans le paysage de France. Serge Barcellini est inspecteur général au ministère des Anciens Combattants et Victimes de guerre. Annette Wieviorka, directeur de recherches au CNRS, est notamment l'auteur de Déportation et Génocide (Plon, 1992).

Annette Wieviorka, Serge Barcellini • Plon — Mars 1995

Foges — Histoire et mémoire d'un combat de la Résistance

Foges — Histoire et mémoire d'un combat de la Résistance

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Soudain, alors que la nuit s'approche, une grande flamme jaillit dans la montagne. Roland dit : « C'est fini, ils sont tous morts ». Ce n'est que quelques jours plus tard que nous apprendrons ce qu'il s'était passé, et surtout qu'il y avait des survivants. Foges pour toujours était entré dans nos mémoires et dans l'histoire. (Bernard Néplaz)

Les ruines du chalet de Foges se trouvent au-dessus du lac Léman, à près de mille mètres d'altitude. Le mardi 22 février 1944, douze résistants y furent encerclés par des miliciens supérieurs en nombre et en armes. La sentence fut terrible pour les patriotes : six morts au combat et un fusillé quelques jours plus tard. Réchappés par miracle de cet affrontement, les cinq survivants poursuivirent la lutte pour l'indépendance du pays et la refondation de la République. Six mois plus tard, la Haute-Savoie se libérait définitivement du joug de l'occupant nazi et de ses alliés miliciens.

Aucun soldat allemand ne participe au combat de Foges il s'agit d'une affaire très française. Nicolas Martignoles montre que ce drame, avec son unité de lieu, de temps et d'action, prend sa source dans les conflits politiques de l'entre-deux-guerres et même au-delà. Il présente aussi ses conséquences immédiates comme à plus long terme, en étudiant notamment la construction d'une mémoire locale.

Les témoins directs ayant tous disparu, l'auteur a puisé sa documentation dans la presse locale et des archives privées, ainsi qu'aux Archives départementales de la Haute-Savoie. Son ouvrage, publié grâce à la bienveillance de l'ANACR 74, est un outil destiné à maintenir la vigilance des générations futures.

80 ans ont passé, l'espace de la vie d'un être humain. En ces jours où la guerre reprend tous ses droits, comme un incendie que l'on croyait éteint, le travail de l'historien devient essentiel, non seulement en relatant de la manière la plus exacte possible les faits, mais aussi en remontant aux causes et en expliquant les conséquences jusqu'à nos jours. Cet ouvrage rigoureusement documenté apporte un éclairage précis qui contrastera avec les albums au romantisme guerrier douteux et les jeux vidéo peu propices à l'apaisement.

Nicolas Martignoles • J. André éditeur — 2024

1944 — année terrible - hommage aux force de la libération de la Haute-Savoie

1944 — année terrible - hommage aux force de la libération de la Haute-Savoie

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1944 : Le zénith de la radicalisation politique de l’Europe est atteint avec la fin de la Seconde de guerre mondiale. Les millions de morts, la violence meurtrière, le racisme, la xénophobie, la haine, l’intolérance ont mené le monde à sa perte. La Haute-Savoie sera le seul département de France métropolitaine entièrement libéré, dans la douleur de la guerre civile, par la force des héros de la Résistance.

Aussi, quand les cloches de la Libération sonnent à toute volée la fin de cette guerre maudite, les populations retrouvent le sourire, l’espérance d’une vie meilleure pour leurs enfants. Tous ont cru à un monde plus juste, à un monde de tranquillité, de paix et d’amour… Michel Germain nous livre ici son analyse généreuse de ces temps troublés où les communautés se déchirent jusqu’à la Libération finale. Un message de paix et d’espoir qui porte jusqu’à nos jours, pour que l’histoire ne se répète pas.

Michel GERMAIN • La Fontaine de Siloé — 2019

Derrière les miradors - Des déportés témoignent

Derrière les miradors - Des déportés témoignent

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Né à Paris le 25 juillet 1925, Lucien Colonel entre dans la Résistance en octobre 1942,au sein du mouvement Libération Sud. Il prend une part active à la lutte contre la milice et les collaborateurs. Arrêté à la manifestation patriotique du 11 novembre 1943, interné au camp de Royallieu-Compiègne, il est déporté à Buchenwald le 17 janvier 1944, "39777", puis transféré à Dora, Osterhagen (kommando disciplinaire), Mackenrode et Wieda.

Évadé d'une marche de la mort, échappant de ce fait à l'incendie de la grange de Gardelegen, Lucien Colonel est libéré le 13 avril 1945, puis devient reporter-photographe au Dauphiné Libéré de 1952 à 1980. Il est co-président de l'Association Départementale des Déportés et Internés, Résistants et Patriotes de Haute-Savoie depuis 1970.

Par ses photographies, ses écrits et ses témoignages auprès de la jeunesse, il prend une part active au "devoir de mémoire". Commandeur de la Légion d'Honneur, Lucien Colonel est titulaire de nombreuses décorations dont la Médaille Militaire, la Croix de guerre 1939-1945 avec palme et la Croix du Combattant Volontaire de la Résistance.

Michel Germain, Lucien Colonel • Fontaine de Siloé — 2011

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Le Souvenir Français œuvre pour que vive la mémoire de notre Nation au travers de trois grandes actions :
  • 1

    La sauvegarde de la totalité des tombes des combattants Morts pour la France et éviter que tous les jours les restes de combattants rejoignent les fosses communes municipales suite à des sépultures tombées en déshérence.

  • 2

    Le maintien des cérémonies patriotiques locales aux coté des grand date nationale et ce,bien que le nombre d’anciens combattants diminuent chaque année.

  • 3

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