Le monument Plaque commémorative sur la libération de la Haute-Savoie par elle-même à Balmont (Désormais commune de Seynod) CommémorationLe 14 août 1944, la compagnie de l'A.S. du secteur de Thônes est mise en route pour installer un bouchon sur la route nationale entre Alby-sur-Chéran et Chaux Balmont Le bouclage de la route sur Chaux revient à la section du groupe des Évadés de Lucien Bollard.Vers 18 heures 30, des Allemands arrivent en provenance d'Aix-les-Bains. L'engagement dure une bonne demi-heure au cours duquel le lieutenant Hubert Godinot est mortellement blessé. Les Allemands se retirent et attendent du renfort qui arrive vers 23 heures. Ces nouvelles troupes permettent le passage de l'ennemi vers Annecy. Le 15 août le corps franc départemental prend position dans Alby-sur-Chéran. Les Allemands arrivent très tôt dans la matinée et font abattre les arbres en bordure de route. Dans l'après-midi un impressionnant convoi allemand arrive en provenance d'Aix-les-Bains. Ce sont des troupes envoyées pour aider la garnison d'Annecy à se replier. C'est à ce moment là que Félix Laydevand est tué. Vers 17 heures, deux cents Allemands environ arrivent sous Balmont face au dispositif mis en place par le capitaine F.F.I. Louis Jourdan-Joubert, alias Joubert, ancien des Glières. L'engagement est violent. C'est au cours de cet engagement que Jean bal trouve la mort. Lucien Bollard chef du groupe des Évadés se souvient bien de lui : « Le matin, il était venu me trouver pour demander de combattre, mais il n'avait pas d'armes sur lui. Je l'avais confie à la section de Jean Chappuis. Ce dernier désirant ravitailler ses hommes l'avait envoyé dans les fermes de l'arrière et chez ses anciens patrons quérir de la nourriture. Et c'est sur le chemin du retour alors qu'il se trouvait sous l'église de Balmont qu'il a été atteint par un éclat d'obus. Son corps a été déposé par terre dans l'église. J'y passe à un moment et je constate que des rats rôdent. J'ai appelé le curé et on a mis son corps dans la cure.» Jean Bal est, dans un premier temps, inhumé à Viuz-la-Chiesaz, village un peu plus éloigné des combats que Balmont. C'est le maquisard, soldat F.F.I. du groupe Chappuis, Pierre Catini, qui signe aux côtés du maire de Balmont, Roger Longeray l'acte de décès. Balmont — 14 aout 1944 : Combats de la route sur Chaux — 3808 WID17059 InscriptionVivre libre ou mourir En février 1944, au plateau des Glières, le lieutenant Tom Morel, avait fait jurer de « vivre libre ou mourir », Un lourd tribut avait été versé pour la liberté. Le 1er août, en plein jour, sur ce meme plateau, 3000 hommes se rassemblent pour recevoir un nouveau et massif parachutage d'armes. Un ordre de mobilisation est lancé le 11 août par le commandant des Forces francaises de l'intérieur, depuis son poste de commandement du Grand-Bornand. Balmont : l'opération clé de la Libération Avant de lancer les opérations contre les garnisons des forces d'occupation, il importe qu'elles ne puissent recevoir des renforts extérieurs. Ceux-ci ne peuvent venir que d'Aix-les-Bains. Pour s'y opposer, la maitrise des passages sur le Chéran est déterminante. D'emblée, le corps-franc Raymond, de l'Armee Secrète, y est projeté et intercepte un convoi à Alby-sur-Chéran. Le 14, il est rejoint, depuis Thônes, par la compagnie Glières », aux ordres du capitaine Louis Jourdan dit Joubert, seul officier rescapé des Glières. Des l'après-midi, à Balmont, l'ennemi est refoulé au prix de durs combats qui durent jusqu'au 16 août. Ils coûtent la vie au lieutenant Hubert Godinot et à un jeune civil, Jean Bal. La Liberté reconquise Les garnisons allemandes du département sont alors réduites les unes apres les autres. Le 19 aout a 10 heures, a Annecy, à l'hotel Splendid, siege de la Kommandantur, le colonel commandant les forces d'occupation capitule devant les chefs de la Résistance. Albertville, Aix-les-Bains ou Lyon sont encore aux mains de l'occupant. Annecy et la Haute-Savoie sont libérées par les seules forces unies de la Resistance. C'est un cas unique en France Localisation AdresseHameau de Balmont , 74600 SEYNODCoordonées GPS45.86762406504852, 6.07423567758815 À lire sur le site « Un film à partir de témoignages de combattants, à monter avec les jeunes » : le projet de Mémoire des pays de Chéran Jean Lyonnaz-Perroux, dernier témoin des combats de Chaux-Balmont en août 1944
Le 14 août 1944, la compagnie de l'A.S. du secteur de Thônes est mise en route pour installer un bouchon sur la route nationale entre Alby-sur-Chéran et Chaux Balmont Le bouclage de la route sur Chaux revient à la section du groupe des Évadés de Lucien Bollard.Vers 18 heures 30, des Allemands arrivent en provenance d'Aix-les-Bains. L'engagement dure une bonne demi-heure au cours duquel le lieutenant Hubert Godinot est mortellement blessé. Les Allemands se retirent et attendent du renfort qui arrive vers 23 heures. Ces nouvelles troupes permettent le passage de l'ennemi vers Annecy. Le 15 août le corps franc départemental prend position dans Alby-sur-Chéran. Les Allemands arrivent très tôt dans la matinée et font abattre les arbres en bordure de route. Dans l'après-midi un impressionnant convoi allemand arrive en provenance d'Aix-les-Bains. Ce sont des troupes envoyées pour aider la garnison d'Annecy à se replier. C'est à ce moment là que Félix Laydevand est tué. Vers 17 heures, deux cents Allemands environ arrivent sous Balmont face au dispositif mis en place par le capitaine F.F.I. Louis Jourdan-Joubert, alias Joubert, ancien des Glières. L'engagement est violent. C'est au cours de cet engagement que Jean bal trouve la mort. Lucien Bollard chef du groupe des Évadés se souvient bien de lui : « Le matin, il était venu me trouver pour demander de combattre, mais il n'avait pas d'armes sur lui. Je l'avais confie à la section de Jean Chappuis. Ce dernier désirant ravitailler ses hommes l'avait envoyé dans les fermes de l'arrière et chez ses anciens patrons quérir de la nourriture. Et c'est sur le chemin du retour alors qu'il se trouvait sous l'église de Balmont qu'il a été atteint par un éclat d'obus. Son corps a été déposé par terre dans l'église. J'y passe à un moment et je constate que des rats rôdent. J'ai appelé le curé et on a mis son corps dans la cure.» Jean Bal est, dans un premier temps, inhumé à Viuz-la-Chiesaz, village un peu plus éloigné des combats que Balmont. C'est le maquisard, soldat F.F.I. du groupe Chappuis, Pierre Catini, qui signe aux côtés du maire de Balmont, Roger Longeray l'acte de décès. Balmont — 14 aout 1944 : Combats de la route sur Chaux — 3808 WID17059
Vivre libre ou mourir En février 1944, au plateau des Glières, le lieutenant Tom Morel, avait fait jurer de « vivre libre ou mourir », Un lourd tribut avait été versé pour la liberté. Le 1er août, en plein jour, sur ce meme plateau, 3000 hommes se rassemblent pour recevoir un nouveau et massif parachutage d'armes. Un ordre de mobilisation est lancé le 11 août par le commandant des Forces francaises de l'intérieur, depuis son poste de commandement du Grand-Bornand. Balmont : l'opération clé de la Libération Avant de lancer les opérations contre les garnisons des forces d'occupation, il importe qu'elles ne puissent recevoir des renforts extérieurs. Ceux-ci ne peuvent venir que d'Aix-les-Bains. Pour s'y opposer, la maitrise des passages sur le Chéran est déterminante. D'emblée, le corps-franc Raymond, de l'Armee Secrète, y est projeté et intercepte un convoi à Alby-sur-Chéran. Le 14, il est rejoint, depuis Thônes, par la compagnie Glières », aux ordres du capitaine Louis Jourdan dit Joubert, seul officier rescapé des Glières. Des l'après-midi, à Balmont, l'ennemi est refoulé au prix de durs combats qui durent jusqu'au 16 août. Ils coûtent la vie au lieutenant Hubert Godinot et à un jeune civil, Jean Bal. La Liberté reconquise Les garnisons allemandes du département sont alors réduites les unes apres les autres. Le 19 aout a 10 heures, a Annecy, à l'hotel Splendid, siege de la Kommandantur, le colonel commandant les forces d'occupation capitule devant les chefs de la Résistance. Albertville, Aix-les-Bains ou Lyon sont encore aux mains de l'occupant. Annecy et la Haute-Savoie sont libérées par les seules forces unies de la Resistance. C'est un cas unique en France
« Un film à partir de témoignages de combattants, à monter avec les jeunes » : le projet de Mémoire des pays de Chéran Jean Lyonnaz-Perroux, dernier témoin des combats de Chaux-Balmont en août 1944