Le Souvenir Français
Délégation de la Haute-Savoie (74)
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Comarlot Jean, JulienMort pour la France

Né le 25 octobre 1923 à Saint-Memmie (Marne), exécuté sommairement le 30 mars 1944 à La Balme-de-Thuy (Haute-Savoie) ; scieur ; Parti socialiste SFIO ; résistant ; FFI-Armée secrète. ]ean Comarlot était le fils de Fernand Onésime Comarlot, paveur, et de Rose Clémence Charlot, couturière. Célibataire, il était domicilié chez ses parents au 7 rue de Poix à Saint-Memmiee (Marne) où il exerçait la profession de scieur.
Comarlot Jean, Julien

Comarlot Jean, Julien

ALIAS : Gueule d'amour
Résistant — Mort exécuté

Né(e)25 octobre 1923 à Saint-Memmie (Marne)
Décèdé(e) 30 mars 1944 à La Balme-de-Thuy (Haute-Savoie)
Nécropole militaire nationale de Morette, tombe n°101
Maquis : Maquis de Bonnevaz /
R.F.I : Armée secrète / Forces Française de l’Intérieur /

Biographie

Réfractaire au STO tout comme Roger Vallet, un autre jeune de Saint-Memmie, il se réfugia avec lui en septembre 1943 en Haute-Savoie. Tous deux rejoignirent le maquis des Gets, puis montèrent le 12 mars 1944 sur le plateau des Glières avec la compagnie du lieutenant Jacques Lalande, (pseudonyme dans la Résistance : Lamotte) qui forma la section Jean Carrier, en souvenir du chef de l’Armée secrète mort héroïquement en janvier 1944 à Pouilly, sur le territoire de Saint-Jeoire-en-Faucigny (Haute-Savoie).

Après l’attaque du 26 mars sur Monthiévret et l’ordre de décrochage, Jean Comarlot et Roger Vallet tombèrent dans une embuscade allemande avec le groupe des lieutenants Pierre Bastian et Louis Jourdan (pseudonyme dans la Résistance : Joubert). Probablement blessés, ils ont été faits prisonniers.

Le 29 mars 1944 vers seize heures, ils ont été exécutés au pistolet-mitrailleur par des soldats allemands sur les bords du Fier à La Balme-de-Thuy (Haute-Savoie), près de la cascade de la Belle Inconnue.

L’acte de décès numéro 7 dressé le 31 mars 1944 à l’état civil de La Balme-de-Thuy, fait état du décès d’un inconnu, « yeux bleus, barbe rousse, cheveux roux, corpulence mince, taille un mètre soixante-cinq, tué par les troupes d’occupation (par balles) ». Un jugement du tribunal de première instance d’Annecy, daté du 24 février 1945, déclare que cet acte concerne « Jean Comarlot inhumé à Morette sous le numéro deux ».

Il repose avec Roger Vallet et un autre jeune de Saint-Memmie, Charles Mollet dans la Nécropole militaire nationale de Morette (tombe n° 101).

Jean Comarlot a été reconnu « Mort pour le France » en 1945 et a été homologué FFI. Le titre d’Interné-résistant lui a été attribué.

En Haute-Savoie, le nom de Jean Comarlot est inscrit avec celui de Roger Vallet sur le Mur du souvenir à l’entrée de la nécropole des Glières à Thônes, et sur la stèle érigée près du lieu de leur exécution route de Morette à La Balme-de-Thuy, qui porte l’inscription : « À l’issue des combats engageant le bataillon des Glières contre une division allemande, 28 patriotes après avoir été torturés par la Gestapo ont été fusillés en ces lieux ».

Dans la Marne, le nom de Jean Comarlot est inscrit sur le monument aux morts de Saint-Memmie, sur une plaque commémorative apposée à l’intérieur de la mairie, et sur une plaque commémorative apposée dans l’église paroissiale. À Reims, il figure sur la stèle élevée au cimetière du Nord par le Parti socialiste SFIO. À Châlons-en-Champagne, son nom est inscrit sur une plaque dédiée « Aux musiciens châlonnais morts pour la France 1939-1947 », qui a été apposée à l’intérieur de l’Hôtel de ville.

Distinction(s)
Mort pour la france

Mort pour la france

Détail

En 1916, est crée avec l’aide du Souvenir Français une association « l’œuvre de la reconnaissance des tombes des militaires et marins pour la Patrie » dénommée la cocarde du souvenir dont l’objectif est d’apposer une cocarde tricolore sur chaque tombe de combattant.

Mention

Lieux de mémoire en lien avec
Comarlot Jean, Julien
 Nécropole militaire nationale de Morette

Nécropole militaire nationale de Morette

Détail

Les corps de 105 résistants, principalement des combattants des Glières, sont inhumés au cimetière de Morette dès avril 1944. Inauguré par Vincent AURIOL en 1947, ce cimetière militaire devient la Nécropole nationale des Glières en 1984, classé monument historique en 2015. Il est géré par l’Office National des Anciens Combattants et Victimes de Guerre.

Lieu : La Balme-de-Thuys

 Stèle de Morette aux 28 patriotes

Stèle de Morette aux 28 patriotes

Détail

À l'issue des combats engageant le bataillon des Glières contre une division allemande, 28 patriotes, après avoir été torturés par la Gestapo ont été fusillés en ces lieux. Cette stèle rends hommages à ces maquisards.

Lieu : La Balme-de-Thuy

 Mur du Souvenir de Morette

Mur du Souvenir de Morette

Détail

Monuments aux morts de la Nécropole de Morette. Créé dès avril 1944 pour inhumer les résistants morts au combat, ce cimetière est reconnu en 1949 « Cimetière Militaire national ». En 1984, il devient une Nécropole nationale désormais gérée par l’Office National des Anciens Combattants et Victimes de Guerre. Le mur comporte 151 noms de résitant morts lors des combats des glières.

Lieu : La Balme-de-Thuy

Les figures

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  • 3

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