Votre demande ne peut-être envoyée
Merci de vérifier les champs suivants :
Ce jour funeste, les soldats de la Wehrmacht avaient assassiné quatre résistants sur le site de l’usine de Giffre. Au total, 43 personnes avaient été arrêtées et amenées à Annecy. À leur arrivée, trois avaient été fusillées. Trente avaient été déportées. Douze n’en sont jamais revenues.
Comme chaque année, les élèves de l’école du Giffre et du collège Camille-Claudel de Marignier étaient associés à l’événement à travers des lectures de poèmes, des chants et des dépôts de gerbes sur la stèle des fusillés, puis la stèle Henri-Plantaz et le mémorial des déportés. Un élément indispensable pour la transmission du devoir de mémoire.
Mais le temps fort de la cérémonie était sans conteste la prise de parole de Francis Goy. Âgé de 6 ans au moment des faits, le vieil homme a aujourd’hui encore la voix chargée de sanglots lorsqu’il évoque la tragédie du 1er avril 1944. Un matin d’avril qui s’annonçait comme « une belle journée printanière ». Et puis l’horreur. « Les femmes et les enfants parqués comme des bestiaux dos contre la façade de l’usine du Giffre. » Les fusils-mitrailleurs braqués sur eux. « Ce jour-là est ancré dans ma mémoire d’enfant. »
Un témoignage bouleversant, plus efficace que n’importe quel livre d’histoire.
Le mémorial des déportés du Giffre réalisé par Fernand Deschamps rend hommage aux trente personnes qui ont été arrêtées le 1er avril 1944 à l’usine du Giffre puis déportées dans les camps de Buchenwald.
Lieu : Marignier
À lire sur le site
Articles externes
Haute-Savoie • Entretenir
Haute-Savoie • Association
Vallée Verte - Quatre Rivières • Commémoration
Annecy • Association
Bonneville • Commémoration
Cluses • Association
Cruseilles • Association
Thorens • Association