Le Souvenir Français
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L'égalité mémorielle entre les hommes et les femmes.

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L'égalité mémorielle entre les hommes et les femmes.

À l'occasion du 8 mars, journée internationale des droits des femmes, Le Souvenir Français souhaite mettre en avant le destin de deux femmes : Marcelle Henry et Marie Sautet, et souhaite revenir sur l'égalité mémorielle entre les hommes et les femmes.

Marcelle Henry

Marcelle Henry est née le 7 septembre 1895 à Angers (Maine-et-Loire) où son père est alors inspecteur départemental du Travail dans l'industrie.

Après des études secondaires au lycée de jeunes filles de Limoges puis au cours secondaire du 15e  arrondissement à Paris (1908-1912), elle intègre le lycée Victor Duruy, deux ans après la mort de son père.

Bachelière, licenciée en Histoire-Géographie, possédant par ailleurs un bon niveau en anglais, elle enseigne pendant trois ans de 1915 à 1919, d'abord au collège de garçons de Chatillon sur Seine (Côte d'Or) puis au collège de Langres (Haute-Marne).

En septembre 1919, Marcelle Henry, suivant la tradition paternelle, entre au ministère du Travail où elle est d'abord auxiliaire temporaire puis secrétaire auxiliaire. En 1920, elle passe brillamment le concours de rédacteur et est titularisée en 1922.

Après le décès de sa mère en 1925, elle se retrouve chargée de famille et doit prendre entièrement à sa charge son frère aîné, Victor, qui, atteint depuis son jeune âge d'une maladie incurable, est inapte au travail.

Promue sous-chef de bureau en 1931 elle dirige, au ministère, place de Fontenoy, à partir de 1937, le bureau de l'hygiène et de la sécurité des travailleurs de la Direction du Travail.

Catholique fervente, elle prend position contre la collaboration dès les lendemains de l'armistice et développe une atmosphère de résistance au sein du ministère. Elle entre en liaison avec la Résistance et constitue, chez elle, dans sa maison d'Athis-Mons, des dépôts de tracts qu'elle distribue dans les usines.

En même temps, elle amène plusieurs de ses collègues à la lutte active et use de ses fonctions publiques pour couvrir les agissements clandestins de ses subordonnés. Elle donne également asile à des réfugiés poursuivis. A partir de 1942, en plus de ses fonctions professionnelles, elle est placée à la tête du Service central et du Secrétariat de la Direction du Travail. Elle reçoit systématiquement une notation administrative très élevée et fait en outre l'objet d'appréciations élogieuses de la part de ses chefs qui la considèrent comme un élément précieux possédant une culture étendue et faisant preuve de qualités d'organisation et d'initiative.

En septembre 1943, elle est incorporée aux Forces françaises combattantes, au titre du BCRA (Bureau central de renseignements et d'action), les services secrets de la France Combattante. Elle travaille alors, comme agent de liaison, au circuit d'évasion VIC que dirige Henri Levin. Ce réseau prend en charge les officiers français et alliés. Agent P.1 à partir du 1er novembre 1943, elle assure l'hébergement des évadés lors de leur passage à Paris et travaille sous les ordres du commandant Jacques Mitterrand, alias "Julien".

La Gestapo l'arrête le 4 juillet 1944 à son domicile parisien du boulevard Saint-Michel, croyant y trouver "Julien", vraisemblablement à la suite des aveux d'un membre du réseau. Durant de cruels interrogatoires, elle parvient à ne pas parler sinon pour décharger plusieurs de ses collaboratrices, également arrêtées.

Internée à Fresnes, Marcelle Henry est condamnée à mort au moment ou elle est promue sous-lieutenant des Forces françaises combattantes (agent P. 2) et ne doit son salut qu'au désarroi allemand du mois d'août 1944, son dossier étant probablement égaré. L'approche des Alliés fait qu'elle est déportée le 15 août 1944 par le dernier convoi de 2 200 résistants et aviateurs alliés quittant Paris.

Arrivée le 21 août 1944 au camp de concentration de Ravensbrück elle est envoyée à Torgau, kommando de Buchenwald, où les détenus travaillent pour une usine de fabrication de munitions et d'explosifs. Il semble qu'elle refuse de travailler pour l'industrie allemande ce qui lui vaut de subir des privations supplémentaires.

En janvier 1945, le kommando est évacué sur Ravensbrück où Marcelle Henry est libérée par la Croix-Rouge le 9 avril 1945.

Rapatriée en France le 14 avril par l'intervention de la Croix-Rouge, elle décède le 24 avril 1945 à Paris, à l'hôpital Claude Bernard des suites des privations et des mauvais traitements. Elle est inhumée au cimetière parisien à Bagneux (Hauts-de-Seine).

Proposée en 1943 pour une inscription au tableau de sous-directeur ou de directeur adjoint, son arrestation en juillet 1944 a empêché cette promotion. Ce n'est qu'à titre posthume que, par arrêté du 10 janvier 1946, Marcelle Henry est nommée sous-directeur honoraire au ministère du Travail et de la Sécurité sociale, récompensant des titres résistants éminents mais aussi une carrière d'exception.

  • Chevalier de la Légion d'honneur
  • Compagnon de la Libération - décret du 27 avril 1945
  • Croix de Guerre 1939-1945 avec palme
  • Officier du Mérite Social à titre posthume

Marie Sautet

Marie Sautet, née le 15 mai 1859 à Metz et morte à Issy-les-Moulineaux le 10 janvier 1937, a utilisé, avec son mari, la totalité de sa fortune pour envoyer des colis aux soldats de la Première Guerre mondiale.

Marie Sautet est née Étienne à Metz le 17 mai 1859 au 61 rue Serpenoise. Elle est la cadette de deux autres enfants et la fille de Jean-Pierre Étienne, rentier né à Murville (Meurthe-et-Moselle) et de Marie-Jeanne-Joséphine Étienne née à Mercy-le-Bas (Meurthe-et-Moselle). Elle passe les premières années de sa vie au sein de l'artère principale de la ville jusqu'au décès de son père en 1864, puis change plusieurs fois d'adresse.

La guerre de 1870 entre la France de Napoléon III et l'Empire Prusse provoque le blocus de la ville de Metz. Marie et sa mère participent aux soins des malades de la typhoïde, de la variole et des blessés aux côtés des Dames de Metz. Elle est décorée d'une petite croix en or par le médecin-chef en 1871 pour acte de solidarité.

En 1882, elle devient madame Alfred Sautet en l'église Saint-Vincent de Metz. Après leur union, le couple déménage à Paris où il tient une boutique de maroquinerie qui fera leur fortune, au 36 rue Réaumur dans le 3e  arrondissement.

Guerre de 1914-1918

Au début de la guerre, les époux n'ayant pas d'enfants, décident d'aider les soldats mobilisés. Ils envoient des colis depuis leur boutique à Paris. Soutenus par un réseau d'expatriés et par les autorités militaires, ils créent une entreprise de solidarité. Avec l'aide de cinq ouvrières, ils envoient des centaines de colis quotidiennement, accompagnés de cartes de soutien.

Des entreprises les fournissent en tabac, chocolat, bonbons, boîtes de conserve, livres et magazines et les blanchisseries rapportent le linge oublié.

Arrivé à destination, chaque colis est distribué aux troupes par un gradé, à raison d'un paquet par personne. De tous les fronts, prisonniers ou blessés dans les hôpitaux, les soldats décident de lui répondre en retour. En remerciement pour les colis reçus, quelques-uns confectionnent des souvenirs. D'autres joignent à leur courrier des dessins, des photographies les représentant, des poèmes, des chansons ou des fleurs séchées.

Bilan de guerre

Marie Sautet a été la marraine de 40 régiments d'infanterie, des bataillons de chasseurs, de 8 régiments belges, de batteries d'artillerie, d'escadrons de cavalerie, de régiments de zouaves et de spahis, de fusiliers marins, d'hôpitaux et trains de blessés, ainsi que de camps de prisonniers. Sur la totalité des cinq années d'ouvrage, les époux dépensent approximativement plus de six millions de francs, envoient plus d'un million de colis et plus de 100 tonnes de tabacs aux combattants. Ces dons perdurent après la signature de l'armistice et madame Marie Sautet étend son aide aux soldats démunis, aux veuves et orphelins de guerre.

Ce travail pousse le couple à la ruine et après la mort de son époux, Marie s'exile dans un hospice pour déshérités et vit d'une rente viagère obtenue par les anciens combattants. Elle ne garde comme effets personnels que les lettres et cadeaux que les poilus lui ont envoyé pendant le conflit. Elle se confiera au Journal Paris-Midi du 21 avril 1927 : « J'ai été bien récompensée. J'ai conservé dans une armoire, plus de 90 000 lettres de filleuls ».

Les hommages

En 1921, Alfred Sautet aidé par le général de Maud'Huy, décide de regrouper toutes les Amicales de chasseurs à pied et alpins en une fédération pour fournir une aide morale ou matérielle aux soldats dans le besoin. Il en devient le premier président et lui attribue le nom de Fédération Nationale des Anciens Chasseurs.

Marie est surnommée "Marraine de France" ou "Maréchal des Marraines" par les soldats et la presse, le 152e  régiment d'infanterie, alors premier régiment de France, la désigne comme marraine officielle et les 1er  et 20e  bataillons de chasseurs lui octroient le titre de "chasseur de 1ere classe".

Sa poitrine se trouve couverte de décorations :

  • Chevalier de l'Ordre d’Élisabeth de Belgique,
  • honorée par la médaille de la Reconnaissance française,
  • le ruban rouge, la médaille hospitalière des Sauveteurs bretons,
  • la médaille de la bataille du Hartmannswillerkopf,
  • le prix de vertu par l'Académie française,
  • la médaille militaire,
  • ainsi que la médaille commémorative de la guerre de 1870.
  • On lui remet un diplôme d'honneur pour son œuvre durant la guerre et "l'œuvre du souvenir des défenseurs de Verdun" pour sa contribution financière à l'élaboration du monument de Douaumont.

« A consacré, pendant toute la guerre, son activité et sa fortune à l'amélioration du sort de nombreux soldats au front, ainsi que des blessés et des malades en traitement dans les formations sanitaires » (décret du 21 avril 1927).

Marie Sautet est nommée au grade de chevalier dans l'ordre national de la Légion d'honneur, après la demande de 50 chefs de corps, le 21 avril 1927. Le 29 octobre 1927, la croix lui est remise des mains du Général Gouraud dans la cour des Invalides à Paris.

En 1928, le maire de Metz, Paul Vautrin, les convie en tant qu'invités d'honneur de la Fête nationale du 14 juillet. Durant la cérémonie, il leur délivre un diplôme de reconnaissance.

Marie Sautet est invitée dans toute la France par les anciens combattants et leurs fractions militaires. Elle participe à des banquets et des festivités dès la fin de la guerre et jusqu'au milieu des années 1930.

Fin de vie

Durant la durée du conflit, les animaux jouent un rôle aussi bien technique que moral et sa petite chienne, "Mémère", est sacrée "Mascotte des Chasseurs" par un commandant du 1er bataillon en 1917 dans l'Aisne et l'un des rares animaux nommés brigadiers d'honneur. La petite chienne meurt en 1930 et repose au cimetière pour animaux d'Asnières sous un monument érigé en son honneur. En décembre 1935, Alfred Sautet meurt dans leur demeure rue Réaumur. Le 10 janvier 1937, Marie, âgée de 78 ans, meurt à son tour dans l'hospice d'Issy-les-Moulineaux. Des obsèques nationales ont lieu dans l'église de la ville, financées par le président de la République et la ville de Metz. Ils reposent ensemble au cimetière du Père-Lachaise à Paris.

Le 26 mai 1989, une petite rue prend son nom dans sa ville natale.

Le don au Musée

Au soir de leur vie, les époux Sautet décident le don à la ville de Metz de l'ensemble des courriers, documents et objets reçus dans le cadre de leur action patriotique.

Le don est accepté en séance du conseil municipal de Metz du 3 décembre 1937. La collection suit l'inscription de douze tapisseries de jeunesse de Marie. Le préposé aux collections, dresse l'inventaire de 10 395 éléments : courriers, cartes, décorations, diplômes, journaux, photographies, objets et souvenirs, etc. Depuis, la collection Marie Sautet est conservée en réserve du musée de la Cour d'Or à Metz.

Contrôleur Général des Armées (2s)
Président Général de l'association Le Souvenir Français
, 3 March 2021

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Cluses — "Quand on n'a que l'Amour", concert caritatif à Cluses

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L’Orchestre d’harmonie de Cluses proposera un voyage dans le temps, en parcourant les conflits qui ont secoué notre histoire, ce samedi 16 novembre à 20 heures au théâtre des Allos, à l’occasion d’une soirée organisée par le Souvenir français, en partenariat avec l’Union nationale des combattants.

“Musique de guerre et de paix de 1870 à 1962”, c’est le thème choisi pour cette soirée organisée par le Souvenir français, en partenariat avec l’Union nationale des combattants (UNC-74) Cluses. C’est la troisième édition d’un événement concerté entre les présidents des deux associations organisatrices précitées : Jean-François Bocquet et Georges Cretin. Après une pièce de théâtre et un concert de la fanfare du 27e BCA, le spectacle de cette année fait appel à l’Orchestre d’harmonie de Cluses.

C’est à un voyage dans le temps que les spectateurs seront invités, en parcourant les conflits qui ont secoué notre histoire : les guerres de 1870, 14-18, 39-45, l'Indochine et l’Algérie. « Pendant seize siècles, la France a pratiquement toujours été en guerre, qu’il s’agisse de guerre à l’intérieur du royaume ou avec d’autres pays, rappelle Jean-François Bocquet. Il y a rarement eu des temps de paix. » Et notre époque ne fait pas vraiment exception si l’on songe à son engagement dans les conflits extérieurs (Afrique, Liban, Tchad, etc.).

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Viuz-en-Sallaz — Commémoration du 11 novembre 2024

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Viuz-en-Sallaz — Commémoration 11 novembre 2024 avec monument aux morts rénové par la commune avecle soutien du Département de la Haute-Savoie.

Ce moment de recueillement et de mémoire est l’occasion pour les habitants de Viuz-en-Sallaz de se rassembler afin de rendre hommage aux soldats Mort pour le France qui ont donné leur vie pour la liberté et la paix. En ce jour symbolique, les discours et les hommages rappelleront l’importance de cette date dans l’histoire nationale et le devoir de mémoire qui unit les générations. La cérémonie sera également l’occasion de transmettre aux jeunes l’importance de cette commémoration, en perpétuant les valeurs de respect, de courage et de sacrifice des soldats qui se sont battus pour défendre leur patrie.

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Laurent MOLLIEX premier clusien mort lors de la 1ere  guerre mondiale

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La ville de Cluses a récemment rendu hommage à Laurent Molliex, premier soldat clusien tombé au combat le 20 août 1914, peu après la déclaration de guerre de l’Allemagne à la France, le 3 août de la même année. Âgé de seulement 20 ans, Laurent Molliex a sacrifié sa vie pour son pays dès les premiers jours du conflit.

Une plaque commémorative à son nom a été dévoilée lors d’une cérémonie émouvante, en présence d’un membre de sa famille et du maire de Cluses. Cette plaque, désormais installée sur la façade de l’école construite en 1895, rappelle que Laurent Molliex faisait partie des premiers jeunes clusiens accueillis dans cet établissement. En honorant sa mémoire, la Ville témoigne de sa reconnaissance éternelle envers les sacrifices des soldats qui ont défendu la France.

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Bonneville, dépot d'une gerbe par les enfants des écoles lors de la cérémonie du 11 novembre 2024.

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Le dimanche 10 novembre 2024, la ville de Bonneville a vécu un moment chargé d’émotion lors de la commémoration de l’Armistice. Les enfants des écoles, symboles des générations futures, ont pris part à la cérémonie en déposant une gerbe au pied du monument aux Morts, en hommage aux soldats qui ont donné leur vie pour la France.

Ce geste simple et solennel, réalisé sous le regard bienveillant des habitants et des autorités locales, marque l’importance de transmettre le devoir de mémoire aux plus jeunes. À travers ce dépôt de gerbe, Bonneville réaffirme son attachement aux valeurs de paix et de respect, unissant les générations autour du souvenir et de la reconnaissance.

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L'incroyable histoire de Roger ASTIER, instituteur résistant à Talloires (74)

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L'incroyable histoire de Roger ASTIER, institeur résistant à Talloires (74)

Poursuivi par la police de Vichy, Roger Astier est révoqué de ses fonctions d’instituteur, malgré les protestations unanimes des habitants de Talloires, où il est apprécié et respecté. Contraint de quitter son poste, il devient cultivateur, vigneron et secrétaire du syndicat agricole de Talloires-Montmin. En parallèle, avec le soutien de son épouse, il s’engage activement dans l’organisation de la résistance armée. Ensemble, ils participent au ravitaillement des maquis, assurent les liaisons clandestines, organisent des émissions radio secrètes et coordonnent des opérations de parachutage. Leur engagement sans faille a joué un rôle déterminant dans la lutte pour la liberté.

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Dépôt de gerbe lors de la cérémonie des 80 ans de la libération des Houches

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Dépôt de gerbe lors de la cérémonie des 80 ans de la libération des Houches à la stèle des Trabets.

En hommage aux combattants et à toutes les victimes de la Seconde Guerre mondiale, une cérémonie solennelle s’est tenue à l’occasion des 80 ans de la libération des Houches. Le moment fort de cette commémoration fut le dépôt de gerbe, marquant le souvenir des sacrifices consentis pour la liberté. Cet événement rassemble les générations, unies dans le devoir de mémoire et la reconnaissance envers ceux qui ont lutté pour notre paix actuelle.

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Mission interalliée MUSC, réseau Marksman

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Fin septembre 1943 se termine sur un événement qui aura bientôt de profondes répercussions sur l'évolution des maquis de l'Ain.

Près de Pont-de-Vaux, sur le terrain "JUNOT" un appareil bimoteur HUDSON dépose dans la nuit du 21/22 septembre deux hommes chargés d'étudier les possibilités potentielles des maquis dans les départements de la Région R1.

Il s'agit du Capitaine Jean ROSENTHAL (CANTINIER) du B.C.R.A. (Bureau Central de Renseignements et d'Action) et du Capitaine Richard HESLOP (XAVIER), agent de la French section du S.O.E. (Secret Opération Executive) dirigée par le Colonel Maurice BUCKMASTER.

Le Special Operations Executive (S.O.E.- est né en juillet 1940 de la fusion de trois sections ultra-secrètes; deux du FOREIGN OFFICE et une du WAR OFFICE. Ces sections créées dès l'invasion de l'Autriche (11 mars 1938) avaient pour objectif, en cas de conflit, d'engager des actions subversives politiques en Allemagne. En juillet 1940, lors de la création du Special Operations Executive (S.O.E)., les directives données par Sir Winston CHURCHILL au nouvel organisme furent brèves :"Et maintenant mettez le feu à l'Europe". Cette phrase clé fixait la mission du S.O.E.

La venue de ces deux officiers britannique et français est la suite logique des différents appels lancés par les Mouvements de Résistance et en particulier de Jean MOULIN et du Général Charles DELESTRAINT.

Ces hommes repartirent vers Londres dans la nuit du 16/17 octobre par le terrain "AIGLE" près de Manziat. Le rapport établi étant positif, une mission interalliée est immédiatement constituée et expédiée sur la France.

Cette mission est dirigée par l'officier britannique Richard HESLOP avec : comme officier radio Owen Denis JOHNSON, membre de l'OSS, Jean ROSENTHAL, officier de la France Libre, représentant le B.C.R.A. et enfin Elizabeth Devereux-Rochester (ROCHESTER), agent de liaison de Richard HESLOP.

Ils se poseront dans la nuit du 18/19 octobre sur le terrain "Orion", près de Bletterans (Jura).

Jean ROSENTHAL (CANTINIER) couvrira les maquis de Savoie Richard HESLOP (XAVIER), Denis Johnson (PAUL) et Elizabeth Devereux-Rochester, après trois mois passés en Haute Savoie, viendront se fixer au PC des maquis de l'Ain, impressionnés par le travail et l'organisation déjà réalisés.

Une excellente entente va régner entre les membres du PC ROMANS et cette mission S.O.E. Peu après, toute une série de parachutages sera envisagée. Malheureusement un temps exécrable annulera provisoirement toutes opérations.

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Nuit et brouillard par la chorale collège Geneviève Anthonioz de Gaulle

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Chant "Nuit et et brouillard" de Jean Ferrat,émouvant hommage aux déportés de la Seconde Guerre mondiale, interprété par la la chorale du collège Geneviève Antonioz-de-Gaulle de Cluses, lors de la remise des prix du concours départemental de la résistance et de la déportation à Cluses

Ce moment poignant a rappelé l’importance du devoir de mémoire, particulièrement auprès des jeunes générations, engagées à perpétuer le souvenir de ces sombres périodes de l’Histoire.

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