Maquis du Semnoz ALIAS : Camp Paolini,Type Action / R.F.I : Armée secrète / Commandement : Godinot Hubert Marie Philippe / MAGNIN Joseph, Octave / Communes : Alby-sur-Chéran / Gruffy / Dans un premier temps, les déserteurs vont s’incorporer à des Maquis déjà existants : à « la colombière », à « Les Villards-sur-Thônes » en décembre 1942, Maquis des Dents de Lanfon », le 15 mars 1943. Puis des Maquis uniquement d’Espagnols sont créés : 1er avril 1943 : Maquis du Mont Veyrier. 3 mai 1943 : Maquis du Col de la Colombière. 7 juin 1943 : Maquis de la « Combe d’Ire » . Fin juin 1943 : Maquis Semnoz. Il sera déplacé à Usillon, commune de Thorens, en novembre 1943 . 20 décembre 1943 : Maquis de Serraval. En 1943, Octave « Toto » est le chef du maquis de Semnoz qui ne regroupe une douzaine d’hommes, pour le plupart réfractaires au S.T.O. dont Jean Boisset originaire de Bourg-en-Bresse, Marius Thomé, Pierre Valencot (neveu de Magnin), Jules Declercq dit « Jean » (citoyen belge). Après s’être installé dans la grotte des Fours, le groupe redescend un peu pour éviter les rigueurs de l’hiver. En novembre 1943, ils trouvent refuge dans un chalet situé à la Combe à Cormet, au-dessus de Gruffy. Avant l’attaque des Glières, les Allemands ne s’attaquent pas tout de suite aux maquis de la région, préférant concentrer leurs efforts sur les arrestations de civils. Mais, dans la nuit du 12 novembre 1943, la première opération débute contre le maquis de Saint-Jeoire, suite à une manifestation organisée pour le 11 novembre devant un monument aux morts. En décembre, c’est au tour du maquis de Semnoz d’être attaqué par la 12e compagnie du 3e bataillon et du SS Polizei-Regiment Todt. Barbie aurait été présent. En 1986, Louis Dalby le reconnaîtra formellement comme étant l’assassin de son père. Alors que les Allemands (six camions) encerclent le chalet où se trouve le groupe, certains maquisards arrivent à s’enfuir. C’est le cas de Jean Boisset qui sera cependant pris à La Cluse le 7 avril 1944, au retour d’une opération conjointe avec le maquis de l’Ain. Les Allemands ont capturé le jeune belge, l’interroge et se rendent avec lui ensuite à Gruffy. Jules Declercq n’a d’autre choix que de reconnaître que le boulanger - Henri Dalby (1893-1943)- ravitaille le maquis. Les Allemands l’abattent devant son fils de dix-sept ans et incendient sa boulangerie. Puis la chasse continue à Alby-sur-Chéran où ils trouvent le chef Octave Magnin. Declercq, vingt-trois ans et Octave Magnin sont alors abattus. La maison de ce dernier est pillée et incendiée. « Ici, comme à Gruffy, les Allemands ont interdit toute sépulture. » Octave Magnin sera inhumé le lundi 13, dans la plus stricte intimité. « Quelques courageux, cependant, osent braver les sbires de la Gestapo présents, en suivant le cercueil jusqu’à sa dernière demeure. » Portrait de maquisardJules DeclercqRésistantHubert GodinotMilitaireOctave MagninRésistantPierre ValençotRésistant Les maquis
Dans un premier temps, les déserteurs vont s’incorporer à des Maquis déjà existants : à « la colombière », à « Les Villards-sur-Thônes » en décembre 1942, Maquis des Dents de Lanfon », le 15 mars 1943. Puis des Maquis uniquement d’Espagnols sont créés : 1er avril 1943 : Maquis du Mont Veyrier. 3 mai 1943 : Maquis du Col de la Colombière. 7 juin 1943 : Maquis de la « Combe d’Ire » . Fin juin 1943 : Maquis Semnoz. Il sera déplacé à Usillon, commune de Thorens, en novembre 1943 . 20 décembre 1943 : Maquis de Serraval. En 1943, Octave « Toto » est le chef du maquis de Semnoz qui ne regroupe une douzaine d’hommes, pour le plupart réfractaires au S.T.O. dont Jean Boisset originaire de Bourg-en-Bresse, Marius Thomé, Pierre Valencot (neveu de Magnin), Jules Declercq dit « Jean » (citoyen belge). Après s’être installé dans la grotte des Fours, le groupe redescend un peu pour éviter les rigueurs de l’hiver. En novembre 1943, ils trouvent refuge dans un chalet situé à la Combe à Cormet, au-dessus de Gruffy. Avant l’attaque des Glières, les Allemands ne s’attaquent pas tout de suite aux maquis de la région, préférant concentrer leurs efforts sur les arrestations de civils. Mais, dans la nuit du 12 novembre 1943, la première opération débute contre le maquis de Saint-Jeoire, suite à une manifestation organisée pour le 11 novembre devant un monument aux morts. En décembre, c’est au tour du maquis de Semnoz d’être attaqué par la 12e compagnie du 3e bataillon et du SS Polizei-Regiment Todt. Barbie aurait été présent. En 1986, Louis Dalby le reconnaîtra formellement comme étant l’assassin de son père. Alors que les Allemands (six camions) encerclent le chalet où se trouve le groupe, certains maquisards arrivent à s’enfuir. C’est le cas de Jean Boisset qui sera cependant pris à La Cluse le 7 avril 1944, au retour d’une opération conjointe avec le maquis de l’Ain. Les Allemands ont capturé le jeune belge, l’interroge et se rendent avec lui ensuite à Gruffy. Jules Declercq n’a d’autre choix que de reconnaître que le boulanger - Henri Dalby (1893-1943)- ravitaille le maquis. Les Allemands l’abattent devant son fils de dix-sept ans et incendient sa boulangerie. Puis la chasse continue à Alby-sur-Chéran où ils trouvent le chef Octave Magnin. Declercq, vingt-trois ans et Octave Magnin sont alors abattus. La maison de ce dernier est pillée et incendiée. « Ici, comme à Gruffy, les Allemands ont interdit toute sépulture. » Octave Magnin sera inhumé le lundi 13, dans la plus stricte intimité. « Quelques courageux, cependant, osent braver les sbires de la Gestapo présents, en suivant le cercueil jusqu’à sa dernière demeure. » Portrait de maquisardJules DeclercqRésistantHubert GodinotMilitaireOctave MagninRésistantPierre ValençotRésistant Les maquis