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Joseph Octave (prénom d’usage) Magnin était le fils d’Auguste Marie, percepteur, alors âgé de 38 ans, et de son épouse Jeanne Marie Pollet, âgée de 33 ans, sans profession. Le 10 novembre 1926, à Aix-les-Bains, il se maria avec Marie-Andrée Mourlagie.
Sous l’Occupation, employé à la Régie électrique de Seyssel et domicilié à Alby-sur-Chéran (Haute-Savoie), il devint responsable (alias Joseph) du maquis du Semnoz.
Après l’exécution du boulanger Joseph Dalby, à Gruffy, le 11 décembre 1943 (plaque et stèle), la Gestapo et l’armée se rendirent à Alby-sur-Chéran. Là, Octave Magnin fut arrêté et exécuté. Les nazis mirent le feu à sa maison et assassinèrent en même temps le jeune belge Jean Leclercq qui avait rejoint les rangs de la Résistance haut-savoyarde. Ajoutons que Pierre Valençot, son neveu, fut tué devant le chalet de la Combe du Cormet (Gruffy).
Le rapport sur les crimes de guerre commis par les Allemands en Haute-Savoie lu dans le Mémorial de l’oppression 3808 W 1357 précise : « ALBY, Exécution de monsieur Octave Magnin et d’un inconnu, présumé de nationalité belge. Auteurs des crimes (selon la lettre de la mairie d’Alby), la compagnie de SS en garnison à Annecy, donc la 12e compagnie de SS Polizei Todt commandée par le lieutenant Bock. Cette même compagnie a pillé et incendié la maison de monsieur Magnin ».
Joseph fut reconnu « Mort pour la France » (dossier n° 509 972), homologué FFI et Interné résistant et la Médaille de la Résistance lui fut décernée à titre posthume par décret en date du 7 novembre 1958. Il repose dans le cimetière d’Alby et son nom figure sur le monument aux morts érigé au milieu de ladite nécropole.
À lire sur le site
Alby-sur-Chéran — Stèle commémorative Octave Magnin, Jules Declercq
La sauvegarde de la totalité des tombes des combattants Morts pour la France et éviter que tous les jours les restes de combattants rejoignent les fosses communes municipales suite à des sépultures tombées en déshérence.
Le maintien des cérémonies patriotiques locales aux coté des grand date nationale et ce,bien que le nombre d’anciens combattants diminuent chaque année.
Le développement des voyages mémoriels afin qu’aucun enfant de France ne quitte sa scolarité sans avoir découvert un lieu de notre mémoire nationale ou participer à une commémoration.