A.S. Compagnie de Chamonix ,Type Action / R.F.I : Armée secrète / Rattachement : A.S. du secteur de Bonneville / Communes : Chamonix-Mont-Blanc / Dans la vallée de Chamonix des combats ont eu lieu en haute montagne, notamment vers le refuge Torino et le col du Midi. L'armée allemande tient plusieurs garnisons du côté italien (Entrèves, Courmayeur…). Cela lui permet des incursions dans le Massif du Mont-Blanc. La Résistance monte la garde au refuge Torino (3375 m d'Alt.) à la frontière franco-italienne, près du col du Géant. C'est un endroit stratégique. Dans la nuit du 2 au 3 octobre 1944 (M. René Bozon évoque lui la nuit du 5 au 6 octobre) un commando d'Alpen jagers (dont A. Heckmair, vainqueur de la face N. de l'Eiger) tente de prendre le refuge. Les maquisards sont surpris, se défendent mais en vain. Il y a quatre morts : Henri Kortz (chef de poste), François Coquoz, René Berthon et Luciano Maggiora. Huit maquisards sont fait prisonniers dont Lucien Thivierge. Une seconde bataille en haute montagne a lieu au col du Midi (3532m d'alt.) et au col du Gros Rognon dans la nuit du 14 au 15 février 1945 (M. René Bozon indique la date du 17 février). Cette fois des tirs d'artillerie et des bombes larguées par l'aviation sont employés pour prendre la position. Le résistant François Baz meurt dans la bataille. Assis à la table de sa salle à manger, René Bozon regarde, de ses yeux gris, un livre sur les combats aux sommets, auquel il a contribué. Il se souvient parfaitement de ceux qui étaient là -haut avec lui lors de ce tour de garde. Les sergents Jules Payot et Henri Kortz, Francis Balmat, Lucien Thivièrge, Miko Quaglia, Émile Allais, Arthur Franchino, Alfred Payot, René Balmat, Arsène Lucchini, Gérard Ancey, François Coquoz, René Berthon. De tous ceux-là , il est le seul encore en vie pour témoigner et témoigner encore de cette dramatique matinée. Pourtant, il n’en a vu que l’épilogue tragique mais après la guerre, ses compagnons ont raconté. Luciano Maggiora et un jeune, nommé Zanella » Arthur Franchino Francis Balmat François Coquoz Miko Quaglia Portrait de maquisardRené BerthonRésistantFrançois CoquozRésistantRenaud Dartigue-PeyrouRésistantHenri KortzRésistantLuciano MaggioraRésistantFrançois SimondRésistant À lire sur le site Chamonix : souvenirs de bataille dans la montagne À 97 ans, René Bozon est le dernier témoin des combats du col du Midi Livre : Combats aux sommets, 1939-1945 dans le massif du Mont-BlancArticles externes 9 avril 1945 : le Duel d’artillerie le plus haut d’Europe ! Musée des troupes de montagne ×Les maquis
Dans la vallée de Chamonix des combats ont eu lieu en haute montagne, notamment vers le refuge Torino et le col du Midi. L'armée allemande tient plusieurs garnisons du côté italien (Entrèves, Courmayeur…). Cela lui permet des incursions dans le Massif du Mont-Blanc. La Résistance monte la garde au refuge Torino (3375 m d'Alt.) à la frontière franco-italienne, près du col du Géant. C'est un endroit stratégique. Dans la nuit du 2 au 3 octobre 1944 (M. René Bozon évoque lui la nuit du 5 au 6 octobre) un commando d'Alpen jagers (dont A. Heckmair, vainqueur de la face N. de l'Eiger) tente de prendre le refuge. Les maquisards sont surpris, se défendent mais en vain. Il y a quatre morts : Henri Kortz (chef de poste), François Coquoz, René Berthon et Luciano Maggiora. Huit maquisards sont fait prisonniers dont Lucien Thivierge. Une seconde bataille en haute montagne a lieu au col du Midi (3532m d'alt.) et au col du Gros Rognon dans la nuit du 14 au 15 février 1945 (M. René Bozon indique la date du 17 février). Cette fois des tirs d'artillerie et des bombes larguées par l'aviation sont employés pour prendre la position. Le résistant François Baz meurt dans la bataille. Assis à la table de sa salle à manger, René Bozon regarde, de ses yeux gris, un livre sur les combats aux sommets, auquel il a contribué. Il se souvient parfaitement de ceux qui étaient là -haut avec lui lors de ce tour de garde. Les sergents Jules Payot et Henri Kortz, Francis Balmat, Lucien Thivièrge, Miko Quaglia, Émile Allais, Arthur Franchino, Alfred Payot, René Balmat, Arsène Lucchini, Gérard Ancey, François Coquoz, René Berthon. De tous ceux-là , il est le seul encore en vie pour témoigner et témoigner encore de cette dramatique matinée. Pourtant, il n’en a vu que l’épilogue tragique mais après la guerre, ses compagnons ont raconté. Luciano Maggiora et un jeune, nommé Zanella » Arthur Franchino Francis Balmat François Coquoz Miko Quaglia Portrait de maquisardRené BerthonRésistantFrançois CoquozRésistantRenaud Dartigue-PeyrouRésistantHenri KortzRésistantLuciano MaggioraRésistantFrançois SimondRésistant À lire sur le site Chamonix : souvenirs de bataille dans la montagne À 97 ans, René Bozon est le dernier témoin des combats du col du Midi Livre : Combats aux sommets, 1939-1945 dans le massif du Mont-BlancArticles externes 9 avril 1945 : le Duel d’artillerie le plus haut d’Europe ! Musée des troupes de montagne ×Les maquis
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