Le monument Stèle commémorative de l'éxécution du Fromager Georges Lavonaz le 2 février 1944 Georges Lanovaz était agriculteur et assurait le fonctionnement du pèse-lait des exploitations du hameau et de Juvigny. Il possèdait un laisser-passer afin de pouvoir circuler en dehors des horaires du couvre-feu.Le 2 février 1944, une patrouille allemande a croisé son chemin et, sans raison aucune, l'a fusillé. Georges Lanovaz n'était pas résistant. Des témoins de la scène affirmeront que les allemands de cette patrouille étaient, ce matin là, ivrent quand ils sont partis en direction de Carra et Crêt. CommémorationGeorges LANOVAZ n’était pas un résistant. Agriculteur à Crêt, il avait aussi comme rôle d’assurer le fonctionnement du pèse-lait des exploitations du hameau et de Juvigny. Du fait de son activité professionnelle, Georges LANOVAZ possédait un laisser-passer lui permettant de circuler en dehors des heures du couvre-feu. Au petit matin du 2 février 1944, Georges LANOVAZ se rendit comme chaque matin à la « mène du lait » dans la petite cabane située au lieu-dit Le Crêt, au bord de la route qui longe la frontière avec la Suisse. Une patrouille allemande de douaniers, l’apercevant, tira sans sommations, l’abattant dans le froid glacial d'une une rafale de mitraillette. Georges LANOVAZ s’est affaissé, mortellement blessé. Il était huit heures du matin. Aucune explication ne fut donnée à cette « bavure » allemande. L’occupant en cette fin de guerre était particulièrement nerveux, et des témoins de ce matin-là certifièrent que la patrouille allemande était visiblement ivre quand elle a pris la direction de Carra et Crêt.Ville-la-Grand — 2 février 1944 : Exécution de Georges LANOVAZ — 3808 W1545 InscriptionLa société fruitière Juivigny-Crêt en témoignage de reconnaissance à son fidèle gérant Georges Lanovaz, victime innocente des balles ennemies le 2 février 1944. Localisation AdresseLe Crêt, route de Juvigny, 74100 Ville-la-GrandCoordonées GPS46.21477, 6.274454
Georges LANOVAZ n’était pas un résistant. Agriculteur à Crêt, il avait aussi comme rôle d’assurer le fonctionnement du pèse-lait des exploitations du hameau et de Juvigny. Du fait de son activité professionnelle, Georges LANOVAZ possédait un laisser-passer lui permettant de circuler en dehors des heures du couvre-feu. Au petit matin du 2 février 1944, Georges LANOVAZ se rendit comme chaque matin à la « mène du lait » dans la petite cabane située au lieu-dit Le Crêt, au bord de la route qui longe la frontière avec la Suisse. Une patrouille allemande de douaniers, l’apercevant, tira sans sommations, l’abattant dans le froid glacial d'une une rafale de mitraillette. Georges LANOVAZ s’est affaissé, mortellement blessé. Il était huit heures du matin. Aucune explication ne fut donnée à cette « bavure » allemande. L’occupant en cette fin de guerre était particulièrement nerveux, et des témoins de ce matin-là certifièrent que la patrouille allemande était visiblement ivre quand elle a pris la direction de Carra et Crêt.Ville-la-Grand — 2 février 1944 : Exécution de Georges LANOVAZ — 3808 W1545
La société fruitière Juivigny-Crêt en témoignage de reconnaissance à son fidèle gérant Georges Lanovaz, victime innocente des balles ennemies le 2 février 1944.