Le monument Nâves-Parmelan — Plaque Mairie CommémorationLors du décrochage du plateau des Glières, le 27 mars vers 15 heures, repérés par un poste de guet allemand placé au cimetière du village, alors que, venant du col du Perthuis, ils cheminent à travers les bois, six d'entre-eux tombent dans une embuscade au lieu-dit "Le Clus". Maurice Anjot capitaine de l’Armée secrète rejoignit le plateau des Glières à la suite de la mort du chef des maquis de Haute-Savoie Tom Morel le 10 mars 1944. Quatre compagnies essayaient de garder le pourtour montagneux de ce haut-plateau choisit par une mission interalliée pour parachuter des armes et préparer l’aide au débarquement prévu en Méditerranée. La Haute-Savoie avait été mise en état de siège par le gouvernement de Vichy depuis le 31 janvier 1944. Le 1er février, une cinquantaine de républicains espagnols rejoignirent le plateau. Ces maquisards de la « France libérée » environ 450 hommes en mars, devinrent la cible du gouvernement de Vichy qui envoya encercler ce bastion, les gendarmes, les GMR et la Milice. L’état-major allemand de Paris, Otto Abetz et le SS Oberg avaient donné jusqu’au 12 mars à Vichy, pour réduire les Glières. L’objectif était d’empêcher toute sortie des maquisards. Le dimanche 26 mars, l’attaque conjuguée commençait, les accrochages se multipliaient, l’artillerie allemande bombardait, l’artillerie pilonnait. Le capitaine Anjot avec l’accord des officiers du poste de commandement donna l’ordre de décrocher à 22 heures. Il partit avec la nombreuse colonne qui s’engagea dans la gorge d’Ablon. Le 27 mars, il était déjà parvenu au lieu-dit du Clus, au-dessus du village de Nâves-Parmelan, en compagnie du lieutenant Lambert Dancet et du sergent Louis Vitipon, lorsqu’un barrage allemand ouvrit le feu sur leur petit groupe et sur les républicains espagnols, résistants de la section Ebro, qui suivaient, Manuel Corps-Moraleda, Florian Andujar-Garcia, Antonio Perez-Ortiz et Saez. Ils ripostèrent, mais ils ne tardèrent pas à tomber atteints par des rafales de mitraillette. Un seul survécut Angel Gomez qui participa ensuite au parachutage du 1er août et à la libération d’Annecy et de la Haute-Savoie, le 19 août 1944 Manuel Corps-Moradela, blessé grièvement mourut achevé à la ferme des Rangets à Nâves-Parmelan. Une stèle a été érigée au lieu-dit Clus à Nâves-Parmelan. Chaque année, le 4e samedi du mois de mars, une cérémonie commémore leur sacrifice.Nâves-Parmelan —27 mars 1944 : Mort du Capitaine Maurice Anjot et de cinq de ses soldats — 3808 WID15111 InscriptionEn janvier 1944, dans la France occupée, face à la mise en état de siège de la Haute-Savoie par le gouvernement de la collaboration, des maquisards montent sur le plateau des Glières, à 1500 mètres d'altitude, pour recevoir les parachutages nécessaires à l'armement de la Résistance. Pendant huit semaines, encadrés par une poignée d'officiers et de sous-officiers du 27e Bataillon de Chasseurs Alpins passés à la clandestinité, les maquisards vont défier les forces du Maintien de l'Ordre envoyées par les autorités de Vichy. Leur chef, le lieutenant Tom Morel est tué le 9 mars à Entremont, l'intérim du commandement est alors assuré par les lieutenants Louis Jourdan-joubert puis Pierre Bastian, en attendant l'arrivée du capitaine Maurice Anjot qui, le 18 mars, prend la tête des 465 hommes du bataillon des Glières. L'armée allemande fait intervenir la 157 Division Alpine de la Wehrmacht. Quatre de ses bataillons bloquent le plateau et attaquent avec l'appui de l'aviation et de l'artillerie. Le 26 mars, constatant que le Bataillon des Glières ne résistera pas davantage face à une attaque générale, le capitaine Maurice Anjot organise de nuit l'évacuation du plateau et l'exfiltration des maquisards. Il prend lui-même, avec quelques compagnons, la direction de Naves-Parmelan dans l'espoir de rejoindre Annecy tout proche. Le 27 mars vers 15 heures, repérés par un poste de guet allemand placé au cimetière du village, alors que, venant du col du Perthuis, ils cheminent à travers les bois, six d'entre-eux tombent dans une embuscade au lieu-dit "Le Clus". Des habitants retrouveront là: le capitaine Maurice ANJOT, chef du Bataillon des Glières le lieutenant Lambert DANCET, chef de la section des éclaireur-skieurs le sergent Louis VITIPON de la section des éclaireur-skieurs Florian ANDUJAR de la section Ebro Manuel CORPS-MORALEDA de la section Ebro Antonio PEREZ-ORTIZ de la section Ebro ]Ils les enterreront provisoirement au lieu-dit "L'Alouette" puis, malgré la présence des forces d'occupation, les transféreront le 4 avril dans le cimetière communal. Après la Libération, les corps prendront place dans la Nécropole militaire nationale de Morette. La répression qui s'abat sur toute la région après le mois de mars n'épargne pas la commune de Naves-Parmelan. Le 7 avril, une rafle de la Milice fait partir plusieurs de ses fils dans les geôles de l'État français et de la Gestapo. Mais quatre mois plus tard, le 19 août 1944, les maquisards forceront l'occupant et ses collaborateurs à capituler devant eux sans condition, faisant ainsi de la Haute-Savoie le premier département français libéré par la Résistance. L'Association des Glières et la commune de Naves-Parmelan Localisation AdresseMAIRIE , 74370 NAVES-PARMELANCoordonées GPS45.93404415, 6.18976365628079 ×
Lors du décrochage du plateau des Glières, le 27 mars vers 15 heures, repérés par un poste de guet allemand placé au cimetière du village, alors que, venant du col du Perthuis, ils cheminent à travers les bois, six d'entre-eux tombent dans une embuscade au lieu-dit "Le Clus". Maurice Anjot capitaine de l’Armée secrète rejoignit le plateau des Glières à la suite de la mort du chef des maquis de Haute-Savoie Tom Morel le 10 mars 1944. Quatre compagnies essayaient de garder le pourtour montagneux de ce haut-plateau choisit par une mission interalliée pour parachuter des armes et préparer l’aide au débarquement prévu en Méditerranée. La Haute-Savoie avait été mise en état de siège par le gouvernement de Vichy depuis le 31 janvier 1944. Le 1er février, une cinquantaine de républicains espagnols rejoignirent le plateau. Ces maquisards de la « France libérée » environ 450 hommes en mars, devinrent la cible du gouvernement de Vichy qui envoya encercler ce bastion, les gendarmes, les GMR et la Milice. L’état-major allemand de Paris, Otto Abetz et le SS Oberg avaient donné jusqu’au 12 mars à Vichy, pour réduire les Glières. L’objectif était d’empêcher toute sortie des maquisards. Le dimanche 26 mars, l’attaque conjuguée commençait, les accrochages se multipliaient, l’artillerie allemande bombardait, l’artillerie pilonnait. Le capitaine Anjot avec l’accord des officiers du poste de commandement donna l’ordre de décrocher à 22 heures. Il partit avec la nombreuse colonne qui s’engagea dans la gorge d’Ablon. Le 27 mars, il était déjà parvenu au lieu-dit du Clus, au-dessus du village de Nâves-Parmelan, en compagnie du lieutenant Lambert Dancet et du sergent Louis Vitipon, lorsqu’un barrage allemand ouvrit le feu sur leur petit groupe et sur les républicains espagnols, résistants de la section Ebro, qui suivaient, Manuel Corps-Moraleda, Florian Andujar-Garcia, Antonio Perez-Ortiz et Saez. Ils ripostèrent, mais ils ne tardèrent pas à tomber atteints par des rafales de mitraillette. Un seul survécut Angel Gomez qui participa ensuite au parachutage du 1er août et à la libération d’Annecy et de la Haute-Savoie, le 19 août 1944 Manuel Corps-Moradela, blessé grièvement mourut achevé à la ferme des Rangets à Nâves-Parmelan. Une stèle a été érigée au lieu-dit Clus à Nâves-Parmelan. Chaque année, le 4e samedi du mois de mars, une cérémonie commémore leur sacrifice.Nâves-Parmelan —27 mars 1944 : Mort du Capitaine Maurice Anjot et de cinq de ses soldats — 3808 WID15111
En janvier 1944, dans la France occupée, face à la mise en état de siège de la Haute-Savoie par le gouvernement de la collaboration, des maquisards montent sur le plateau des Glières, à 1500 mètres d'altitude, pour recevoir les parachutages nécessaires à l'armement de la Résistance. Pendant huit semaines, encadrés par une poignée d'officiers et de sous-officiers du 27e Bataillon de Chasseurs Alpins passés à la clandestinité, les maquisards vont défier les forces du Maintien de l'Ordre envoyées par les autorités de Vichy. Leur chef, le lieutenant Tom Morel est tué le 9 mars à Entremont, l'intérim du commandement est alors assuré par les lieutenants Louis Jourdan-joubert puis Pierre Bastian, en attendant l'arrivée du capitaine Maurice Anjot qui, le 18 mars, prend la tête des 465 hommes du bataillon des Glières. L'armée allemande fait intervenir la 157 Division Alpine de la Wehrmacht. Quatre de ses bataillons bloquent le plateau et attaquent avec l'appui de l'aviation et de l'artillerie. Le 26 mars, constatant que le Bataillon des Glières ne résistera pas davantage face à une attaque générale, le capitaine Maurice Anjot organise de nuit l'évacuation du plateau et l'exfiltration des maquisards. Il prend lui-même, avec quelques compagnons, la direction de Naves-Parmelan dans l'espoir de rejoindre Annecy tout proche. Le 27 mars vers 15 heures, repérés par un poste de guet allemand placé au cimetière du village, alors que, venant du col du Perthuis, ils cheminent à travers les bois, six d'entre-eux tombent dans une embuscade au lieu-dit "Le Clus". Des habitants retrouveront là: le capitaine Maurice ANJOT, chef du Bataillon des Glières le lieutenant Lambert DANCET, chef de la section des éclaireur-skieurs le sergent Louis VITIPON de la section des éclaireur-skieurs Florian ANDUJAR de la section Ebro Manuel CORPS-MORALEDA de la section Ebro Antonio PEREZ-ORTIZ de la section Ebro ]Ils les enterreront provisoirement au lieu-dit "L'Alouette" puis, malgré la présence des forces d'occupation, les transféreront le 4 avril dans le cimetière communal. Après la Libération, les corps prendront place dans la Nécropole militaire nationale de Morette. La répression qui s'abat sur toute la région après le mois de mars n'épargne pas la commune de Naves-Parmelan. Le 7 avril, une rafle de la Milice fait partir plusieurs de ses fils dans les geôles de l'État français et de la Gestapo. Mais quatre mois plus tard, le 19 août 1944, les maquisards forceront l'occupant et ses collaborateurs à capituler devant eux sans condition, faisant ainsi de la Haute-Savoie le premier département français libéré par la Résistance. L'Association des Glières et la commune de Naves-Parmelan