Le monument Hommage au Capitaine Lucien MÉGEVAND Dit « Pan-Pan » Fondateur du maquis de La Mandallaz CommémorationCe matin là alors que se déroule la messe dominicale.un groupe d'hommes appartenant au maquis de Thorens prend position autour de l'Église. L'opération a pour but l'interception de trois miliciens l'arrestation responsables de l'arrestation du lieutenant de Lalande, rescapé des Gllères, torturé et fusillé par les allemands. l'affaire tourne mal et une fusillade éclate à la sortie de la messe. Le responsable des maquisards est blessé, de même que l'un des miliciens, ainsi que plusieurs paroissiens. Informé de l'accrochage, le chef du maquis de la Mandallaz Lucien Mégevand allas Pan Pan, responsable du secteur, décide de se rendre sur place avec une partie de son groupe. Arrivé sur place, il se trouve en face d'un important détachement de miliciens venu d'Annecy et le combat s'engage dans la commune. Des les premiers coups de feu, Madame Alice Midaly interrogée sur le pas de sa porte par des belligérants, est mortellement blessée. Elle avait 52 ans. Très rapidement, Lucien Mégevand voit que ses hommes vont être encerclés par des troupes bien supérieures en nombre. Il donne l'ordre de repli. C'est au cours de cette manœuvre, au hameau de Saint-Paul que les quatre jeunes maquisards, René Perrin, Jean Béni, Georges Gien, Raymond Beauquis, vont être touchés par les tirs des miliciens.Épagny — 30 juillet 1944 : décès de quatres jeunes maquisards — 3808 W1439 InscriptionHommage au Capitaine Lucien MÉGEVAND Dit « Pan-Pan » Fondateur du maquis de La Mandallaz 1916 - 1999 1935 : s'engage au 27e BCA 1939 : affecté au 67e BCA 1940 : arrive à Annecy affectation au 27e BCA 1942 : employé au ravitaillement général de la Préfecture 1982 : nommé citoyen d'honneur Le Capitaine Lucien MÉGEVAND est titulaire des décorations suivantes : Légion d'Honneur, Médaille Militaire, Ordre National du Mérite, Croix du Combattant, Médaille de la Résistance, Croix de Guerre 1939-1945 avec deux palmes, Croix du Combattant Volontaire de la Résistance, Médaille de Norvège. Durant la seconde guerre mondiale, la montagne de La Mandallaz abrita un camp d'entrainement de maquisards. Elle fut choisie, car loin d'être une place inexpugnable, elle ne semblait pour l'ennemi aucunement « menaçante ». Avec une quarantaine de camarades, Lucien MÉGEVAND dit « Pan-Pan », y créa le maquis le 12 mai 1944. La Mandallaz, un maquis oublié La Haute-Savoie a vu s'installer de nombreux maquis sur l'ensemble de son territoire. Aujourd'hui encore, lorsqu'on parle de maquis, un nom est toujours présent dans les mémoires : Glières. Mais il en existe de nombreux autres, tel que celui où vous vous trouvez aujourd'hui. Lucien MÉGEVAND, ancien cadre du 27e BCA, acteur de la résistance depuis le début de la guerre, travaille en février 1944 au service du ravitaillement, à l'hôtel BERTHOLLET. Il est le responsable de l'Armée Secrète pour la zone du Grand Annecy, mais également responsable départemental de l'organisation et de la sécurisation des parachutages, en relation avec Londres. Le 13 février 1944, la police allemande cerne le bâtiment. Lucien MÉGEVAND parvient à s'échapper mais il ne pourra, pour des raisons de sécurité, rester chez ANGELLOZ à Chaumontet, où il est hébergé avec sa femme et sa fille que les Allemands recherchent aussi. Il va tout naturellement s'installer dans le massif de Mandallaz qui, grâce à ses excavations naturelles, deviendra bientot I'un des maquis les plus importants du sud du département. Pan-Pan témoigne: le contact avec la population a toujours été bon. C'est avec l'aide du maire, M. GODDET, d'Édouard SYLVESTRE, aidé par ANGELLOZ que nous avons commencé nos recherches. Après plusieurs reconnaissances, j'optais pour la grotte que nous appelons aujourd'hui « grotte du maquis ». La vie au camp fut essentiellement occupée par l'aménagement de celui-ci et par la préparation des volontaires au combat. Pan-Pan, l'un des principaux acteurs de la libération de la ville d'Annecy Par deux fois Lucien MEGEVAND, aidé de son groupe, sauvegarda la ville d'Annecy. Le 13 novembre 1943, le sabotage de l'usine de roulements à billes SRO n'ayant que partiellement réussi, la mission inter-alliée de Londres décide de bombarder l'usine. Devant le risque de ce bombardement pour la population, Lucien MÉGEVAND entreprit et réussit seul le sabotage de l'usine. Dans la nuit du 18 au 19 août 1944, des déserteurs de l'armée allemande viennent prévenir le Capitaine Lucien MÉGEVAND que quelques officiers et la plupart des soldats allemands occupant la caserne d'Annecy, avaient l'intention de se rendre, excepté quelques officiers fanatisés prêts à en découdre. Se souvenant des ordres de ses supérieurs, à l'aube du 19 août 1944, le Capitaine Lucien MÉGEVAND, à la tête de ses meilleurs éléments, mène un raid éclair sur la garnison allemande du quartier de GALBERT, Otant ainsi à l'ennemi toute possibilité de riposte. Pan-Pan fut grièvement blessé pendant cette opération, mais cette action a évité la perte de nombreuses vies. Ce jour-la, la ville d'Annecy fêta sa libération ! Localisation AdressePlace Lucien Mégavand, 74330 La Balme-de-SillingyInauguration 30 juillet 2016 À lire sur le site Épagny — Stèle compagnie de Lucien Mégevand Raymond Grimberg veut rendre hommage à un grand résista×
Ce matin là alors que se déroule la messe dominicale.un groupe d'hommes appartenant au maquis de Thorens prend position autour de l'Église. L'opération a pour but l'interception de trois miliciens l'arrestation responsables de l'arrestation du lieutenant de Lalande, rescapé des Gllères, torturé et fusillé par les allemands. l'affaire tourne mal et une fusillade éclate à la sortie de la messe. Le responsable des maquisards est blessé, de même que l'un des miliciens, ainsi que plusieurs paroissiens. Informé de l'accrochage, le chef du maquis de la Mandallaz Lucien Mégevand allas Pan Pan, responsable du secteur, décide de se rendre sur place avec une partie de son groupe. Arrivé sur place, il se trouve en face d'un important détachement de miliciens venu d'Annecy et le combat s'engage dans la commune. Des les premiers coups de feu, Madame Alice Midaly interrogée sur le pas de sa porte par des belligérants, est mortellement blessée. Elle avait 52 ans. Très rapidement, Lucien Mégevand voit que ses hommes vont être encerclés par des troupes bien supérieures en nombre. Il donne l'ordre de repli. C'est au cours de cette manœuvre, au hameau de Saint-Paul que les quatre jeunes maquisards, René Perrin, Jean Béni, Georges Gien, Raymond Beauquis, vont être touchés par les tirs des miliciens.Épagny — 30 juillet 1944 : décès de quatres jeunes maquisards — 3808 W1439
Hommage au Capitaine Lucien MÉGEVAND Dit « Pan-Pan » Fondateur du maquis de La Mandallaz 1916 - 1999 1935 : s'engage au 27e BCA 1939 : affecté au 67e BCA 1940 : arrive à Annecy affectation au 27e BCA 1942 : employé au ravitaillement général de la Préfecture 1982 : nommé citoyen d'honneur Le Capitaine Lucien MÉGEVAND est titulaire des décorations suivantes : Légion d'Honneur, Médaille Militaire, Ordre National du Mérite, Croix du Combattant, Médaille de la Résistance, Croix de Guerre 1939-1945 avec deux palmes, Croix du Combattant Volontaire de la Résistance, Médaille de Norvège. Durant la seconde guerre mondiale, la montagne de La Mandallaz abrita un camp d'entrainement de maquisards. Elle fut choisie, car loin d'être une place inexpugnable, elle ne semblait pour l'ennemi aucunement « menaçante ». Avec une quarantaine de camarades, Lucien MÉGEVAND dit « Pan-Pan », y créa le maquis le 12 mai 1944. La Mandallaz, un maquis oublié La Haute-Savoie a vu s'installer de nombreux maquis sur l'ensemble de son territoire. Aujourd'hui encore, lorsqu'on parle de maquis, un nom est toujours présent dans les mémoires : Glières. Mais il en existe de nombreux autres, tel que celui où vous vous trouvez aujourd'hui. Lucien MÉGEVAND, ancien cadre du 27e BCA, acteur de la résistance depuis le début de la guerre, travaille en février 1944 au service du ravitaillement, à l'hôtel BERTHOLLET. Il est le responsable de l'Armée Secrète pour la zone du Grand Annecy, mais également responsable départemental de l'organisation et de la sécurisation des parachutages, en relation avec Londres. Le 13 février 1944, la police allemande cerne le bâtiment. Lucien MÉGEVAND parvient à s'échapper mais il ne pourra, pour des raisons de sécurité, rester chez ANGELLOZ à Chaumontet, où il est hébergé avec sa femme et sa fille que les Allemands recherchent aussi. Il va tout naturellement s'installer dans le massif de Mandallaz qui, grâce à ses excavations naturelles, deviendra bientot I'un des maquis les plus importants du sud du département. Pan-Pan témoigne: le contact avec la population a toujours été bon. C'est avec l'aide du maire, M. GODDET, d'Édouard SYLVESTRE, aidé par ANGELLOZ que nous avons commencé nos recherches. Après plusieurs reconnaissances, j'optais pour la grotte que nous appelons aujourd'hui « grotte du maquis ». La vie au camp fut essentiellement occupée par l'aménagement de celui-ci et par la préparation des volontaires au combat. Pan-Pan, l'un des principaux acteurs de la libération de la ville d'Annecy Par deux fois Lucien MEGEVAND, aidé de son groupe, sauvegarda la ville d'Annecy. Le 13 novembre 1943, le sabotage de l'usine de roulements à billes SRO n'ayant que partiellement réussi, la mission inter-alliée de Londres décide de bombarder l'usine. Devant le risque de ce bombardement pour la population, Lucien MÉGEVAND entreprit et réussit seul le sabotage de l'usine. Dans la nuit du 18 au 19 août 1944, des déserteurs de l'armée allemande viennent prévenir le Capitaine Lucien MÉGEVAND que quelques officiers et la plupart des soldats allemands occupant la caserne d'Annecy, avaient l'intention de se rendre, excepté quelques officiers fanatisés prêts à en découdre. Se souvenant des ordres de ses supérieurs, à l'aube du 19 août 1944, le Capitaine Lucien MÉGEVAND, à la tête de ses meilleurs éléments, mène un raid éclair sur la garnison allemande du quartier de GALBERT, Otant ainsi à l'ennemi toute possibilité de riposte. Pan-Pan fut grièvement blessé pendant cette opération, mais cette action a évité la perte de nombreuses vies. Ce jour-la, la ville d'Annecy fêta sa libération !