Le monument Avant la démolition des cellules, la population annemassienne a rendu hommage aux six Français lâchement assassinés par la Gestapo et aux 1 500 personnes emprisonnées en posant le 18 février 1945, une plaque commémorative en leur mémoire sur la façade du bâtiment, 21 avenue de la Gare. CommémorationJean Deffaugt, maire d’Annemasse, a témoigné : « Les Allemands, je puis l’affirmer, ont fabriqué de toutes pièces un projet d’évasion afin d’avoir le prétexte de tirer sur les prisonniers ». Que s’était-il passé ? .Le 7 décembre 1943, vers 1 heure 30 du matin une grenade explosa contre la grande porte de la cour intérieure de l’annexe du PAX, en face de l’hôtel. Les SS, Herberg en tête, réagirent aussitôt en mitraillant les détenus qu’ils avaient entassés la veille dans la cellule n°6. Ont ainsi été assassinés : Adrien Couffi, Gustave Pellet, Fernand Jenatton, Louise Jenatton et André Chappuis. Une polémique s’ouvrit le lendemain la presse suisse informée s’en mêla. Quoi qu’il en soit, le maire Jean Deffaugt réussit à obtenir du SS Lottmann et du chef gestapiste Kämpf, venu spécialement d’Annecy, que les cinq cadavres soient inhumés dignement, avec des cercueils, dans le cimetière de la ville, ce qui fut fait le 8 décembre. C’est le jeune commissaire de police Alfred Jean Forestier qui fut chargé des déclarations de décès auprès du maire. Jean Deffaugt sera reconduit dans ses fonctions de maire d’Annemasse par le comité de Libération, dont il fit d’ailleurs partie. Concernant Louis Viollet, présent sur la plaque commémorative, il est arrêté, à la gare d'Annemasse, le samedi 29 janvier 1944, par la Gestapo secondée par des S.S. du régiment Todt. Il est porteur d'une valise de tracts. Les policiers veulent le conduire à la prison du Pax. Mais au cours de ce transfert, pourtant très court, il tente de s'enfuir. Il est abattu par les Allemands. Il est déclaré mort au nº21 de l'avenue de la gare, dans cette ville, à 11 heures 45, (acte 13/1944). Il ne figure pas sur le registre d'écrou du Pax, où jamais il ne fut détenu (Mémorial pour l’oppression 3808 W1387). Annemasse — 7 décembre 1943 : Exécution de 5 prisonniers au PAX — 3808 W1383 InscriptionFRANÇAIS SOUVENEZ-VOUS Dans ce bâtiment, 1 500 personnes ont été emprisonnées pendant l'occupation italienne du 3 janvier 1943 au 7 septembre 1943 et l'occupation allemande du 11 septembre 1943 au 18 août 1944. Ici la Gestapo a torturé un grand nombre de détenus et a lâchement assassiné les 7 décembre 1943 et 29 janvier 1944 : Gustave PELLET, 48 ans de Ville-en-Sallaz, André CHAPPUIS, 48 ans, de Machilly, Adrien COUFFI, 29 ans, de Viuz-en-Sallaz, Louis VIOLLET, 25 ans, de Saint-Pierre-en-Faucigny, Fernand JENATTON, 23 ans d'Ambilly, Louise JENATTON, 23 ans d'Ambilly. HOMMAGE de la ville d'Annemasse à ces martyrs Jean Deffaugt Maire Localisation Adresse21 Avenue de la Gare, 74130 AnnemasseCoordonées GPS46° 11′ 43″ N, 6° 14′ 04″ EInauguration18 février 1945 À lire sur le siteAnnemasse — La Maison des mémoires ouvrira fin 2025Réhabilitation de l'ancienne prison du Pax : top départ des travaux pour la Maison des mémoiresAnnemasse — Hôtel PAX
Jean Deffaugt, maire d’Annemasse, a témoigné : « Les Allemands, je puis l’affirmer, ont fabriqué de toutes pièces un projet d’évasion afin d’avoir le prétexte de tirer sur les prisonniers ». Que s’était-il passé ? .Le 7 décembre 1943, vers 1 heure 30 du matin une grenade explosa contre la grande porte de la cour intérieure de l’annexe du PAX, en face de l’hôtel. Les SS, Herberg en tête, réagirent aussitôt en mitraillant les détenus qu’ils avaient entassés la veille dans la cellule n°6. Ont ainsi été assassinés : Adrien Couffi, Gustave Pellet, Fernand Jenatton, Louise Jenatton et André Chappuis. Une polémique s’ouvrit le lendemain la presse suisse informée s’en mêla. Quoi qu’il en soit, le maire Jean Deffaugt réussit à obtenir du SS Lottmann et du chef gestapiste Kämpf, venu spécialement d’Annecy, que les cinq cadavres soient inhumés dignement, avec des cercueils, dans le cimetière de la ville, ce qui fut fait le 8 décembre. C’est le jeune commissaire de police Alfred Jean Forestier qui fut chargé des déclarations de décès auprès du maire. Jean Deffaugt sera reconduit dans ses fonctions de maire d’Annemasse par le comité de Libération, dont il fit d’ailleurs partie. Concernant Louis Viollet, présent sur la plaque commémorative, il est arrêté, à la gare d'Annemasse, le samedi 29 janvier 1944, par la Gestapo secondée par des S.S. du régiment Todt. Il est porteur d'une valise de tracts. Les policiers veulent le conduire à la prison du Pax. Mais au cours de ce transfert, pourtant très court, il tente de s'enfuir. Il est abattu par les Allemands. Il est déclaré mort au nº21 de l'avenue de la gare, dans cette ville, à 11 heures 45, (acte 13/1944). Il ne figure pas sur le registre d'écrou du Pax, où jamais il ne fut détenu (Mémorial pour l’oppression 3808 W1387). Annemasse — 7 décembre 1943 : Exécution de 5 prisonniers au PAX — 3808 W1383
FRANÇAIS SOUVENEZ-VOUS Dans ce bâtiment, 1 500 personnes ont été emprisonnées pendant l'occupation italienne du 3 janvier 1943 au 7 septembre 1943 et l'occupation allemande du 11 septembre 1943 au 18 août 1944. Ici la Gestapo a torturé un grand nombre de détenus et a lâchement assassiné les 7 décembre 1943 et 29 janvier 1944 : Gustave PELLET, 48 ans de Ville-en-Sallaz, André CHAPPUIS, 48 ans, de Machilly, Adrien COUFFI, 29 ans, de Viuz-en-Sallaz, Louis VIOLLET, 25 ans, de Saint-Pierre-en-Faucigny, Fernand JENATTON, 23 ans d'Ambilly, Louise JENATTON, 23 ans d'Ambilly. HOMMAGE de la ville d'Annemasse à ces martyrs Jean Deffaugt Maire
Adresse21 Avenue de la Gare, 74130 AnnemasseCoordonées GPS46° 11′ 43″ N, 6° 14′ 04″ EInauguration18 février 1945
Annemasse — La Maison des mémoires ouvrira fin 2025Réhabilitation de l'ancienne prison du Pax : top départ des travaux pour la Maison des mémoiresAnnemasse — Hôtel PAX