Oppert Yves Jules ALIAS : Oudard, Montcalm Résistant — Mort exécuté 25 mai 1909 à Paris (75) 26 juin 1944 à Étercy (74)Paris, cimetière Montparnasse, caveau familial OPPERT-HIRSCHBERG Croix de guerre 1939-1945 / Médaille militaire / Mort pour la france / Maquis : Corps franc départemental / R.F.I : Corps Franc / Forces Française de l’Intérieur / BiographieSa mère mourut alors qu’Yves Oppert avait 7 ans. Son grand-père, Jacques Dreyfuss, alors âgé de 65 ans, était grand rabbin ashkénaze de Paris, chevalier de la de l'ordre national de la Légion d’Honneur. Le 30 janvier 1934 à Paris (XVIe arr.), Yves Oppert, devenu sous-directeur commercial, épousa Paulette Weill, sans profession, née le 22 octobre 1911 à Mulhouse (Haut-Rhin annexé), fille de Jacques Weill, industriel, chevalier de la Légion d’Honneur, Croix de Guerre 1914-1918, et de Blanche Salomon, sans profession, domiciliés à Paris, 3 rue Copernic. Édouard Oppert, présent au mariage de son fils, avait été distingué pour sa conduite en 1914-1918, par sa nomination comme Chevalier de la Légion d’Honneur et l’attribution de la Croix de Guerre 1914-1918. De cette union naquirent deux filles, Nadine en 1935 et Francelyn en 1939. Yves Oppert réussit en affaires et possédait une chaîne de grands magasins. Il était un sportif accompli et pratiquait l’alpinisme, le tennis, pilotait des voitures et des motos. Officier de réserve, il fut mobilisé une première fois en 1938 lors de la crise des Sudètes, et servit cinq mois avec le grade de lieutenant. Rappelé en septembre 1939, fait prisonnier en 1940, il parvint à s’évader. À l’aide du stock de marchandises de son magasin Monoprix à Saint-Étienne (Loire), il parvint à ravitailler la Résistance en nourriture, couvertures, tentes et vêtements. Il participa au sauvetage d’enfants juifs et d’aviateurs anglo-américains. Engagé sous les pseudonymes de Oudard et Montcalm dans le Corps franc départemental de Haute-Savoie, il participa à l’opération sur Étercy le 26 juin 1944. Après la réussite du sabotage sur la voie ferrée, il fut chargé par Raymond, chef du corps franc, de transporter avec la camionnette des prisonniers allemands jusqu’à Mennecy (Chilly). À son retour, il fut capturé par les Schutzpolizei allemands près du lavoir d’Étercy. Défiguré à coups de crosse de parabellum, il fut achevé par le Feldgendarme Schlehuber d’une balle dans la tête. Il fut, dans un premier temps, inhumé dans le cimetière d’Étercy, puis transféré dans le caveau familial OPPERT-HIRSCHBERG au cimetière Montparnasse à Paris (XIVe ). Un premier acte de décès d’inconnu figure dans l’état civil de la commune bientôt rectifié par une reconnaissance officielle, toujours consultable en mairie. (Mémorial pour l’oppression 3808 W1439). Il fut reconnu « Mort pour le France » le 11 juin 1945, homologué Lieutenant F.F.I. et interné résistant (dossiers n° 48 067 et 83 930). On lui remit, à titre posthume, la Croix de Guerre 1939-1945 et la Médaille Militaire. (Dossiers n° 48 067 et 83 930). Son nom et son sacrifice restent gravés dans le marbre d’une plaque apposée contre le mur de l’ancien lavoir, à côté de celui de son camarade Léo Chalvin, ainsi que sur un monument au cimetière d’Izeaux (Isère).
Le Souvenir Français œuvre pour que vive la mémoire de notre Nation au travers de trois grandes actions :1La sauvegarde de la totalité des tombes des combattants Morts pour la France et éviter que tous les jours les restes de combattants rejoignent les fosses communes municipales suite à des sépultures tombées en déshérence.2Le maintien des cérémonies patriotiques locales aux coté des grand date nationale et ce,bien que le nombre d’anciens combattants diminuent chaque année.3Le développement des voyages mémoriels afin qu’aucun enfant de France ne quitte sa scolarité sans avoir découvert un lieu de notre mémoire nationale ou participer à une commémoration.Pour atteindre ces objectifs,nous avons besoin de vous !