Marquis Marius Résistant, déporté — Mort en déportation 29 novembre 1919 à Nîmes (30) 2 juillet 1944 (Train de la mort) Maquis : Compagnie 93-03 (F.T.P.F) / R.F.I : Francs-Tireurs et Partisans / BiographieCelui-ci, au début de février envoie l'ordre au groupe franc de se replier sur le hameau du Verdisse (Bonne-sur-Menoge). Le 21 février 1944 il descend au lieu-dit Pont de Fillinges (Haute-Savoie), avec Paul Jassaud. Ils sont arrêtés par des miliciens et enfermés au Savoie-Léman, à Thonon-les-Bains. Si Paul Jassaud est envoyé à Annecy et déporté en Allemagne d'où il reviendra, Marius Marquis est traduit devant la cour martiale expéditive de Vichy qui se tient à Thonon le 24 février 1944. Au cours de cette parodie de justice comparaissent 8 patriotes. Six sont condamnés à mort : Ange Angeli, Marius Bouvet, Jean Genoud, André Grépillat, Jean Tallieu et René Trolliet. Deux, comme pour monter que tout n'est pas prévu d'avance, échappent à la condamnation suprême Robert Blanchet et Marius Marquis. Ce dernier est alors interné à l'Intendance Annecy. Puis il est envoyé à Chambéry. (Peut-être repasse-t-il devant le tribunal comme Robert Blanchet ?) Toujours est-il qu'il est envoyé au camp de Compiègne-Royallieu. Le 2 juillet 1944, il meurt dans le « Train de la mort », lors de son transfert vers le camp de concentration de Dachau. Il est reconnu « Mort pour la France » (dossier n° 557 373). Son nom ne semble écrit sur aucun monument aux morts de Haute-Savoie. SOURCE : Mémorial 1939-1945 de la seconde Guerre mondiale en Haute-Savoie — Michel Germain
Train De La Mort, Convoi 7909, 2 Juillet 1944, de Compiègne-Royallieu à DachauWiki — Train de la mort
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