Votre demande ne peut-être envoyée
Merci de vérifier les champs suivants :
Joseph Fournier habitait à Viry, en Haute-Savoie, à cinq kilomètres de la frontière suisse. Sa famille possédait un commerce d'épicerie en gros et un camion pour effectuer les livraisons.
Joseph Fournier, qui avait 19 ans au début de l'occupation, fit de la résistance, ainsi que son frère Raoul. Il se portait notamment volontaire pour aider des groupes d'enfants juifs à passer en Suisse avec Émile Barras, qui habitait Viry et jouissait de la nationalité suisse et française et connaissait bien la frontière.
Les groupes d'enfants, encadrés par les EIF (Éclaireurs israélites de France) et le Mouvement de la jeunesse sioniste, descendaient en gare d'Annemasse.
Le 31 mai 1944, 32 enfants âgés de 3 à 18 ans arrivèrent ainsi de Limoges accompagnés par Marianne Cohn. Sur ses instructions, ils prirent place dans le camion conduit par Joseph Fournier qui les attendait près de la gare et qui les conduisit au point de rendez-vous, à l'entrée de Viry.
Émile Barras devait les prendre en charge et leur faire passer la frontière à pied. Une patrouille de gardes frontières allemands intercepta le camion. Refusant les explications de Joseph Fournier sur la présence des enfants, elle l'arrêta avec les enfants et Marianne Cohn et les ramena à Annemasse pour les incarcérer à la prison.
Joseph Fournier fut torturé pendant trois semaines et ne dut son salut qu'à l'intervention de membres de son réseau, qui réussirent à faire pression sur un officier de police de la Saint-Julien-en-genevois, une ville voisine. Il fut remit en liberté.
Marianne Cohn fut assassinée par la milice française. Les enfants furent sauvés grâce au maire d'Annemasse, Jean Deffaugt.
Le 10 septembre 1995, l'Institut Yad Vaschem a décerné à Joseph Fournier le titre de Juste parmi les nations.Les personnes reconnues comme « Justes parmi les nations » reçoivent une médaille spécialement frappée à leur nom et un diplôme d’honneur. Elles ont en outre le privilège de voir leurs noms gravés sur le Mur d’honneur dans le jardin des Justes de Yad Vashem à Jérusalem.
Médaille
À lire sur le site
Articles externes
Documents PDF
La sauvegarde de la totalité des tombes des combattants Morts pour la France et éviter que tous les jours les restes de combattants rejoignent les fosses communes municipales suite à des sépultures tombées en déshérence.
Le maintien des cérémonies patriotiques locales aux coté des grand date nationale et ce,bien que le nombre d’anciens combattants diminuent chaque année.
Le développement des voyages mémoriels afin qu’aucun enfant de France ne quitte sa scolarité sans avoir découvert un lieu de notre mémoire nationale ou participer à une commémoration.